Le carcinome endométrioïde est le type de cancer du corps de l'utérus le plus souvent rencontré. Lorsqu'il est diagnostiqué à un stade précoce (stade I et stade II) – ce qui représente heureusement la plupart des cas – ses chances de guérison oscillent entre 70 % et 90 %.
Le pronostic demeure très bon, avec un taux de survie à 5 ans de 80 %. Au stade IIA, la tumeur cancéreuse a franchi des limites des tissus du col de l'utérus, mais n'a pas envahi les tissus voisins du paramètre, de la partie inférieure du vagin et des parois pelviennes. Le taux de survie à 5 ans est de 63 %.
Le cancer du col de l'utérus fait partie des cancers les plus fréquents et les plus mortels dans certaines régions du monde, où il se place parfois devant le cancer du sein. En 2020, dans le monde : plus de 604 000 nouveaux cas ont été diagnostiqués. En France, c'est près de 3380 nouveaux cas et 1450 décès.
Le carcinosarcome, qui représente environ 1,5 % des cancers de l'utérus, présente un taux de survie nette à cinq 5 ans de 70% au stade I, 45% au stade II, 30% au stade III et 15% au stade IV.
Le traitement du cancer du col de l'utérus. Le cancer du col de l'utérus est soigné par une équipe médicale pluridisciplinaire. Adapté à chaque cas, le traitement repose sur la chirurgie, la radiothérapie et la chimiothérapie.
saignement après un examen pelvien ou une douche vaginale. douleur lors des relations sexuelles. difficulté à uriner. difficulté à aller à la selle.
un anesthésique est donné par perfusion ou péridurale ; le chirurgien passe par les voies naturelles, c'est-à-dire par le vagin, après insertion d'un speculum. Puis, il examine les parois vaginales et le col utérin à l'aide d'un colposcope (microscope de faible grossissement).
S'il la tumeur est cancéreuse et si elle n'est pas traitée (à ce stade, la chirurgie est le traitement principal), elle va évoluer plus ou moins rapidement en fonction de son type et de son grade (agressivité), toutefois, pour un cancer de stade 1 l'espérance/chance de survie est de 100%, si il est traité bien entendu.
stade précoce qui comprend habituellement les stades 1A, 1B et 2A; localement avancé, qui comprend habituellement les stades 2B, 3 et 4A; stade avancé, qui est habituellement le stade 4B.
Le dépistage du cancer du col de l'utérus est proposé à toutes les femmes âgées de 25 à 65 ans, sauf indication contraire du médecin. Consultez le site de l'Institut national du cancer dédié au dépistage du cancer du col de l'utérus.
Le cisplatine est l'agent chimiothérapeutique auquel on a le plus souvent recours en chimioradiothérapie comme traitement du cancer du col de l'utérus. On peut aussi administrer du cisplatine et du 5-FU.
L'hystérectomie consiste à enlever complètement l'utérus (avec le col). Elle est pratiquée lorsque la tumeur est trop volumineuse pour faire une conisation et que la patiente ne souhaite pas ou plus avoir d'enfant.
Il se propage par contact sexuel et peut infecter le tractus génital de la femme. Les femmes porteuses du VPH et d'infections au chlamydia risquent davantage d'avoir un cancer du col de l'utérus.
Le frottis du col de l'utérus permet de prélever superficiellement des cellules pour les analyser au microscope et/ou de réaliser un test HPV-HR. Cet examen dépiste un éventuel cancer du col de l'utérus.
Comment guérir d'un cancer stade 4 ? La guérison totale d'un cancer de stade 4 est possible mais peu probable. Le protocole de soins et les traitements choisis visent généralement à ralentir la progression de la maladie et soulager les symptômes.
Le cancer du col de l'utérus se propage aux ganglions lymphatiques chez seulement 15 à 20 % des femmes atteintes d'un cancer de stade précoce.
Quel est le cancer le plus dur à soigner ? L'adénocarcinome est, en effet, un cancer difficile à soigner s'il n'est pas détecté ni traité à temps. Les cancers du poumon, du pancréas, de l'œsophage, du foie... sont souvent considérés de mauvais pronostic.
La leucémie aiguë myéloïde (7 % des nouveaux cas annuels d'hémopathies malignes), présente le pronostic le plus défavorable, avec une survie à 5 ans de 27 %.
La rémission totale
Les bilans consistent en une prise sang, une radiographie ou un scanner. Lorsque les résultats n'affichent aucune trace de la tumeur, la rémission est complète. Toutes les cellules responsables du cancer ont été éliminées. Il n'y a plus aucun risque de récidive.
Objectif et définition. La conisation consiste à enlever chirurgicalement une portion du col utérin. Elle est réalisée le plus souvent devant l'existence d'anomalies du col appelées "dysplasie". En l'absence de traitement, ces lésions peuvent évoluer, après plusieurs années, vers un véritable cancer du col de l'utérus.
Après le choc lié à l'annonce de la maladie, il est important pour la patiente d'être accompagnée pour qu'elle puisse s'impliquer progressivement et de façon personnalisée, dans sa prise en charge. Ne pas se sentir démunie et éviter les baisses de moral contribuent en effet à l'efficacité des traitements.
Le dépistage se fait par frottis du col de l'utérus (frottis cervico-utérin). Cet examen, indolore et rapide, peut être réalisé par un gynécologue ou le médecin traitant. Il permet de prélever quelques cellules qui seront analysées en laboratoire. L'analyse recherchera la présence de cellules anormales ou cancéreuses.
Sueurs nocturnes. Perte d'appétit. Douleur nouvelle et prolongée. Problèmes de vue ou d'audition.