Par immobile tu veux dire faire du surplace comme un hélico ? La réponse est non ... Pour détailler un peu : L'avion vole grâce à une force produite par ses ailes : la portance.
L'une des principales raisons pour lesquelles les avions ne peuvent pas voler dans l'espace est qu'il n'y a pas d'air. Selon la NASA, les grands avions commerciaux ne peuvent généralement pas voler à plus de 7,5 miles (11.27 km). À cette altitude, l'air n'est pas assez dense pour supporter un gros avion.
En effet, si de la neige tombe sur le dessus de l'aile, elle peut peser plusieurs tonnes, ce qui réduit mathématiquement les performances de l'avion. De même, si de la glace s'accumule elle peut modifier la forme de l'aile, ce qui altère l'écoulement de l'air et peut réduire la portance de l'avion.
Galan. Une fois posé sur l'eau, "l'avion flotte normalement le temps que les passagers soient secourus" mais "il n'est pas fait pour être totalement étanche, l'eau finit par entrer, il peut aussi y avoir des ouvertures dans le fuselage à l'impact", observe par ailleurs M. Favé.
Un biréacteur est capable de parcourir plusieurs milliers de kilomètres avec un seul moteur. L'organisation de l'aviation civile internationale vous le certifie. Non seulement un avion de ligne est capable de voler avec un seul moteur, mais c'est même devenu une exigence.
La fatigue provoque des erreurs humaines
Le corps ayant normalement envie de dormir pendant les heures de noirceur, la fatigue se fait sentir pendant la plupart des vols de nuit. Elle diminue la rapidité de réaction, réduit la concentration et altère les aptitudes à la prise de décision.
Alors, que se passe-t-il pendant cette phase ? Anthony Brickhouse : Généralement au décollage et à l'atterrissage, l'avion vole bas, et lentement. Et quand des problèmes surviennent, les pilotes ont peu de temps pour réagir.
Vous avez peut-être déjà entendu cette histoire, mais ce n'est pas la première fois qu'un tel événement se produit. Et malgré ce succès, l'atterrissage d'un avion sur l'eau est extrêmement dangereux. L'amerrissage est un atterrissage d'urgence contrôlé sur l'eau.
Pour qu'il flotte, il faut donc qu'il déplace une quantité de liquide égale à son poids. Mais si le poids du paquebot est supérieur au poids du fluide qu'il déplace, dans ce cas, la force de poussée est inférieure à la force gravitationnelle, et du coup ça coule.
Le phénomène est brutal et conduit à une forte diminution de la portance et une forte augmentation de la traînée : c'est le décrochage. L'avion pique du nez et perd de l'altitude. On dit que l'avion décroche (le pilote peut sortir rapidement l'avion de cette situation).
Selon les chiffres de l'Aviation Safety Network, l'atterrissage est la phase la plus périlleuse pour un avion. Entre 1999 et 2008, 36% des crashs se sont produits à l'atterrissage. Le décollage arrive deuxième avec 20% des incidents.
Lundi 29 octobre, un Boeing 737 MAX 8 de la compagnie low cost indonésienne (vol JT-610) s'est écrasé en mer seulement 13 minutes après son décollage de l'aéroport de Djakarta.
Un record à 253 000 km/h
Le défi est immense quand on sait que le véhicule le plus rapide jamais conçu à ce jour est la sonde d'exploration du système solaire Helios 2, qui a atteint la vitesse record de 253 000 km/h…
Parce que c'est l'altitude qui correspond au meilleur compromis entre vitesse et consommation de carburant. A cette hauteur, la densité de l'air est 4 fois plus faible qu'au niveau de la mer. Conséquences : la résistance à l'air diminue d'autant, ce qui autorise l'avion à doubler sa vitesse (environ 1 000 km/h).
On peut croire que c'est par raisons de sécurité. Le [L'océan] Pacifique est le plus grand et le plus profond des océans. Si un avion rencontre un problème alors qu'il le survole, les pilotes auront du mal à s'en sortir sans aucun endroit pour atterrir.
L'ouverture d'une porte de soute entraîne une décompression explosive. La différence de pression entre la cabine et la soute provoque la rupture du plancher, ce qui endommage les câbles des commandes de vol, rendant l'appareil incontrôlable. L'accident fait 346 victimes, passagers et membres d'équipage.
La procédure de freinage consiste alors, une fois que l'avion est au sol, à déployer les inverseurs, puis à augmenter le régime du moteur après le toucher des roues pour recréer de la poussée (le moteur étant pratiquement au ralenti lors de la phase d'atterrissage).
Si le poids est réduit alors que la portance est maintenue constante, l'avion s'élèvera : portance > poids – l'avion s'élève (et les oreilles se bouchent). Si la portance est réduite alors que le poids est constant, l'avion tombera : poids > portance – chute de l'avion.
Cette tradition de la marine et de l'aéronautique est à l'origine un hommage au lancement ou à la fin de vie d'un bateau, aux pilotes ou aux contrôleurs aériens partant à la retraite, au vol inaugural d'un aéronef, à l'ouverture d'une nouvelle ligne aérienne ou aux derniers vols de certains avions lors de leur arrivée ...
« L'avion pourrait perdre de sa portance, l'accrétion pourrait augmenter la résistance à travers l'air et le poids de l'appareil pourrait augmenter, ce qui pourrait potentiellement provoquer le décrochage de l'avion en vol. »
Cette pratique est un "water salute" et correspond à une tradition de l'aéronautique. Ce salut est destiné à célébrer un événement particulier, comme par exemple le départ en retraite d'un pilote de ligne de la compagnie.
"L'A320 est certainement l'avion le plus sûr du monde", estime Gérard Feldzer. Gérard Feldzer, consultant aéronautique de BFMTV s'est exprimé à la suite du crash de l'Airbus A320, transportant 150 passagers, qui s'est écrasé dans le massif des Trois Evêchés, ce mardi.
Turbulences, météo…
Les raisons pour lesquelles nous avons peur de prendre l'avion sont multiples. Pourtant, l'avion est un moyen de transport 300 fois plus sûr que la voiture. Lorsque vous conduisez, il y a parfois des trous dans la route. Les turbulences peuvent être considérés comme l'équivalent pour les avions.