Concours de circonstances fâcheuses, imprévues et inévitables ; adversité inexplicable ; malédiction : Une sorte de fatalité accompagnait ses entreprises.
1. Adepte du fatalisme. 2. Qui s'abandonne aux événements, qui les accepte avec résignation ; passif, résigné.
Le fatalisme (mot formé à partir du latin fatum : le « destin ») est une doctrine selon laquelle le monde dans son ensemble, et l'existence humaine en particulier, suivent une marche inéluctable (fatalité), où le cours des événements échappe à la volonté humaine.
1. Doctrine qui considère tous les événements comme irrévocablement fixés à l'avance par une cause unique et surnaturelle. 2. Attitude de quelqu'un qui s'abandonne passivement aux événements.
nécessité, détermination. caractère inéluctable d'un évènement.
La fatalité est liée aux dieux et aux forces divines et surnaturelles. De nombreuses expressions désignent ce fait d'inéluctabilité, comme : « C'était fatal », cela signifie que tel était son sort. La notion de destin s'oppose à celle du libre arbitre.
Définition "fataliste"
n.m. Personne qui croit que tout est décidé par le destin et qu'il est impossible de s'y opposer. Partisan du déterminisme.
1. Qui est susceptible d'application pratique, qui a une valeur pratique. 2. Qui est orienté vers l'action pratique : Une politique pragmatique.
Denis Diderot, éduqué dans la religion catholique, va évoluer au fil de sa vie vers le déisme puis le matérialisme. Philosophe des Lumières, il ne rejette pas la religion mais les excès de la religion.
Le fatalisme est une doctrine morale et métaphysique qui défend l'idée selon laquelle tous les évènements sont fixés à l'avance. Le fatalisme se distingue du déterminisme, lequel porte sur les évènements de la nature, selon un point de vue scientifique.
Empr. au b. lat. fatalitas « nécessité du destin; fatalité ».
Ce concept est forgé par Augustin pour dire que l'homme est seul responsable du péché et qu'il n'y a pas de cause du mal en Dieu.
Chez les Grecs de l'Antiquité, le destin contraire est l'expression de la volonté des dieux, mais il arrive que la fatalité impose sa loi aux dieux eux-mêmes. Elle est la force qui régit le déroulement inexorable des événements de la tragédie.
Le destin est une suite d'événements qui forment la trame d'une vie humaine ou d'une communauté. Ces événements semblent prédéfinis, commandés par une puissance supérieure ou immanente à l'univers.
1. Attitude cynique, mépris effronté des convenances et de l'opinion qui pousse à exprimer sans ménagements des principes contraires à la morale, à la norme sociale.
Le déterminisme est au cœur de la doctrine stoïcienne. Ainsi, selon Diogène Laërce : « Toutes choses ont lieu selon le destin ; ainsi parle Chrysippe au traité Du destin, Posidonios d'Apamée au deuxième livre Du destin, Zénon et Boéthos de Sidon au premier livre Du destin ».
Même quand ses avances sont rejetées par leur destinataire, l'érotomane ne peut pas comprendre le refus qui lui est opposé. Il imagine ce refus comme un stratagème pour cacher au reste du monde leur « liaison » interdite.
Adjectif. Qui s'adapte facilement, capable d'évoluer, de s'adapter ou de se modifier en conséquence. Un comportement adaptatif aux changements de l'environnement. Pour être adaptatif, il faut posséder les qualités suivantes : créativité, intelligence, vigueur, résilience, endurance, réactivité, souplesse et agilité.
versatile adj. Qui change facilement d'opinion, qui est sujet à des volte-face subites.
En fait, personne ne peut nier que des situations exceptionnelles concourent à améliorer notre vie. Mais à y regarder de près, elles ne doivent jamais rien au hasard. On peut donc forcer ce que d'autres appellent le destin. On peut réussir à provoquer la chance.
Scientifiquement on sait que le destin existe. le temps et l'espace sont liés c'est ce que l'on appelle l'espace-temps. ce qui veut dire que l'on peut se déplacer dans ce "volume" qui contient le temps et l'espace.
Lorsqu'on s'en tient à la définition selon laquelle le destin de l'homme est prédéfini c'est-à-dire écrit d'avance dont les dieux seuls possèdent la clé, nous pouvons dire qu'il est presque impossible à l'homme de le changer. Pour le changer il faudrait être dans le secret des dieux et le connaître d'avance.
La fatalité est souvent associée aux « Dieux » et au « ciel » dans les Œuvres tragiques telle que Phèdre de Jean Racine. C'est ce que l'homme ne peut pas éviter (la mort). Par exemple, l'expression « C'était fatal » signifie « C'était prévu », « Cela devait arriver ».
Réponse: La figure d'accumulation montre qu'Œdipe réalise que l'intensité de la fatalité qui l'afflige relève de la malédiction divine. Œdipe constate l'horreur qu'il est, mais il est conscient que les dieux l'ont abandonné et que ce sont eux qui le châtient sans qu'il ait un pouvoir réel sur les événements.
Dans le monde sanglant qui sert de toile de fond à la tragédie d'Eschyle, la fatalité est une force aveugle qui s'impose aux dieux comme aux hommes, elle s'exprime par un engrenage de meurtres et une Némésis qui rend tout bonheur aléatoire et ne permet que la résignation.