Les personnes ayant un diabète ont la possibilité de demander la reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé. Ce statut ne concerne pas que le handicap visible, mais aussi toutes les maladies chroniques à l'origine de fatigue, d'effets indésirables liés au traitement ou d'arrêts de travail répétés...
Les métiers qui pourraient être accessibles (à moduler au cas par cas) Marin, Personnel Navigant Commercial (PNC), Police Nationale, Douanes (branche surveillance), Officiers des Haras Nationaux, métiers nécessitant un permis de conduire.
Une fatigue permanente
Le sucre ne peut plus assurer son rôle de source d'énergie chez le diabétique, il en résulte un état de fatigue intense même au repos. Cela résulte des hypoglycémies qui sont fréquentes. D'où l'importance de contrôler son taux de glycémie régulièrement lorsqu'on est diabétique.
Les sports d'endurance tels que la marche, la randonnée, la course à pied, le vélo ou la natation sont les plus conseillés car ils permettent un entraînement progressif. Le sport aura pour résultat de faire baisser immédiatement le taux de glycémie, car quand nous bougeons, nos muscles consomment du glucose.
Chez l'adulte, le niveau recommandé (entre 500 et 1000 MET) par semaine est atteint par au moins 150 minutes (soit 2,5 heures) de marche à 5 km/h (au moins) ou au moins 50 minutes de course à 10 km/h.
L'activité physique et diabète
Elle réduit d'environ 50% les risques de devenir diabétique de type 2 dans les 3 ans. Patients diabétiques : l'activité physique participe au traitement du diabète car elle contribue à faire baisser la glycémie et permet ainsi de mieux la contrôler.
✅ L'activité physique augmente la consommation de glucose par l'organisme : pendant une séance de sport, une marche, une heure de jardinage, les muscles consomment du glucose, faisant ainsi diminuer son taux dans le sang.
Les diabétiques peuvent en abuser : le citron leur sera d'une aide précieuse. Il est d'abord très riche en vitamine C. Par ailleurs, il a une action antifatigue grâce aux flavonoïdes (substances antioxydantes). Il permet aussi de réduire l'indice glycémique.
En clair, il faut plutôt consommer des aliments non raffinés, notamment les glucides, et manger un minimum de produits industriels. Au menu donc : légumes secs, oléagineux (amandes, etc.), huile d'olive, poissons, viandes maigres de préférence, oeufs, quelques produits laitiers, céréales complètes...
Diabète : aliments à éviter
Le riz rapide, la purée de pomme de terre, les frites (à consommer une fois par semaine au maximum), les chips, les plats cuisinés du commerce, les viennoiseries, pâtisseries et les céréales du petit déjeuner chocolatées ou au miel ou fourrées.
L'âge moyen au décès est de 79 ans, et est plus élevé chez les femmes que chez les hommes (81 vs 76 ans), comme en mortalité générale.
Si le glucose dans le sang demeure trop souvent élevé avec le temps, cela a un impact dommageable sur plusieurs organes du corps, principalement : les reins (néphropathie) les yeux (rétinopathie) le système neurologique (neuropathie)
De plus, la neuropathie périphérique est une des complications du diabète qui se traduit, entre autres, par une perte de sensibilité au froid. Les nerfs responsables de l'envoi au cerveau d'informations sur la température ne fonctionnent pas bien.
Le Diabète de Type 1 est reconnu comme un handicap par la MDPH (Maison des Personnes Handicapées). Ainsi, une personne avec diabète de type 1 est éligible à la RQTH (Reconnaissance en Qualité de Travailleur Handicapé), ce qui comptabilise les personnes avec diabète de type 1s dans le quota de 6%.
La CCAS souhaite aider les personnes reconnues atteintes d'une Affection de Longue Durée pour diabète de type 1, en leur proposant une prise en charge pour des consultations de diététique et/ou des soins de pédicurie.
Si le taux de sucre dans le sang se normalise, les personnes atteintes souffrent souvent d'une « déchirure » et ne peuvent se souvenir de leur comportement agressif, voire violent.
L'étude a mis en évidence trois principaux problèmes émotionnels causés par la vie avec le diabète : la dysphorie, l'anxiété et l'irritabilité. La dysphorie se manifeste par des sentiments d'insatisfaction, d'apathie, de perte d'intérêt, de malaise et de tristesse.
Le diabète de type 1, généralement appelé simplement diabète, était déjà identifié comme une affection associée à une « urine sucrée »: une glycémie élevée (hyperglycémie) conduit à la libération de sucre en excès dans l'urine, d'où provient l'expression « urine sucrée ».
Les aliments conseillés pour un diabétique
Viandes : pièce de bœuf à 5 % de matières grasses (steak haché, rosbif, bifteck…), filet mignon de porc, volaille sans peau, gibiers et abats.
Et pourquoi pas « à l'eau de coco (celles dont les marques sont sans arôme ni additifs et dont la teneur en sucre est très faible) ». Un verre d'eau indispensable !
La glycémie d'une personne qui n'est pas atteinte du diabète se situe entre 3,5 mmol/L et 7,8 mmol/L,en fonction du moment où il a mangé pour la dernière fois. On diagnostique le diabète lorsque la glycémie dépasse 11 mmol/L. Les personnes atteintes du diabète de type 1 ont des valeurs cibles de glycémie.
Voici quelques causes de l'hypoglycémie nocturne: Une dose d'insuline trop élevée au coucher. Un problème relié à votre technique d'injection de l'insuline. Une consommation de glucides plus faible qu'à l'habitude au souper ou durant la soirée.
- Marchez 30 minutes par jour vous aidera à mieux métaboliser les sucres. - Mangez davantage de légumes, fruits, céréales complètes ou semi-complètes et légumineuses (lentilles, pois, fèves…). Leur index et charge glycémiques** sont plus faibles que ceux des aliments raffinés.
Une hyperglycémie est caractérisée par une glycémie supérieure à 6,1 mmol/l ou 1,10 g/l), mesuré à jeun. Cette hyperglycémie peut être transitoire ou chronique. Lorsque la glycémie à jeun est supérieure à 7 mmol/l (1,26 g/l), le diagnostic de diabète est porté.