Des scientifiques se sont aperçus qu'un trou noir situé dans un système binaire tourne curieusement sur lui-même. Son axe de rotation est incliné de plus de 40 degrés. C'est comme si le trou noir tournait sur le côté.
Les trous noirs se déplacent dans l'univers, tout comme les galaxies, les étoiles, les nébuleuses etc. L'Univers, loin d'être statique, est en évolution de même que les objets individuels qui le composent.
Ainsi, à partir des 5 points qu'ils ont calculés, pour des spins allant de 0,4 à 0,9, les chercheurs peuvent déterminer la valeur de la vitesse maximale que peut atteindre le trou noir résultant d'une fusion de deux trous noirs de spin maximal. Elle vaut : 28 562 ± 342 km. s-1.
Où va ce qui entre dans un trou noir ? La matière qui entre dans le trou noir se retrouverait comprimée dans un même point central, une singularité gravitationnelle. Nos conceptions du temps et de l'espace s'effondrent dans cette singularité.
Le temps que met un trou noir à s'évaporer est proportionnel au cube de sa masse initiale. Pour un trou noir d'une masse solaire, c'est une durée inobservable, 1064 ans. Un trou noir de 1012 kilogrammes s'évaporerait en quelque 1010 années, soit à peu près l'âge de l'Univers.
Plus un trou noir est massif, plus il est froid. Les trous noirs stellaires sont très froids : leur température s'approche du zéro absolu (0 kelvin ou −273,15 degrés Celsius).
En pratique, le trou noir rayonne aussi des gravitons, voire des neutrinos (si leur masse est suffisamment faible) en plus des photons. Vers la fin de sa vie, quand sa température atteint le domaine du gigaélectronvolt, il peut rayonner des quarks, des muons voire d'autres particules pour l'heure inconnues.
En théorie, rien ne peut s'échapper d'un trou noir, pas même la lumière. De fait, un trou noir comporte plusieurs couches. On trouve d'abord l'horizon des événements, connu sous le nom de point de non-retour, puis le disque d'accrétion.
Les trous noirs jouent aujourd'hui un rôle crucial non seulement en astrophysique mais aussi en physique des particules, et en particulier dans les théories essayant d'unifier la relativité générale et la physique quantique.
Théoriquement, les trous blancs sont l'exact opposé des trous noirs, c'est-à-dire qu'ils ne font qu'expulser l'information et la matière, quand les trous noirs ne font que l'absorber. C'est pour cela qu'on les surnomme parfois « fontaines blanches ».
La matière ralentit le temps, il s'écoule plus lentement dans un champ gravitationnel fort. Si l'intensité du champ gravitationnel autour d'un trou noir est énorme, ses variations avec la distance au centre le sont également, d'où le nom de spaghettification ou force de marée.
– C'est cet effet de dilatation du temps gravitationnelle qui est poussé à l'extrême au voisinage des trous noirs, de telle sorte que, du point de vue d'un observateur distant, le temps semble s'y arrêter complètement.
Le trou noir M87* a une masse de l'ordre de 6,5 × 109 masses solaires et un rayon de 19 milliards de kilomètres ; son diamètre est donc de 38 milliards de kilomètres, ou 35 heures-lumière ; comme il est situé à 53,5 millions d'années-lumière de la Terre, son diamètre apparent serait de 15,5 μas (microsecondes d'arc).
Au centre d'un trou noir se situe une région dans laquelle le champ gravitationnel et certaines distorsions de l'espace-temps (on parle plutôt de courbure de l'espace-temps) divergent à l'infini, quel que soit le changement de coordonnées. Cette région s'appelle une singularité gravitationnelle.
Les trous de ver sont des incontournables des films de science-fiction, permettant aux voyageurs de l'espace de se déplacer entre deux points extrêmement éloignés de l'univers. Mais, en théorie, il est impossible de traverser un trou de ver sans invoquer des effets « exotiques » tels que le voyage dans le temps.
Grâce au télescope Hubble, un trou noir vient d'être découvert à quelques encablures de notre planète après douze années de recherche. Situé à seulement 6.000 années-lumière de la Terre, il a été repéré au cœur de Messier 4, un amas globulaire dans la constellation du Scorpion.
L'énergie noire compterait pour plus de 68% du total masse-énergie de l'Univers (avec environ 5% de matière ordinaire sous forme d'astres, de gaz et de poussière, et 26% de matière noire, un autre mystère).
Jusqu'à présent, le trou noir le plus proche de notre monde connu de la communauté scientifique était à environ 3 000 années-lumière de notre planète bleue, dans la constellation de Monoceros. Ce nouvel objet se trouve à la moitié, à 1 600 années-lumière, dans la constellation d'Ophiuchus de la Voie lactée.
La plus grande masse estimée directement. Trou noir de la galaxie centrale d'Abell 2199, reconnue pour son jet relativiste d'une longueur de l'ordre de 105 années-lumière. Les estimations varient de 1 à 30 milliards de M☉. Les estimations montent jusqu'à 100 milliards de M☉.
Étonnamment, ils ne le sont pas! À l'intérieur des trous noirs et autour d'eux, le champ gravitationnel est tellement puissant que rien ne parvient à s'échapper, ni même la lumière. Cela signifie que les trous noirs n'émettent aucune onde lumineuse et n'ont donc aucune couleur.
Une récente mission de la NASA a repéré un trou noir supermassif dont le jet hautement énergétique est dirigé directement vers la Terre : Markarian 421. Néanmoins, il n'y a pas lieu de s'inquiéter pour l'instant. Cet événement cosmique impressionnant se trouve à près de 400 millions d'années-lumière de la Terre.
Un trou blanc, aussi appelé fontaine blanche, est un objet théorique susceptible d'exister au sens où il peut être décrit par les lois de la relativité générale, mais dont l'existence dans l'Univers est considérée comme hautement spéculative.
Finalement, des trous noirs isolés peuvent être détectés au moyen de l'effet de «lentille gravitationnelle». Les objets massifs dévient en effet la lumière. Si un trou noir passe exactement sur la ligne qui relie un observateur et une étoile lointaine, l'étoile apparaîtra soudainement plus brillante.
Par rapport à un observateur situé loin du trou noir, tous les phénomènes se passant à proximité du trou noir semblent se dérouler plus lentement. Une horloge avancerait à un rythme plus lent. En quelque sorte, donc, les trous noirs ralentissent le temps.
N'inporte quel trou noir a un volume égal à ZÉRO. Mathématiquement, un trou noir est un miniscule point invisible qui ne contient rien du tout, sa superficie est égale à ZÉRO, cette singularité annihile le temps et l'espace à l'intérieur de ce point, le temps et l'espace s'arrêtent d'exister, ils disparaissent.