En revanche, lors de l'arrêt du traitement, on observe une perte de poids. Il faut également prendre en compte le fait que certains médicaments dépresseurs du système nerveux, tout comme le vieillissement, peuvent conduire à une diminution de l'exercice physique et donc à une diminution de la dépense calorique.
Lors de l'arrêt d'antidépresseurs, environ une personne sur deux subit un syndrome de sevrage. Ce syndrome est dû à une sorte de manque et se manifeste par des maux physiques (maux de tête, troubles digestifs, fatigue) comme psychiques (insomnie, anxiété, idées suicidaires…).
"La prise de poids est alors faible ou absente" constate le Docteur Neveux. Les conseils qu'ils prodiguent sont donc liés à la dépression plus qu'au fait de la prise d'antidépresseur : "Il s'agit d'adopter un régime alimentaire équilibré, un rythme de sommeil régulier, de faire de l'exercice.
Les antidépresseurs tricycliques, (ex :Imipramine) : les plus anciens, très peu prescrits aujourd'hui, favorisent la prise de poids. Les nouveaux tricycliques et apparentés, (ex :Anafranil, ludiomil, tofranil) : ils font perdre du poids, surtout l'Athymil .
Prise de poids et famille d'antidépresseurs
Ne faisons pas durer le suspense : oui, les antidépresseurs font grossir, mais dans des proportions limitées et variables selon le type d'antidépresseur prescrit.
Premièrement, les médicaments antidépresseurs qui bloquent les récepteurs H1, des récepteurs de l'histamine, sont associés à une faible satiété et à une augmentation de l'envie de glucides. Cela entraîne une augmentation de l'apport calorique et un gain de poids.
Les antidépresseurs les plus dangereux
Les antidépresseurs considérés comme étant les plus dangereux sont l'agomélatine, le citalopram et l'escitalopram (Seropram, Celexa, Seroplex…). Ils risquent de déclencher des hépatites, des pancréatites et d'augmenter l'agressivité du patient.
La fluoxétine est un médicament utilisé pour le traitement de la dépression, et qui a comme effet secondaire de réduire l'appétit.
L'effet anorexigène est notamment recherché, comme avec l'antidépresseur fluoxétine (PROZAC) ou l'anti-épileptique topiramate (EPITOMAX) qui présentent cet effet indésirable de manière fréquente. Un usage détourné du baclofène (LIORESAL) est également observé (voir notre article du 24 décembre 2014).
Les seuls produits pour maigrir encore commercialisés sont l'Alli (sans ordonnance) et le Xenical (sur prescription), dosages différents du même principe actif, l'orlistat.
Il est possible de perdre du poids, même sous antidépresseur ou antipsychotique : l'étude suggère ainsi que les personnes qui prennent des antidépresseurs et / ou des antipsychotiques et qui participent à un programme de gestion du poids peuvent perdre du poids.
Un antidépresseur pourra par exemple commen-cer par fatiguer et modérer l'activité d'une personne concernée, qui devra attendre quelques semaines avant de sentir son humeur s'améliorer.
Anxiolytique léger : exemples, quelles indications ? Il n'y a pas d'anxiolytique anodin. "Toutefois l'oxazepam (Seresta®) a une durée d'action plus courte et est souvent prescrit chez la personne âgée.
En effet, l'arrêt brusque des antidépresseurs peut faire surgir le syndrome de sevrage qui peut se manifester par : des maux de tête. des vertiges. des nausées.
Constipation, sécheresse de la bouche, anurie (prostate) pour les imipraminiques. Prise ou, plus rarement, perte de poids. Excitation. Baisse de la libido et difficultés érectiles (tous mais en particulier la paroxétine et les IRS)
En ciblant certaines substances chimiques du cerveau (sérotonine, noradrénaline, dopamine), les antidépresseurs contribuent à la régulation de l'humeur et à la réduction des symptômes qui vous empêchent de profiter de la vie et d'effectuer vos tâches quotidiennes.
Une fois par semaine, il est recommandé de pratiquer une activité d'endurance, comme la marche rapide ou le jogging. Le vélo et la natation sont deux sports assez doux pour commencer et ont l'avantage de solliciter les muscles de la ceinture abdominale. La graisse du ventre va rapidement diminuer.
En effet, les antidépresseurs agissent sur des neurotransmetteurs comme la sérotonine et la dopamine, qui sont impliqués dans l'humeur, mais aussi dans l'appétit. C'est pourquoi, selon leur mécanisme d'action, ils augmentent ou non la faim.
5 molécules s'avéraient plus efficaces que la moyenne des 21 antidépresseurs (OR 1,19 – 1,96) : en tête la vortioxetine (BRINTELLIX), puis l'escitalopram, la mirtazapine, l'amitriptyline, l'agomélatine, la paroxetine et la venlafaxine.
La prise d'un antidépresseur courant en dose unique peut modifier les connexions du cerveau en quelques heures seulement. C'est ce que montre le scanner cérébral de sujets ayant absorbé sous forme de pilule un inhibiteur de recapture de la sérotonine.
Lorsqu'elle est récurrente et d'intensité modérée ou sévère, la dépression peut devenir une maladie grave. Elle peut entraîner une grande souffrance et altérer la vie professionnelle, scolaire et familiale de la personne touchée. Dans le pire des cas, la dépression peut conduire au suicide.
Trois antidépresseurs ont récemment démontré leur efficacité dans l'anxiété généralisée: la venlafaxine, la paroxétine et l'escitalopram.