Le fait de répéter va inciter votre enfant à enregistrer ce que vous lui avez dit, et vous assure qu'il a bien compris ce que vous attendez de lui. Parfois, on pense avoir été très clair et en fait, notre enfant n'a pas bien compris la demande. Alors soyez descriptif et précis et demandez-lui de répéter.
Proposez à votre enfant de répondre d'une autre manière au besoin qu'il manifeste par son comportement inapproprié. Par exemple, s'il saute sur le fauteuil, dites-lui : « Je vois que tu as envie de bouger, tu peux sauter comme une grenouille par-dessus ces coussins par terre. » Il sera alors plus enclin à vous écouter.
Par moments, un enfant peut avoir l'impression qu'on ne l'écoute pas. Prenez le temps d'écouter ses avis, de le laisser donner son opinion et de considérer celle-ci. Remarquez ses champs d'intérêt ainsi que ses besoins et intervenez en ce sens.
L'état émotionnel de l'enfant cause souvent une incapacité à écouter. S'il est en état de stress, c'est l'amygdale du cerveau qui est aux commandes. La partie préfrontale étant déconnectée, l'enfant ne pas nous entendre.
Un enfant en manque de câlins ou de discussions peut manifester son insécurité par de l'irritation, le refus de ce qu'on lui propose, un peu comme un amoureux déçu. Par leur désobéissance, ceratins assurent un contrôle parental permanent, inquiets de l'amour qu'on leur porte.
Posez les choses clairement, soyez ferme, haussez un peu le ton, mais ne criez pas. Expliquez-lui aussi pourquoi vous refusez : « Tu risques de te faire mal », « C'est un endroit dangereux »… Si la colère monte, passez le relais à l'autre parent.
Parler avec tendresse et empathie, cela baisse le niveau de stress du parent et de l'enfant. Puis enchainer, en pratiquant l'écoute, avec un petit peu d'explication. Se dire que c'est un mauvais moment à passer et que l'enfant va forcément finir par se calmer afin de pouvoir en reparler avec lui tranquillement.
Félicitez votre enfant quand il écoute bien et a envie de vous faire plaisir. Créez des « surprises » quand vous parlez avec Paul pour capter son attention, utilisez des voix différentes, un vocabulaire peu habituel, racontez une petite histoire, à vous de trouver des moyens de capter son attention.
Pour conserver votre autorité, vous pouvez vous imposer des délais. Par exemple, attendez une dizaine de minutes avant de réagir. Parfois, ces 10 min suffiront à le calmer. À noter : il n'est pas indispensable de prendre systématiquement bébé quand il pleure, surtout s'il va bien et qu'il n'est pas malade.
Posez-lui des questions pour essayer de comprendre ce qui s'est passé dans sa tête juste avant, pourquoi il a fait telle bêtise". Montrez-lui que vous avez confiance dans ses facultés à trouver des solutions pour améliorer les choses : "A ton avis, que pourrais-tu plutôt faire la prochaine fois pour éviter cela ?".
Quand un enfant ne suit pas une consigne, on en vient rapidement à la conclusion qu'il agit par opposition ou par mauvaise volonté. Il peut en effet arriver que l'enfant s'oppose à la consigne, car il n'a pas les mêmes priorités que l'adulte.
Se faire obéir calmement, mais fermement
S'il est vrai qu'il est important d'être à l'écoute pour comprendre ce NON, il ne faut pas se laisser manipuler et il faut avant tout être capable de se faire obéir. Il ne s'agit pas de crier à tout va, mais plutôt de trouver le ton juste, pour imposer votre décision.
Un enfant hypersensible est souvent envahi par ses émotions et réagit fortement à différentes situations.
On propose généralement, dans les livres et les formations sur l'opposition, des systèmes de récompense ou l'utilisation des mesures punitives afin de « casser » leur comportement.
L'adolescent commence à avoir des opinions distinctes de celles de ses parents, et ne veut pas toujours suivre le chemin qu'ils ont tracé pour lui. L'adolescent veut aussi se montrer capable de faire les choses par lui-même de façon autonome.
C'est un moyen d'apprendre.
Leur cerveau comme leur corps sont en plein développement. Certaines fois, les enfants qui testent les limites ont du mal à contrôler leurs émotions, leurs gestes et leurs réactions.
Faire preuve d'autorité pour mieux s'affirmer, c'est vous permettre d'être vous-même face à l'autre. Il s'agit également de se faire respecter, et d'imposer ses vues lorsque la situation l'exige. Ne vous laissez plus faire : être autoritaire de temps en temps, quand c'est justifié, ne fera pas de vous un tyran !
Mais alors, pourquoi votre enfant ne parle pas ? Il existe plusieurs raisons possibles au déclenchement d'un mutisme sélectif chez votre enfant. La première cause, également la plus évidente, est un changement des habitudes de l'enfant, un bouleversement important, qui peut être un choc psychologique pour celui-ci.
Cette « crise des deux ans », qui se caractérise par de (grosses) colères à répétition et des sauts d'humeur, est souvent difficile à gérer par les jeunes parents, notamment pendant les repas du soir de votre enfant. Vous êtes concerné par cette situation ?
Expliquez votre décision. Dites, par exemple : « Non, on ne peut pas aller au parc parce que c'est l'heure du souper et qu'ensuite il va être trop tard. » Votre enfant acceptera mieux votre refus s'il le comprend. Trouvez avec votre enfant une autre solution ou offrez-lui un choix pour l'aider à accepter un refus.
Pourquoi fait-il ça ? Il arrive à l'âge où il prend conscience de son individualité, il sait qu'il ne pense pas toujours comme ses parents ou comme les autres adultes, il cherche à former sa propre personnalité en vous montrant qu'il ne suit pas vos règles.