« Le venin injecté en grande quantité fonctionne comme un poison capable de provoquer des défaillances multiples : hépatiques, cardiaques, pulmonaires, rénales… » Les décès liés au contact d'abeilles, de guêpes ou encore de frelons restent cependant un phénomène peu répandu.
consultez si la zone piquée reste très rouge, enflée et douloureuse après 24 heures. S'il s'agit d'une infection au point de piqûre, le médecin la traitera. Si les démangeaisons sont importantes, il peut aussi vous prescrire des antihistaminiques par voie orale pendant quelques jours pour vous soulager.
Les réactions allergiques apparaissent à distance du point de piqûre dans un délai assez court (urticaire généralisée, œdème, malaise, confusion, difficultés respiratoires, perte de connaissance, etc…). Il faudra contacter immédiatement les urgences et appliquer les consignes de secourisme habituelles.
Seule la femelle pique.
À la différence de la guêpe ou du frelon, l'abeille meurt après avoir piqué. C'est à cause de son dard. Lorsqu'elle pique, elle abandonne dans notre peau son dard qui prend la forme d'un harpon.
Les piqûres multiples peuvent être mortelles en raison de l'accumulation de venin. On estime que le risque mortel existe au-delà de 30 piqûres de guêpes et de 200 à 300 piqûres d'abeilles, pour un adulte en bonne santé.
La méduse-boite, la piqûre la plus mortelle de l'océan
Il s'agit de la méduse-boite (Chironex fleckeri), autrement appelée "piqueur marin", "guêpe de mer" ou encore "main de la mort".
Les «guêpes ». De nombreuses espèces dont la guêpe commune, la guêpe germanique et le frelon «vespa crabo» sont les plus connues. Ces guêpes rôdent autour des ruches. Elles coupent les abeilles en deux et partent avec l'abdomen pour nourrir le couvain.
Les apiculteurs et le photographe de La Presse ont tous étés piqués plus d'une fois durant la nuit ! Il est près de 2 h du matin lorsque le chargement de ruches arrive chez Nature Canneberge, à Saint-Louis-de-Blandford.
Le dard rétractile, situé à l'arrière de son abdomen, est barbelé. Ceci lui permet de rester planté dans la peau des mammifères, mais pas des autres insectes. Lorsque le dard est retenu, l'abeille ne peut se libérer qu'en se séparant de tout son appareil venimeux. Ainsi éviscérée, elle mourra quelques heures après.
Un dard éperon responsable de la mort de l'abeille
Si les abeilles -- les abeilles ouvrières uniquement finalement -- meurent après avoir piqué, c'est que leur dard prend la forme d'un harpon (alors que celui des guêpes est très lisse).
La guêpe est plus agressive que l'abeille et peut piquer plusieurs fois à intervalles rapprochées. Son dard est rétractable et lisse, il ne s'accroche pas quand il pénètre dans la peau, il n'y a donc aucun risque de mort après la piqûre. Seule la femelle pique car son dard fait partie de son appareil de reproduction.
L'abeille qui nous pique perce la peau avec son dard et injecte du venin. Le dard d'une abeille est une fine aiguille reliée à ses glandes à venin. Après avoir enfoncé son dard, l'insecte fait pénétrer son venin sous notre peau. La douleur provient de la réaction de notre corps à ce venin.
Lors d'une piqûre, la douleur est immédiate et un œdème local se développe rapidement. Si possible, identifiez l'insecte qui vous a piqué. Les abeilles laissent l'aiguillon et la glande à venin accrochés à la peau. L'appareil continue ainsi à injecter les réserves de venin.
Ne pas utiliser de pince à épiler car elle presserait le sac à venin et augmenterait la quantité de venin libéré dans la plaie. Nettoyer la zone piquée à l'eau et au savon. Placer de la glace enveloppée dans un gant de toilette ou autre et l'appliquer sur la piqûre pendant 10 minutes.
Si le dard de l'abeille est resté dans la piqûre, il faut le retirer à l'aide d'une aiguille ou d'une pince à épiler. Pour faire diminuer la douleur et le gonflement, appliquez du froid sur la piqûre, en utilisant par exemple une poche thermique ou des glaçons.
Une piqûre de moustique est une petite bosse ronde et gonflée qui apparaît peu de temps après qu'un individu se soit fait piquer. La bosse deviendra rouge, dure, enflée et des démangeaisons surviennent la plupart du temps.
Les abeilles domestiques ne sont ni dangereuses ni agressives sans raison : elles sortent le dard uniquement pour se défendre, jamais pour attaquer ! Bien souvent, c'est un ensemble de mauvaises attitudes qui mènent à la piqûre. Malgré tout, même si elle est désagréable, elle est rarement grave et se soigne facilement.
Les abeilles n'attaquent pas forcément, cela dépend des conditions. Elles auront tendance à attaquer plus facilement au printemps et en fin d'été. Elles protègent le couvain ou leurs réserves de miel. Un temps orageux ou une saison difficile (mauvaise récolte) sont des facteurs qui peuvent aussi les stresser davantage.
Très présente au printemps et en été, l'abeille pique seulement pour se défendre et sa piqûre n'entraîne dans la plupart des cas qu'une réaction locale comme un gonflement, une rougeur et une douleur. Toutefois, chez certains personnes et fonction du nombre de piqûres, une réaction allergique peut se produire.
Pour éviter de se faire piquer par les abeilles, les apiculteurs enfument leurs ruches. Contrairement aux idées reçues, cette fumée ne contient pas de produit pour les endormir, mais est obtenue en brûlant du bois, des végétaux ou des chiffons.
les couleurs de la ruche
L'abeille n'aime pas le noir, ce dernier accumule par ailleurs la chaleur, il est donc impensable de peindre l'extérieur de la ruche de cette couleur.
Utiliser de la citronnelle et de la menthe (Abeilles)
Avec cette méthode, au lieu d'utiliser un appât, vous utilisez un répulsif naturel. L'odeur de la citronnelle ou de la menthe repousse les abeilles qui n'aiment pas leurs odeurs. Prenez-en quelques-unes et placez dans des pots autour de la piscine.
Les araignées et plus particulièrement l'araignée-crabe (Thomise) qui capture surtout les abeilles butineuses. Le petit coléoptère de la ruche, insecte originaire de l'Afrique du Sud dont les nombreuses larves détruisent les rayons de couvain et de miel et poussent les abeilles à abandonner la colonie affectée.