Le doute est donc le contraire de la folie, de la précipitation et de l'impulsivité. On voit donc que le doute est une attitude prudente et même pointilleuse, qui porte l'être rationnel à la remise en question des idées que la plupart des gens considèrent comme des évidences.
En théorie, le doute est conseillé car il ne faut pas se précipiter, il ne faut pas confondre sa croyance avec un vrai savoir, etc. Mais en pratique, quand il s'agit de vivre, d'agir, il ne faut pas douter.
De ce fait, il est illusoire car il maintient la personne qui doute dans un confort et une sécurité qui sont trompeurs puisqu'ils inhibent la capacité d'action. Le doute devient néfaste s'il affecte l'esprit et diminue la confiance en soi. Cette situation n'est pas souhaitable car elle empêche toute évolution.
Transition. Ici donc, il faut douter de tout, mais à la différence des sceptiques qui sont victimes de leur propre doute (qui n'est finalement pas le leur, puisqu'il leur est imposé), des penseurs comme Platon et Descartes proposent un doute qui est entièrement volontaire tout en étant nécessaire.
Douter c'est donc renoncer à juger, c'est lorsque notre jugement est suspendu. C'est lorsque qu'on ignore la vérité qu'on se met à douter donc le doute serait un passage obligé pour celui qui refuse de se décider et comme disait Descartes, qui refuse de se décider « pour de faibles raisons ».
Le doute est un instrument qui nous prévient contre les croyances naïves et les jugements hâtifs. Il a donc sa place dans les sciences comme dans la vie morale et sociale des gens ordinaires.
Douter rend plus fort
C'est là que l'on dépasse le scepticisme pour penser et vivre sa vie. C'est ce va-et-vient dont parlait Descartes : 'parce que j'ai douté, parce que j'ai interrogé, je suis capable d'agir'. Pratiquer le pas de côté, l'introspection d'essayer de trouver sa cohérence, et sa logique.
Définissant ainsi ce qu'on appelle l'empirisme, Hume utilise le doute mais le limite : c'est l'usage de la raison quand elle produit des pensées dépassant le cadre de l'expérience qui doit faire l'objet d'un doute tellement radical qu'il pourrait remettre en question les fondements même de la science.
Le doute méthodique fut élaboré par Descartes. Dans cette théorie, il était préférable de douter de tout, tout en parvenant à trouver des vérités dites indubitables telle: "je pense, donc je suis". Le doute, est donc essentiel dans la vie courante et dans la philosophie, afin de raisonner et de juger correctement.
Il existe deux formes de doute: le doute ordinaire et le doute philosophique. Commençons par ce que nous connaissons tous très bien pour l'avoir pratiqué: le doute ordinaire est l'expression d'un sentiment d'incertitude quant aux événements ou aux personnes.
Le doute est néfaste car il ronge l'esprit et effrite la confiance en soi. De plus, il fait croire à l'illusion de confort et de sécurité qui inhibe la personne qui doute. Cette situation n'est pas souhaitable car elle empêche toute évolution.
Le doute est une émotion à écouter à l'intérieur de nous car comme chaque émotion, elle vient nous éclairer sur un besoin à satisfaire ou une fragilité à prendre en compte.
Si l'on se réfère au Dictionnaire de la Bible2, le terme « doute » partage la même étymologie que le terme « deux ». Il souligne alors une dualité dans la pensée, divisée entre deux directions sans que l'on puisse se décider pour l'une ou pour l'autre.
Le doute serait donc une force dans une mesure d'analyse, une faiblesse dans le monde des actions. Le doute est en réalité une interrogation de l'esprit, l'incertitude de quelque chose, de quelqu'un, d'une conduite.
Le doute est une action de la pensée volontaire qui consiste à remettre en cause les fondements d'une vérité en suspendant son jugement. C'est une action critique.
Pour Descartes, le doute est un procédé de méthode et un acte de volonté. Toute connaissance implique une croyance à la réalité des objets connus. Cette croyance vient de la volonté et non de l'entendement. L'entendement voit et perçoit; la volonté affirme et nie.
Doute philosophique, doute méthodique de Descartes. Attitude du sujet pensant qui considère tout jugement sur tout objet de connaissance comme douteux afin de tendre vers la plus grande certitude possible, la certitude première étant celle du sujet pensant lui-même (cf. cartésien A b).
parce qu'il faut faire par soi-même l'épreuve de nos connaissances pour parvenir à la certitude ; Descartes ne peut être certain pour son lecteur. Le doute et la méthode ont donc des aspects subjectifs très marqués, alors même que Descartes espère fonder les sciences.
Le doute cartésien est radical (il s'exerce sur tout), volontaire, méthodique et momentané. Son but est de purifier le jugement, de débarrasser chacun de nous des préjugés qui entravent la pensée, de libérer les hommes des sens qui piègent l'homme.
Parce que croire est facile, il ne faut faire aucun effort. La croyance est spontanée. En plus, c'est agréable : c'est « une ivresse ».
Nous ne pouvons renoncer à la vérité car celle-ci est un devoir et l'homme est par nature un sujet cognitif cherchant à comprendre. Un monde sans vérité serait aussi quant à lui, un monde illusoire et un monde sans espoir tandis que seule la vérité nous affranchit des dogmes et des fausses opinions.
Fixez vous un délai. “Une autre solution est aussi de vous autoriser une période donnée de questionnements et de vous fixer une échéance pour reparler du problème ou analyser où vous en êtes. Avoir un délai clair permet de ne pas se laisser ronger par les doutes au quotidien et de les vivre plus sereinement.”
Accepter que cela peut échouer est une étape importante pour surmonter le doute. Agissez sans prendre de décisions irréfléchies. Ne vous inquiétez pas, vous ne plongerez pas sans le bon argument. Vous analyserez toutes les conséquences possibles de votre situation et vous accepterez le résultat, quel qu'il soit.
Il faut se garder d'agir quand on est en proie au doute. Ce proverbe trouverait son origine dans l'Avesta, livre sacré des zoroastriens attribué à Zarathoustra (VIIème s.
La foi est le courage de vivre qui meurt et ressuscite en Christ. Elle doit résister à l'épreuve de la mort, cette silhouette de Dieu par laquelle nous entrons dans un espace infini et inconditionnel, où nous recevons notre liberté [1][1]Le professeur Theissen a prononcé cette conférence comme leçon….