* « Les séquelles du trouble borderline sont culpabilité, honte, remord et regret. Les surmonter permet d'aller au-delà du trouble et de ses séquelles. » (Ms.
Il vit dans l'instant présent sous forme d'actes impulsifs sans recul et sans construction à venir. Il peut éprouver du mal au lâcher-prise. En raison de sa propension au sentiment d'abandon, il a du mal au retrait ou à l'inverse vit des périodes intenses de retrait régressif et de vide dans la phase de post-contact.
Elle se sent constamment vide. Elle se met en colère de façon inappropriée et disproportionnée ou a des difficultés à contrôler sa colère. Elle a des pensées paranoïaques ou des symptômes dissociatifs sévères (sentiment d'irréalité ou de détachement par rapport à elle-même), déclenchés par le stress.
Les borderlines ont souvent des relations amoureuses particulièrement destructrices. comme dans le cas d'une dépendance à une drogue dure, ne peuvent rompre et stopper la relation toxique. Ils souffrent mais ne peuvent se passer de la relation qui leur fait tant de mal.
La personnalité limite est aussi connue sous le nom de « personnalité borderline ». Malgré ses traits de caractère instables, il est tout à fait possible pour cette personne de développer des relations amoureuses.
Un traitement psychothérapeutique efficace spécialement conçu pour le trouble de la personnalité borderline permet à environ 50% des personnes concernées de guérir et a un effet bénéfique sur de nombreuses autres, en leur permettant de mieux contrôler les symptômes tels que les changements d'humeur, les sentiments de ...
« Quand on est borderline, on détruit notre entourage sans s'en rendre compte » VIE DE MALADE.
Un conjoint rassurant, valorisant et protecteur sera le " tuteur de résilience " pour le sujet borderline, si il se montre suffisamment affectueux et respectueux, parfois il sera dans la perspective de demander de l'aide auprès d'un professionnel pour lui et son partenaire, en proposant d'être associé à son travail ...
Le patient tombe dans l'idéalisation ou la dévalorisation immédiate de l'autre et les deux comportements, bien que différents, s'alternent rapidement. Pour la personne borderline, l'autre peut être bon et mauvais à la fois. Les relations sont souvent intenses, chaotiques et tumultueuses.
Quand ce trait trouve stabilité, les métiers oratoires (plaidoyer, conférence, avocat) lui offrent un terrain où sa forte résonance émotionnelle saura captiver, éveiller et convaincre.
En IRMf et spectroscopie, les patients présentant des troubles de personnalité borderline présentent une réduction de l'activation du cortex cingulaire antérieur lors de tâches d'inhibition Go/noGo, corrélée à des niveaux élevés d'impulsivité et à une réduction des niveaux de GABA cérébraux.
Le risque est alors grand que le partenaire, les parents ou les amis s'oublient et ne vivent plus que pour l'autre. Les professionnels parlent dans ce cas de relation de co-dépendance, par exemple, lorsque l'humeur des membres de l'entourage dépend exclusivement de l'état de la personne concernée.
Quand on est borderline, les médicaments peuvent aider mais ce n'est pas la panacée. Ils peuvent permettre de passer des caps difficiles. Le traitement psychothérapeutique est le traitement qu'il faut aux patients, avec un psychiatre ou un psychothérapeute qui connaît le traitement. Un borderline peut guérir.
Le trouble de la personnalité limite (borderline) se caractérise par une tendance constante à l'instabilité et l'hypersensibilité dans les relations interpersonnelles, l'instabilité au niveau de l'image de soi, des fluctuations d'humeur extrêmes, et l'impulsivité. Le diagnostic repose sur les critères cliniques.
Il vaut mieux dire les choses le plus honnêtement possible. "Si la personne a besoin de comprendre, ça vaut la peine d'exprimer les raisons. Pour la personne qui va les exprimer, c'est important qu'elle le fasse avec respect et bienveillance, en évitant de blâmer l'autre", insiste Marie-Soleil Cordeau.
La peur dévorante du rejet de Borderlines découle d'une terreur profonde que les gens dont ils sont proches les abandonneront. La peur de l'abandon pousse généralement les Borderlines à chercher la confirmation qu'elles comptent vraiment.
Dans la majorité des cas, le trouble de la personnalité limite se traite par la psychothérapie. Il est parfois approprié de combiner différents types de psychothérapies. Certaines personnes doivent aussi prendre des médicaments.
Prescription médicamenteuse : en consultation en parallèle avec un psychiatre, les médicaments peuvent être utiles lors des périodes de crise ou pour stabiliser l'humeur et la perte de contact avec la réalité. Il pourra être prescrit entre autre des anxiolytiques, des antidépresseurs, des thymorégulateurs.
En se gardant de juger ou de commenter ce qui a été dit, reformuler ce que l'on a entendu, ne jamais dire ce que l'on a compris ou cru comprendre, en veillant scrupuleusement à utiliser les mêmes mots que la personne. Demander à la personne de confirmer la reformulation.
Montrez votre amour à votre partenaire régulièrement, mais pas forcément quand il l'exige. Ne le condamnez pas en raison de son passé qui peut-être très chargé. Soyez là pour lui quand il a besoin de vous. N'essayez pas d'arrêter ou de modifier le comportement autodestructeur.
Des antipsychotiques de première génération (décanoate de flupenthixol, halopéridol, thiothixène) ; des antipsychotiques de deuxième génération (aripiprazole, olanzapine, ziprasidone), des stabilisateurs de l'humeur (carbamazépine, valproate de semi-sodium, lamotrigine, topiramate), des antidépresseurs (amitriptyline, ...
Le trouble de la personnalité borderline entraîne toutes sortes de symptômes très difficiles à vivre pour les personnes atteintes et leur entourage.
La RQTH permet aux travailleurs ayant une personnalité borderline de continuer de vivre sereinement au travail. Ces conditions peuvent être essentielles pour mener vers plus de sérénité et traverser une psychothérapie dans de bonnes conditions.