Les symptômes sont une vive douleur pelvienne, d'apparition soudaine, et des nausées. Cette situation est une urgence et nécessite une prise en charge immédiate au bloc opératoire. Les kystes ovariens peuvent aussi se rompre et provoquer un saignement intrapéritonéal causant une douleur pelvienne.
Que faire si le kyste se rompt ? Si le kyste se rompt, éclate, se tord ou saigne, un traitement contre la douleur de type ibuprofène peut être proposé. Des analgésiques plus puissants, comme la morphine, sont parfois nécessaires. Et une intervention chirurgicale est nécessaire.
Les kystes non cancéreux de la vulve sont causés par un blocage dans les canaux ou les glandes de la région vulvaire. Le kyste de Bartholin est le type le plus courant de kyste de la vulve. Il apparaît habituellement sous la forme d'une masse indolore à côté de l'orifice vaginal, près de l'anus.
Symptômes et douleurs
Des douleurs dans le bas du ventre, notamment une pesanteur ressentie d'un seul côté, peuvent également apparaître. Des douleurs qui peuvent devenir beaucoup plus intenses et brutales si le kyste provoque une torsion de l'ovaire ou s'il se rompt.
L'hémorragie intra-kystique
Ce type de saignement s'observe souvent dans les kystes fonctionnels. La douleur de la région pelvienne est intense. L'échographie abdomino-pelvienne permet de confirmer sa présence.
les kystes muqueux ; les cystadénomes séreux ou mucineux proviennent du tissu ovarien ; les kystes liés à l'endométriose (endométriomes) dont le contenu est hémorragique (ces kystes contiennent du sang).
Les kystes de la peau sont habituellement sans douleur. Si le kyste crève et s'infecte, il peut devenir enflé et douloureux, prendre une apparence rougeâtre et devenir sensible au toucher.
Un kyste infecté peut se rompre spontanément pour laisser s'écouler le sébum qu'il contient. En cas d'infection, un traitement antibiotique (par voie orale ou locale) doit être mis en place avant un retrait chirurgical du kyste.
Dans l'immense majorité des cas, le kyste n'est pas dangereux et son préjudice est purement esthétique. Cependant, il est normal de s'inquiéter lorsqu'une bosse ou un renflement apparaît de manière inexpliquée sur la peau, dans les seins ou ailleurs sur le corps.
Le kyste pilonidal est généralement asymptomatique et bénin en l'absence d'infection. Dès les premiers signes d'infection – douleur, durcissement de la peau, présence de pus ou de sang, fièvre - il est recommandé de consulter un médecin.
Les kystes peuvent éclater si la cavité est perforée. Dans ce cas, le liquide va se vider. « Sur la peau, on essuie, mais dans le cas d'un kyste ovarien, le liquide va se répandre dans la cavité abdominale et ça peut causer des douleurs importantes. Ça peut même entraîner une hémorragie interne », conclut-il.
Ils sont douloureux et ont tendance à retarder les règles. Pendant celles-ci, ils régressent mais peuvent récidiver lors des cycles suivants. Certains kystes ovariens dits organiques sont permanents et ne disparaissent pas avec une contraception orale.
Quels sont les signes d'alerte ? Parfois les femmes ayant un kyste ovarien ont des douleurs dans le bas-ventre. Vous pourrez aussi ressentir une simple gêne ou une pesanteur. Des saignements peuvent survenir entre les règles.
Par ailleurs, le fait de présenter un kyste sur un organe augmente le risque de développer un cancer au niveau de ce même organe. En effet, quoique bénins, les kystes peuvent être le siège de départ de certaines tumeurs malignes, notamment les kystes du pancréas ou de l'ovaire, bien que cela reste rare.
Traitement : enlever le kyste ou pas
Si la taille du kyste devient trop importante et que la gêne occasionnée est conséquente, on procédera parfois à l'ablation du kyste par voie chirurgicale. Cette intervention est assez bénigne. En cas de bartholinite, un traitement antibiotique sera mis en place.
Les symptômes sont une vive douleur pelvienne, d'apparition soudaine, et des nausées. Cette situation est une urgence et nécessite une prise en charge immédiate au bloc opératoire. Les kystes ovariens peuvent aussi se rompre et provoquer un saignement intrapéritonéal causant une douleur pelvienne.
Les principaux symptômes du cancer de l'ovaire
Gonflement abdominal. Douleurs abdominales ou pelviennes. Difficulté à manger ou se sentir rassasié rapidement en mangeant. Sentiment constant de besoin d'uriner.
Les symptômes caractéristiques du cancer de l'ovaire
Les troubles gynécologiques : perturbation des règles, saignements ou pertes vaginales anormales, tensions dans les seins... ; Les perturbations locales liées à la masse tumorale : les douleurs pelviennes, abdominales, les lombalgies, les envies urgentes d'uriner...
Plusieurs facteurs peuvent être à l'origine de la formation d'un kyste. Anomalie héréditaire (exemple : polykystose rénale), infection, tumeur, inflammation chronique ou encore usure du tissu corporel sont à titre d'exemple des causes probables récurrentes.
Au cours de leur vie, 5 à 7% des femmes développent un kyste ovarien, soit à l'ovaire droit, soit à l'ovaire gauche, parfois sur les deux côtés. S'ils sont le plus souvent bénins, ils peuvent cependant occasionner de vives douleurs dans le bas ventre, entre autres.
Même s'ils sont douloureux, ces kystes ne doivent pas être opérés. Ils disparaissent spontanément en deux ou trois mois. C'est l'échographie qui montrera leur disparition. Si ces kystes surviennent très fréquemment, on peut proposer à la femme de prendre une pilule afin de bloquer l'ovulation et d'éviter ces ennuis.
L'échographie endovaginale
L'échographie est un examen central pour orienter le diagnostic de cancer de l'ovaire. Elle est généralement réalisée par voie endovaginale : la sonde est introduite dans le vagin. Elle permet de visualiser un éventuel kyste dans un ovaire ou dans les deux et d'en préciser la nature.
La réponse de l'expert
Habituellement un kyste ovarien n'empêche pas une grossesse. Il faut parfois compter plus d'un an pour mettre une grossesse en route, sachant que chaque mois, il n'y a qu'une chance sur 4 environ de débuter une grossesse, même quand on a des relations sexuelles régulières.