L'arrêt de dialyse est une cause fréquente de décès chez des patients dialysés chroniques, comme cela a été souvent décrit dans les populations d'Amérique du Nord, mais également dans une population française, en région Centre.
1Chez les malades atteints d'insuffisance rénale terminale, l'arrêt du traitement par dialyse itérative est suivi du décès, et ce en moyenne en moins de huit jours. En Europe, cet arrêt, s'il résulte de la décision du patient lui-même, est souvent considéré comme une conduite suicidaire.
À la demande du patient
Le patient peut prendre seul la décision d'arrêter la dialyse, le rôle du médecin et de l'équipe est de l'accompagner dans ce choix. Il convient dans ces cas de s'assurer que c'est bien cela que veut la personne.
" En effet, selon le Dr Tostivint, " des mesures dites de néphroprotection reposant sur l'alimentation et l'activité physique associées à des médicaments permettent d'éviter la dialyse. C'est d'autant plus vrai aujourd'hui avec l'arrivée de molécules très prometteuses de protection des reins.
Elle dure de 4 à 5 heures durant la journée et de 8 à 12 heures durant la nuit. Le ou la patient-e branche le cathéter de dialyse à une machine (cycler), à laquelle sont connectées plusieurs poches de dialysat.
Durée dans le temps de la dialyse
La durée du processus de dialyse dans le temps dépend des causes qui l'ont rendu nécessaire. L'insuffisance rénale, en effet, peut être un problème temporaire et, dans ce cas, la dialyse peut être interrompue lorsque les reins reprennent leurs fonctions.
Par exemple : Une femme qui débute la dialyse à 30-34 ans, et reste en dialyse toute sa vie, a une espérance de vie de 16 ans et peut donc espérer vivre jusqu'à environ 46-50 ans.
En général, il est possible de corriger une défaillance aiguë en traitant sa cause sous-jacente. Dans les deux cas, les reins cessent de fonctionner et ne peuvent plus filtrer les déchets ou éliminer l'excédent d'eau du sang.
L'insuffisance rénale chronique (IRC) résulte de la destruction progressive et irréversible des reins. Elle se solde par la mort du patient si aucun traitement n'est appliqué. Ses causes sont diverses et parfois inconnues, mêlant des facteurs génétiques, environnementaux et dégénératifs.
Les symptômes auxquels il faut être attentif sont: une bradycardie (ralentissement du rythme cardiaque), des palpitations cardiaques, des nausées et vomissements et des fourmillements, tremblements ou engourdissements des membres. Ces symptômes ne surviennent toutefois que quand l'hyperkaliémie est déjà sévère.
- La décision de limitation ou d'arrêt de traitement est prise par le médecin en charge du patient à l'issue de la procédure collégiale.
Les patients en insuffisance rénale, qui ont besoin d'une hémodialyse pour épurer les toxines présentes dans leur sang, se rendent en général en centre 3 fois par semaine, pour 4 heures de dialyse, auxquelles s'ajoutent les temps de trajet et d'attente.
En limitant les apports en sel et en protéines, le patient peut limiter la progression de la maladie et repousser de plusieurs années le recours à la dialyse ou à une greffe. Dans le cas des calculs rénaux, un régime adapté et une bonne hydratation pourront aussi prévenir leur réapparition.
Hypotension artérielle, malaise, crampes, nausées, vomissements, irrégularités des battements du cœur, hémorragies ou hématomes au niveau du point de ponction de la fistule ou au niveau du cathéter, maux de tête, fatigue après la séance de dialyse.
Il faut lutter contre l'acidose de l'insuffisance rénale : prendre du bicarbonate ou de l'eau minérale riche en bicarbonates, contre l'excès de potassium, limiter les apports (chocolat, bananes, pommes de terre, sels de régime…) et compléter éventuellement ces mesures par une prescription de médicaments.
Lorsqu'on est en dialyse, on cherche un poids sec qui est le poids qui permet d'avoir une tension normale la plupart du temps. Et si on descend trop bas, les patients n'urinent plus. Alors que si on remonte le poids parfois, il y a un peu de diurèse (fait d'uriner) qui apparaît mais cela est purement mécanique.
30 minutes à 1 heure post mortem : les organes lâchent
Les premiers concernés : le foie, puis le pancréas et les reins. Au bout d'une heure, une fois la plupart des organes arrêtés, la température du corps descend d'environ 1 degré de moyenne toutes les heures pendant les premières 24 heures.
La durée globale médiane de survie des patients sous dialyse est d'environ 5 ans.
Une maladie nommée «hyponatrémie»
Boire trop d'eau ne coupe pas l'appétit, peut entraîner des dommages aux reins et altérer la concentration, rapporte le Daily Mail ce mardi.
Une consommation élevée de boissons gazeuses ordinaires et de boissons gazeuses sucrées artificiellement (sauf les colas) est associée à des risques plus élevés de formation de pierres aux reins.
La dialyse permet de filtrer le sang et de maintenir son équilibre physique en remplaçant l'action des reins par des procédures artificielles. C'est un traitement éprouvé et sûr. Il permet de continuer à vivre une vie aussi normale que possible malgré le mauvais fonctionnement rénal.
L'insuffisance rénale au stade ultime (IRSU), aussi connue sous le nom d'insuffisance rénale chronique de stade 5, correspond à une clairance de la créatinine de moins de 15 ml/min/1,73 m2 et exige souvent une dialyse (aussi appelée thérapie de remplacement rénal) ou une transplantation1.
Les antagonistes du système rénine-angiotensine, inhibiteurs de l'enzyme de conversion (IEC) et antagonistes des récepteurs à l'angiotensine II (ARA2), sont les médicaments recommandés pour ralentir la progression de l'IRC.