Il ne faut jamais négliger un calcul, car il peut être douloureux, grossir, mais pire encore, abimer ou détruire le rein. Les calculs rénaux étaient la première cause de destruction des reins au début du siècle.
Les calculs se forment et grossissent dans le rein. Ils peuvent aussi passer dans l'uretère, le canal qui relie le rein à la vessie. Tant que le diamètre du calcul urinaire ou rénal reste inférieur à 6 millimètres, il peut être éliminé naturellement dans les urines.
Leur taille peut atteindre plusieurs millimètres, parfois plus d'un centimètre. Leur composition chimique est variable. Une fois formé, un calcul peut migrer dans les voies urinaires et causer une crise de colique néphrétique (voir : « Symptômes »).
Les complications sont plutôt rares si les calculs sont bien soignés. Cependant, il peut arriver qu'en plus d'une obstruction d'un uretère par un calcul, une infection s'installe. Cela peut entraîner une infection sanguine (septicémie) qui nécessitera une intervention d'urgence.
Pour les calculs d'oxalate de calcium
- Limiter les aliments riches en oxalate: chocolat, épinards, poivre, rhubarbe, thé... -Eviter les excès de protides : ne pas consommer de viande ou de poisson plus d'une fois par jour. Ne pas manger trop de fromage et de légumes secs.
Des aliments riches en oxalate de calcium comme le chocolat, les fruits rouges, les fruits à coque mais aussi les asperges, les betteraves et les épinards, vont favoriser ces calculs, notamment chez les personnes chez qui il existe un déséquilibre de protéines urinaires.
Elle se manifeste par la production de calculs, qui sont des sortes de "cailloux", qui bloquent l'écoulement de l'urine des reins vers la vessie. Ce blocage provoque de violentes douleurs au niveau latéral de l'abdomen (région lombaire), appelées colique néphrétique.
Les symptômes peuvent comprendre de la douleur lorsque le malade essaie d'uriner, un besoin urgent d'uriner, le fait d'uriner plus souvent que d'habitude, la présence de sang dans l'urine, une urine trouble ou qui sent mauvais, de la nausée, des vomissements, de la fièvre et des frissons.
On peut ainsi dissoudre ces calculs en alcalinisant les urines. L'alcalinisation des urines peut s'obtenir en buvant de l'eau de Vichy ou en prenant un médicament à base d'acide citrique. Cependant cette alcalinisation agit lentement et il faut souvent plusieurs semaines pour dissoudre complètement un calcul.
La chirurgie n'est utilisée que pour les plus gros calculs rénaux, au-delà de 2 à 3 centimètres, qui sont de plus en plus rares.
"Le calcul rénal n'est pas douloureux. Quand il s'engage dans le canal du rein (l'uretère), le calcul bloque et empêche l'écoulement des urines. Du coup, les urines s'accumulent dans le rein qui se dilate, et c'est la dilatation qui fait mal. Ces douleurs sont d'ailleurs insupportables.
Les calculs rénaux (lithiases rénales) peuvent migrer dans les voies urinaires (uretères, vessie). Cette migration entraîne le plus souvent des douleurs intenses (coliques néphrétiques), nécessitant soulagement rapide et aide à l'élimination du calcul, en l'absence d'expulsion spontanée.
Qu'est-ce que c'est? Les calculs rénaux sont des pierres formées par des sels minéraux qui s'accumulent dans le rein. Leur taille est très variable, allant de quelques millimètres à plusieurs centimètres de diamètre. Les calculs rénaux apparaissent le plus fréquemment chez les personnes âgées entre 30 et 50 ans.
Les petits calculs rénaux sont souvent indolores.
Les calculs rénaux peuvent aussi causer de la nausée et des vomissements, un saignement dans l'urine, une fièvre, et de la douleur lors de l'émission de l'urine. Si l'écoulement urinaire est obstrué, le rein peut être rapidement endommagé.
Les alpha-bloquants comme traitement médical expulsif des calculs urétéraux.
Outre une alimentation inappropriée, le manque d'activité physique, la sédentarité, la prise de poids et le stress augmentent en effet le risque lithogène. Les autres raisons de la formation de calculs sont multiples. Dans environ 10 % des cas, les calculs résultent de maladies acquises.
Complications. La plus grave est la colique néphrétique fébrile. Cela traduit la mise sous pression d'urines infectées dans les cavités rénales. Les bactéries pénètrent dans la substance du rein, le parenchyme, on parle alors de pyélonéphrite sur obstacle.
Un calcul (ou lithiase) rénal à l'origine des coliques néphrétiques. Dans près de 80 % des cas, l'obstacle sur les voies urinaires est un calcul rénal (lithiase rénale). Une colique néphrétique peut plus rarement survenir en cas de malformation d'une voie urinaire, une compression de celle-ci par une tuméfaction...
L'eau du robinet, ou une eau en bouteille faiblement minéralisée (Évian, Volvic, eau de source...) fait parfaitement l'affaire. Lorsqu'il s'agit de calculs à base d'acide urique, une eau gazeuse riche en bicarbonates (Badoit, La Salvetat, Perrier...) diminuera l'acidité des urines et préviendra ainsi leur formation.
L'intervention dure un peu plus d'une heure et se déroule habituellement sous anesthésie générale ou sous anesthésie locorégionale. Le chirurgien, guidé par une caméra miniaturisée introduite par les voies naturelles par le canal de l'urètre, fragmente le calcul en fine poussière à l'aide de la source laser adaptée.
Le risque de calculs rénaux peut être réduit par la consommation de certains liquides. Bien que le café contienne de l'oxalate, à l'origine des calculs rénaux les plus fréquents, trois études de cohorte ont fait état d'une association entre la consommation de caféine et une diminution du risque de calculs rénaux.
Le thé noir en contient aussi mais dans une moindre mesure, et il apporte de l'eau, nécessaire pour éliminer les oxalates. On peut en boire sans excès, en évitant de le faire trop infuser ou en préférant le thé vert.
Les premiers gestes en cas de colique néphrétique
Vous pouvez également prendre un bain chaud ou laisser couler l'eau de la douche sur la zone. Buvez de l'eau normalement. Prenez un comprimé antalgique de type paracétamol ou anti-inflammatoires non stéroïdiens (sauf contre-indication) ou également du Spasfon°.