Dans 70 à 80 % des cas, les mélanomes se présentent sous la forme de taches qui ressemblent à un grain de beauté, d'apparition récente et de couleur noirâtre. En général, les mélanomes ne provoquent ni démangeaisons, ni saignements, ni douleur.
Le mélanome se manifeste le plus souvent par l'apparition d'une tache de couleur brun foncé ou noire sur la peau. Le diagnostic est confirmé par l'analyse anatomopathologique. Si le mélanome est détecté précocement, son pronostic est meilleur.
Vous pourriez ressentir des symptômes tels que la fatigue, des douleurs, la dépression et de l'anxiété. Ces symptômes liés à la maladie peuvent être gérés. De nombreux traitements sont disponibles à cette fin.
En cas de tache suspecte, un dermatologue procède à un examen de l'ensemble de la peau, puis de la lésion à l'aide d'un dermatoscope. Si la suspicion se confirme, cette lésion est retirée sous anesthésie locale puis examinée au microscope. C'est l'examen anatomopathologique qui permet de poser le diagnostic.
Dans plus de 90 % des cas, un mélanome se situe au niveau de la peau. Dans de rares cas il peut se développer dans d'autres parties du corps où se trouvent aussi des mélanocytes (yeux, bouche, vagin, anus et dessous des ongles).
Le mélanome est en général Asymétrique, il a des Bords irréguliers, encochés, polycycliques, une Couleur inhomogène, allant du brun clair au noir foncé, un Diamètre en général supérieur à 6 mm et il Evolue au fil du temps, changeant d'aspect, de taille, de couleur et parfois d'épaisseur.
Le mélanome nodulaire
Le type de mélanome le plus agressif. Il représente 10 à 15 % de tous les cas. La tumeur se développe plus profondément dans la peau plus rapidement que les autres types et se trouve le plus souvent sur le torse, les jambes et les bras, ainsi que sur le cuir chevelu chez les hommes plus âgés.
Détecté à un stade peu développé, le mélanome peut la plupart du temps être guéri. La prévention et la surveillance de sa peau sont donc primordiaux. Selon l'Institut National du CAncer, 70 % des mélanomes sont liés à des expositions excessives au soleil.
Ce sont des tumeurs non cancéreuses (bénignes). Mais dans certains cas, les changements qui affectent les mélanocytes peuvent engendrer un mélanome. Un changement de la couleur, de la taille ou de la forme d'un grain de beauté est généralement le premier signe de la présence d'un mélanome.
Survie relative
La survie à la plupart des cancers de la peau autres que le mélanome est excellente. La survie relative après 5 ans pour le CBC est de 100 %.
Il faut donc consulter un médecin si, sur votre peau, apparaît une tache brune qui grossit rapidement (les mélanomes ont un diamètre souvent supérieur à 6 mm), de couleur non homogène (mélangeant du noir, marron, rose...) à bords irréguliers, et d'aspect asymétrique.
Le symptôme le plus fréquent des métastases osseuses est la douleur aux os. C'est aussi le symptôme qui survient habituellement en premier. La douleur osseuse peut être intermittente (aller et venir) comme elle peut être continue. Elle a tendance à s'aggraver la nuit.
L'exposition solaire, notamment pendant l'enfance, des facteurs héréditaires, de nombreux naevi et les peaux claires sont des facteurs associés à un plus grand risque de mélanome. Le terme mélanome malin est en réalité un pléonasme, car le mélanome n'est jamais bénin.
Mélanonychie : une modification de couleur de l'ongle
La modification de couleur d'un ongle peut être le signe d'affections diverses. Dans le cas de la mélanonychie, des taches et bandes brunes et noires apparaissent sur le lit de l'ongle.
Les tâches et les nodules peuvent être douloureux, squameux et assortis d'une plaie. Les symptômes sont souvent causés par une exposition prolongée au soleil et sont plus fréquents sur les peaux claires.
Une surveillance des taches brunes est nécessaire. Si elles semblent évoluer (augmentation de taille, changement de couleur, saignements, grossissement, etc…) il est important de consulter un spécialiste car il peut s'agir des symptômes de développement d'un mélanome (voir notre fiche « Cancer de la peau »).
On fait souvent une BGS quand le mélanome a plus de 1 mm d'épaisseur. On y a recours seulement si le médecin ne sent pas au toucher que les ganglions sont enflés et si les résultats d'une biopsie ganglionnaire ou d'examens d'imagerie révèlent que les ganglions lymphatiques ne contiennent pas de cellules cancéreuses.
Les métastases du cancer de la peau
Par voie lymphatique, les cellules tumorales atteignent les ganglions lymphatiques du cou, des aisselles ou de l'aine (en fonction de la localisation de la tumeur initiale) et s'y multiplient pour donner naissance à des métastases ganglionnaires.
Métastases : les signaux d'alerte
Métastases tumorales (au cerveau) : nausées, vomissements, vertiges, troubles de la concentration. Métastases pulmonaires (aux poumons) : toux persistante, essoufflement, gêne respiratoire. Métastases osseuses : douleurs.
Si le mélanome est dépisté et éliminé rapidement, avant qu'il ne pénètre sous la peau, les chances de guérison sont de près de 100 %. Si le mélanome s'est disséminé de façon horizontale (sur la surface de la peau), le pronostic reste très favorable dans la mesure où il n'a pas pénétré en profondeur, sous la peau.
Elles apparaissent sous forme de croûtes rouges ou brunes, plus ou moins épaisses. Des lésions qui doivent inciter à consulter un médecin. Si vous suspectez une lésion mélanocytaire sur votre peau ou des lésions caractéristiques d'un carcinome, consultez votre médecin traitant au plus vite.
Pour les carcinomes basocellulaires, il n'y a pas de métastase. En revanche, le mélanome se développe à partir des mélanocytes. C'est un cancer beaucoup plus grave parce qu'il peut métastaser à différents organes.
Un cancer du poumon ou de la prostate peuvent provoquer des douleurs nociceptives au niveau du dos en cas de métastases vertébrales. La tumeur peut siéger au niveau d'un nerf. Elle occasionne des douleurs neuropathiques.
Les sièges de métastases à distance les plus courants sont les os, le cerveau, le foie et les poumons. Les cellules cancéreuses peuvent aussi se propager à la membrane qui recouvre les poumons (plèvre) et provoquer un épanchement pleural malin, ou bien se propager au péritoine, ce qui engendre alors une ascite maligne.
On utilise le PET Scan pour déceler les tumeurs malignes et leurs métastases, et surveiller leur évolution.