Un CSE est un organisme à but non lucratif, mais ce n'est pas une association « loi 1901 ».
Le CSE est doté de la personnalité civile et gère son patrimoine. Il est présidé par l'employeur, assisté éventuellement de trois collaborateurs qui ont voix consultative (ils peuvent participer au débat mais ne prennent pas part au vote).
Le Comité Social et Économique rassemblera en plus des missions du CE, les missions du CHSCT et des délégués du personnel. Le CSE sera donc garant de la santé, de la sécurité, mais aussi des conditions de travail des salariés.
L'employeur se doit de présider au CSE
En tant que membre de droit du comité social et économique, le chef d'établissement est chargé de présider ce comité. Cette responsabilité est la conséquence immédiate de ses fonctions de dirigeant et la délégation de pouvoir, en ce domaine, n'est pas une protection absolue.
Il est prévu la création d'un Comité Social et Economique par entreprise d'au moins 11 salariés. Il conserve la même dénomination, mais ses attributions sont différentes en fonction de la taille de l'entreprise, c'est-à-dire, de 11 à 49 salariés et les 50 et plus.
Mais quelles sont ses missions quotidiennes en tant que président ? Son premier engagement est sa légitimité à convoquer les membres du CSE pour organiser une réunion. Pendant les réunions, son rôle est de déterminer les ordres du jour, lancer et entretenir les débats, faciliter l'information et la consultation.
Ainsi, le CSE est une instance de représentation des intérêts du personnel. Il exerce un rôle prépondérant : en effet, il permet de faciliter le dialogue social entre l'employeur et les salariés au sein de l'entreprise.
Le CSE : obligatoire dans quelles entreprises ? Un comité social et économique (CSE) est mis en place dans les entreprises d'au moins 11 salariés. Sa mise en place n'est obligatoire que si l'effectif d'au moins 11 salariés est atteint pendant 12 mois consécutifs.
Qui vote ? Les élus titulaires et suppléants remplaçant un titulaire ont seuls le droit de vote, le président, sauf lorsqu'il consulte les membres élus en tant que délégation du personnel. Le président ne dispose ni d'un droit de veto ni d'un pouvoir particulier.
Par principe, les anciens membres sont responsables de l'arrêt du CE / CSE dans le sens que le Code du travail leur incombe la tâche de décider à la majorité des membres titulaires présents de la dévolution des biens du CE / CSE soit, au profit d'un autre CE, soit au profit d'associations d'intérêt général.
Le 22 février 1945, une ordonnance du gouvernement provisoire issu de la résistance et présidé par le Général DE GAULLE crée les comités d'entreprise.
Les obligations des élus du CSE
En effet, le CSE a pour devoir de transmettre les éventuelles plaintes ou requêtes d'une ou de plusieurs collaborateurs au niveau de la direction. En parallèle, le CSE a pour obligation de veiller à la santé et la sécurité de tous les salariés au sein de l'entreprise.
En principe, seuls les élus titulaires participent aux réunions. La présence du président, des représentants syndicaux et d'acteurs extérieurs dans certains cas précis est également requise.
Dans les entreprises de moins de 50 salariés, le CSE en tant que personne morale n'existe pas. De ce fait, il ne dispose d'aucun budget de fonctionnement. Cependant, l'employeur doit mettre à disposition les conditions matérielles à l'exercice des fonctions des élus : un local et un panneau d'affichage.
Le CSE étant une personne morale, il détient des droits mais aussi des obligations : des obligations contractuelles à l'égard de tiers et des obligations relatives au déroulement des activités proposées. De par sa personnalité morale, le CSE peut également voir sa responsabilité engagée, notamment en cas d'accident.
Le secrétaire du CSE est le garant de la communication du CSE vers ses différents interlocuteurs que ce soit les salariés, l'employeur, les élus titulaires et suppléants du CSE, ou les instances extérieures (inspection du travail, médecin du travail, etc.)
dans une entreprise de moins de 300 salariés, le délégué syndical est automatiquement représentant syndical au CSE. Lorsque le DS est élu au CSE, il doit faire un choix. En effet, le mandat de représentant syndical au CSE n'est pas compatible avec celui de membre élu au CSE.
Réunions ordinaires
L'employeur doit convoquer les membres du CSE au moins 1 fois par mois. Les réunions du CSE rassemblent l'employeur ou son représentant et les membres de la délégation du personnel. Les suppléants peuvent participer aux réunions en l'absence des titulaires.
L'employeur peut être représenté par des salariés extérieurs à l'entreprise. 1 Une interprétation stricte du code du travail sur le président du CSE…
Le budget du CSE
La loi ne prévoit pas de budget de fonctionnement pour les CSE des entreprises de moins de 50 salariés, ni d'un budget d'œuvres sociales. L'employeur n'est donc pas obligé de verser une contribution financière.
La mise en place du comité social et économique (CSE) est obligatoire dès que l'effectif atteint 11 salariés pendant 12 mois consécutifs. Ses attributions varient selon que l'entreprise compte plus ou moins de 50 salariés.
Dans les entreprises d'au moins 50 salariés, le CSE a pour mission d'assurer une expression collective des salariés permettant la prise en compte permanente de leurs intérêts dans les décisions relatives à la gestion et à l'évolution économique et financière de l'entreprise, à l'organisation du travail, à la formation ...
Être un membre actif du CSE vous donnera la possibilité d'accomplir de nombreuses tâches, dans différents domaines tels que : Les bases de la comptabilité Les mécanismes de restructuration. Les formes juridiques de l'entreprise, etc.
Le document unique d'évaluation des risques professionnels (DUERP) est obligatoire dans toutes les entreprises dès l'embauche du 1er salarié. L'employeur consigne dans ce document le résultat de l'évaluation des risques pour la santé et la sécurité auxquels peuvent être exposés les salariés.
Comment désigner le président du comité ? Contrairement aux autres membres du CSE qui sont élus par vote entre les employés, le président de ce comité est désigné par la législation. Par ailleurs, celle-ci stipule que c'est à l'employeur que revient la charge de présider cette instance.