Après éradication de Helicobacter pylori (EHP), le taux de récidive de l'infection varie de 2 à 25 % selon les séries d'origine géographique différente. Il persiste toujours un flou entre reprise de l'infection ancienne (fausse éradication) et récidive vraie avec une nouvelle souche de la bactérie.
En raison du risque d'échec du traitement (10 à 20 % des cas), un test de contrôle est indispensable pour vérifier si la bactérie a bien été éliminée. Il peut être effectué à compter d'un mois après la fin du traitement. L'examen recommandé est le test respiratoire à l'urée marquée.
Elle peut aussi revenir régulièrement et évoluer sur plusieurs années. Généralement sans gravité, la gastrite peut être provoquée par l'alcool, des médicaments ou encore une bactérie qui survit à l'acidité de l'estomac, l'Helicobacter pylori.
"Actuellement on dispose de deux possibilités : soit un traitement avec un antisécrétoire plus deux antibiotiques, soit on a recours à un nouveau traitement comportant du bismuth. Il s'agit d'une quadrithérapie bismuthée qui permet d'avoir un meilleur taux d'éradication que celui avec les traitements habituels."
Helicobacter pylori est-il dangereux pour la santé ? Oui, même si dans une grande majorité de cas, l'infection est silencieuse et n'entraîne pas de complication. En effet, Helicobacter pylori peut être la cause de maladies de l'estomac qui peuvent se révéler plusieurs année après l'infestation.
Helicobacter pylori est une bactérie, il faut donc la traiter avec une association d'antibiotiques,accompagnée d'un médicament pour lutter contre l'acidité gastrique pendant toute la durée du traitement (4). On effectue par la suite un test de contrôle pour vérifier que la bactérie a bien disparu de l'estomac.
Celui-ci puise alors dans les ressources de l'organisme pour lutter contre l'infection et tenter de maintenir la population de Helicobacter pylori au seuil le plus bas. Il est donc possible de ressentir une fatigue inhabituelle, pouvant devenir fatigue chronique, accompagnée d'éventuels épisodes de somnolence.
La majorité des personnes atteintes d'une infection à H. pylori ne présentent pas de symptômes ou de problèmes de santé liés à la bactérie. Certaines personnes dont l'infection est chronique éprouvent des symptômes, comme une douleur à l'estomac, des nausées ou des vomissements.
H. pylori se propage par de la nourriture qui n'a pas été lavée ou cuite correctement. Il est également possible d'être contaminé en buvant de l'eau provenant d'une source souillée. La bactérie peut se transmettre par contact direct avec la salive ou les selles d'une personne contaminée.
Pylori. Une alimentation riche en aliments de source végétale non transformés (fruits, légumes, grains entiers, noix, graines et légumineuses) est associée à une diminution du risque de H.
Les produits laitiers
Contrairement aux idées reçues, certains produits laitiers n'empêchent pas une bonne digestion et permettent alors d'éviter les brûlures d'estomac. Les yaourts et les fromages à pâte cuite (gruyère, emmental, cantal, …) sont généralement bien tolérés.
Chez l'homme, une étude a montré que les personnes présentant un taux élevé de vitamine C dans leur organisme étaient moins sujettes à la contamination par la bactérie. La consommation d'aliments riches en vitamine C (poivrons, kiwi, fruits rouges, etc.) pourrait ainsi assurer une protection contre cette bactérie.
Pouvoir pathogène d'Hélicobacter Pylori
Hélicobacter pylori, la bactérie responsable de gastrites (une inflammation de la paroi de l'estomac) et d'ulcères digestifs, est le premier facteur environnemental susceptible de favoriser des cancers gastriques.
Certaines études semblent suggérer un lien entre ce micro-organisme et les variations de poids. H. pylori favoriserait l'amaigrissement, tandis que son élimination aurait tendance à faire grossir.
Est-ce que l'Helicobacter pylori est contagieux ? Oui, Helicobacter pylori est une bactérie contagieuse. Sa transmission se fait essentiellement par une transmission directe de personne à personne, par voie oro-orale, gastro-orale ou oro-fécale (contamination par la salive, les vomissements ou les selles).
Le test par sérodiagnostic (sérodiagnostic, diagnostic sérologique) consiste à rechercher dans le sang la présence d'anticorps contre Helicobacter pylori. La présence de la bactérie est très peu probable lorsque la recherche d'anticorps est négative.
Les auteurs rappellent que le traitement standard des infections à H. pylori combine plusieurs antibiotiques et un agent anti-acidité afin que les antibiotiques puissent fonctionner.
PYLERA contient du lactose qui est un type de sucre. Si votre médecin vous a informé(e) d'une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament.
Le symptôme le plus fréquent de la prolifération bactérienne dans l'intestin grêle est le ballonnement. Parmi les autres symptômes, on peut citer une gêne abdominale, une diarrhée. (Voir aussi Diarrhée chez l'enfant) La seule fréquence des selles n'est pas une caractéristique suffisante...
Conclusion. Le PYLERA est très efficace chez les patients en échec du traitement de première intention par l'association OAC de l'infection par HP.
Antioxydants. Certaines études ont démontré que les aliments riches en antioxydants, et plus particulièrement en flavonoïdes, seraient en mesure de ralentir la croissance d'H. Pylori, bactérie responsable de la majorité des gastrites et des ulcères gastriques.
La gastrite aiguë ne dure de quelques jours à quelques semaines tandis que la gastrite chronique dure plusieurs semaines ou mois. En cas de gastrite persistante et chronique, le médecin prescrit généralement des médicaments, tels que : Des bloqueurs H2 : réduisent la production d'acide gastrique.
Un ulcère gastroduodénal peut causer une douleur au niveau de l'épigastre (haut et milieu de l' abdomen ). Localisée dans cette partie du corps, elle ressemble à une crampe ou à une sensation de faim douloureuse, et survient une à trois heures après un repas. Cette douleur épigastrique peut également survenir la nuit.