La sage-femme assure le suivi gynécologique de la femme en bonne santé et l'oriente vers un médecin lorsqu'elle dépiste une pathologie. De consultation en consultation, vous pourrez aborder avec elle toute question concernant la sexualité, la contraception, les infections sexuellement transmissibles.
"Oui, le suivi gynécologique effectué par une sage-femme est identique à celui effectué par un gynécologue, dans la mesure où il s'agit d'une femme en bonne santé.
Les sages-femmes peuvent assurer le suivi complet des grossesses normales en pratiquant tous les examens prénataux, y compris le premier. En outre, elles sont habilitées à pratiquer l'examen postnatal à la condition d'adresser la femme à un médecin en cas de situation pathologique constatée.
La·le sage-femme est tout à fait apte à assurer le suivi de femmes, à condition que celles-ci soient en bonne santé. Si une pathologie est diagnostiquée, le·la gynécologue-obstétricien·ne devient l'unique spécialiste de santé compétent·e car seul·e spécialiste des pathologies gynécologiques et mammaires.
La sage-femme assure la surveillance et le suivi médical de la grossesse. Elle peut réaliser des séances de préparation à la naissance et à la parentalité.
Consultation gynécologique de la femme en bonne santé
La sage-femme réalise un examen clinique et procède à des dépistages (frottis du col, examen des seins…).
Que vous soyez enceinte ou non, vous pouvez consulter une sage-femme. Si vous êtes en bonne santé, elle peut vous accompagner pour votre suivi gynécologique et votre contraception, pendant toute votre grossesse et après votre accouchement. Elle peut vous prescrire les examens et les médicaments dont vous avez besoin.
Vous pouvez consulter une sage-femme pour des questions gynécologiques ou pour vous accompagner dans votre grossesse.
Le frottis se réalise chez un gynécologue ou une sage-femme et détecte les conséquences d'un virus transmis par voie sexuelle : le papillomavirus.
Quand consulter ? La première consultation a le plus souvent lieu au début de l'activité sexuelle, en vue de la prescription d'une contraception. Puis, le suivi doit perdurer toute la vie, à raison d'au moins une visite par an.
L'échographie pelvienne peut-être aussi bien réalisée par un-e gynécologue, une sage-femme ou dans un cabinet de radiologie.
Bon à savoir : Les sages-femmes conventionnées ont l'obligation de tarifer leur consultation au prix de 23€. Dans le cas des sages-femmes non conventionnées, les honoraires sont libres. Le coût d'une consultation peut alors facilement monter à 40€.
L'examen clinique gynécologique et mammaire est conseillé annuellement. Les frottis cervico-vaginaux seront répétés tous les 3 ans jusqu'à 65 ans ; de même la mammographie est pratiquée tous les 2 ans de 50 à 74 ans et un dépistage du cancer du colon par hémocult II® tous les deux ans, jusqu'à 74 ans.
Pas besoin de s'épiler, pour voir un·e gynécologue. Les poils font partie intégrante tes organes génitaux, elles et ils y sont tout à fait habitué·e·s.
des règles plus abondantes ou plus longues qu'à l'accoutumée ; des pertes vaginales nauséabondes ; des douleurs du vagin (en particulier pendant les rapports sexuels), du bassin ou du bas du dos.
Les signes et symptômes du cancer du col de l'utérus comprennent ceux-ci : saignements vaginaux anormaux, entre autres entre les menstruations, après la ménopause et à la suite de relations sexuelles. pertes vaginales anormales ou plus abondantes. pertes vaginales malodorantes.
En pratique, si l'on ne trouve pas de gynécologue, on peut parfaitement s'adresser à son médecin généraliste, il est parfaitement formé pour faire les actes de dépistages du cancer et les prescriptions de pilules ou la prise en charge de la ménopause.
Puis, plusieurs examens vont se succéder : prise de la tension artérielle, auscultation, pesée, examen du réseau veineux, mais aussi palpation des seins et (peut-être) toucher vaginal (toujours avec notre consentement) pour vérifier l'état du col de l'utérus et sa taille.
Cette échographie dite « morphologique » est particulièrement importante car elle vise à examiner votre bébé sous toutes les coutures afin de vérifier que son développement se déroule normalement et qu'il ne souffre d'aucune malformation.
C'est plus fréquent que des infections urinaires donc très commun. Si cela vous arrive : sachez également que ce n'est pas un motif de consultation aux urgences, donc allez vers votre sage-femme, gynécologue ou médecin traitant. »
Personne n'est obligé d'aller chez un gynécologue mais il est conseillé de pouvoir en consulter. Tu peux y aller de manière préventive, si tu rencontres un problème ou encore pour avoir des réponses à tes questions. Toute consultation est confidentielle. Chacun a le droit de choisir le médecin qui va s'occuper de lui.
L'arrêt du dépistage à 65 ans est motivé par : une forte diminution du risque de développer un cancer du col utérin après 65 ans ; une balance bénéfice/risque du dépistage devenant défavorable.
Un examen tous les trois ans, pas plus
Ce dernier doit se faire dès l'âge de 25 ans, chez les femmes vaccinées ou non, et jusqu'à l'âge de 65 ans, même après la ménopause.
Il existe plusieurs types de rééducation du périnée. Au cabinet, nous pratiquons la méthode manuelle : il s'agit d'une rééducation avec le souffle, en hypopression et avec des exercices de visualisations. S'il est nécessaire, dans certains cas, une sonde vaginale d'électrostimulation peut vous être prescrite.