“NON”. Point. La réponse du UNO est sans appel lorsqu'un internaute demande si on peut cumuler les +4 sur les +4. Voilà.
Au-delà du fait qu'on ne peut pas cumuler les +4, cette redoutable carte ne peut être jouée que si on n'a pas la couleur demandée. A cela s'ajoute une règle supplémentaire : "Le joueur qui reçoit le +4 a le droit de challenger la personne qui lui a donné, et donc de vérifier si elle n'a pas la couleur demandée".
« Si quelqu'un pose une carte + 4, vous devez piocher quatre cartes et passer votre tour », tweete UNO qui ajoute: « Vous ne pouvez pas jouer une carte + 2 pour faire piocher à la personne suivante six cartes.
À l'instar du 8 américain, l'objectif du jeu Uno est simple. Il s'agit d'être le premier joueur de la table à ne plus avoir de cartes en main. À la fin d'une manche, le vainqueur établit les scores en additionnant tous les points des mains des autres joueurs.
Selon Yannick, interviewé par Konbini ce vendredi, "il est absolument interdit d'enchaîner les +2 au UNO". Pour ceux qui se demandent, il en va de même, évidemment, des +4 et autres cartes du même type.
Ainsi, pour certains, il était possible jusqu'à maintenant de mettre une carte +4 sur une carte +4, ou encore une carte +2 sur une carte +2. Mais le 4 mai, le compte officiel de Uno a tranché, via un tweet qui en a surpris plus d'un, en annonçant - enfin plutôt en rappelant - que c'est complètement interdit.
La première précision concerne les vicieuses cartes +2 et +4. Certains petits rigolos s'amusent à les enchaîner, ne laissant aucun répit à l'adversaire. Eh bien, c'est interdit ! "Lorsque l'on met un +2 sur la table, le joueur d'après prend deux cartes et passe son tour", explique Yannick.
Enfin il est interdit de mettre d'un seul coup plusieurs cartes portant le même chiffre et il est possible de finir avec carte dite "noire" (changement de couleur ou +4).
À propos des cartes noires et changement de sens...
Oui il est possible de finir par une carte noire (+4/changement de couleur). Quand nous sommes plus que deux à jouer, la carte changement de sens ne permet pas de rejouer, il s'agit d'une carte lambda.
Il est autorisé de couper le jeu avec la même carte, mais genre exactement la même. Par exemple ton ami Vincent place un 3 vert. Si tu détiens l'autre 3 vert, tu peux le placer, mais fais le avant que la personne suivante ait joué.
Les actions des cartes "+2" ne s'additionne pas et le dernier joueur, sur lequel la "chaîne" de cartes "+2" est posée, ne pioche que deux cartes du paquet et passe son tour.
Lorsqu'un joueur pose son avant-dernière carte, il doit immédiatement crier «UNO» (qui signifie «un») pour indiquer à ses adversaires qu'il n'a plus qu'une seule carte en main. S'il oublie et si l'un de ses adversaires le lui fait remarquer avant que le joueur suivant n'ait joué, il doit piger deux cartes.
La fin d'une manche
Lorsqu'un joueur pose son avant-dernière carte, il doit crier « UNO », ce qui signifie « UN ». S'il ne le fait pas et que c'est un autre joueur qui lui en fait la remarque, il doit prendre 2 nouvelles cartes dans la pioche. La partie ne se termine que lorsqu'un joueur dépose sa dernière carte.
La carte UNO : elle présente la même face des deux côtés. Elle se joue sur n'importe quelle carte qui n'est pas un « +2 », « +4 » ou « interdit de jouer » et fait piocher huit cartes au joueur suivant. Celui-ci peut en revanche jouer après avoir pioché.
Bingo pour le Uno !
En 1971, Merle Robbins, modeste coiffeur de l'Ohio, s'écharpe avec son fiston sur les règles très compliquées du huit américain. Il imagine alors un jeu de cartes bien plus simple qu'il surnomme Uno.
Lorsqu'un joueur joue son avant-dernière carte, il doit immédiatement annoncer à voix haute UNO pour indiquer à ses adversaires qu'il n'a plus qu'une seule carrte en main. S'il l'oublie, et qu'un de ses adversaires s'en apercoit et lui fait remarquer, il doit alors tirer 2cartes de pénalités dans la pioche.
5 : Permet de changer la couleur, la couleur choisie est celle de la carte. Ne peut pas être utilisé pour finir. 8 : Se joue sur n'importe quelle figure ou couleur, permet de choisir sa figure,et contre les As et les 9, ne peut toujours pas être utilisé pour finir.
C'est Merle Robbins, un barbier de l'Ohio, qui en est à l'origine. Au début des années 1970, il simplifie le 8 américain afin de régler les querelles avec son fils et sa femme à propos des règles. 1971 : le Uno est né, explique Yannick Lapalu.
Une nouvelle version de l'indémodable Uno, baptisée « Show'Em No Mercy », vient d'être dévoilée par l'enseigne Mattel dans une courte vidéo. Elle introduit 56 cartes supplémentaires, dont un « +6 » et un « +10 » pour rendre les parties encore plus « impitoyables ».
Comment jouer au Uno : Tout d'abord, un des joueurs distribue à chacun 7 cartes. Le reste des cartes fait office de pioche. Pour commencer, le joueur ayant distribué retourne la première carte de la pioche et le joueur situé à gauche commence la partie.
Tu débutes la partie avec 7 cartes en main. Lorsque c'est ton tour, il faut que tu poses une carte portant le même chiffre ou la même couleur que celle qui est sur la table. Quand un joueur place son avant-dernière carte, il doit crier « UNO ! ». Le but du jeu : être le premier à ne plus avoir de cartes en main.
Tout le monde pioche une carte. Le joueur obtenant le chiffre le plus élevé est le donneur (toute carte avec un symbole compte pour zéro). Le donneur bat les cartes et en distribue 7 par joueur. Les autres cartes sont placées faces cachées et forment la PIOCHE.
Pourtant, il faut absolument attendre que le joueur à qui il ne reste que 2 cartes en main pose sa dernière carte sur le tas pour pouvoir crier « CONTRE-UNO »…ce ne serait franchement pas fair-play autrement.