La punition de l'enfant est un acte commun et souvent indispensable pour l'aider à grandir. Si la punition est adaptée, les parents n'ont aucune raison de se sentir mal.
Avant l'âge de 2 ans, un enfant n'est pas capable de comprendre ce qu'est une punition. Il comprend qu'il se passe quelque chose, mais ne peut pas faire le lien entre l'action et sa conséquence. Il est donc inutile de gronder ou de réprimander un bébé. De 12 à 36 mois, l'enfant se développe.
D'abord, un grand principe : la punition est inefficace pour enseigner un nouveau comportement. Punir un enfant parce qu'il fait des fautes d'orthographe, des erreurs de calcul ou qu'il ne s'habille pas assez vite est la manière la moins efficace de le faire progresser.
Il s'agit de répondre à une conduite inappropriée pour en éviter sa reproduction, ou de limiter les débordements de l'enfant, quelle qu'en soit l'origine. Surcharge pulsionnelle, envie ou jalousie excessive, maladresses ou mauvaises intentions…
– la punition bloque les capacités de réflexion de l'enfant car elle active le circuit du stress. – l'enfant se rappellera de la punition (ancrage négatif via les émotions désagréables) mais pas de la cause. – les punitions enseignent la peur du gendarme et non la responsabilité et l'auto-discipline.
La punition n'est pas responsabilisante pour l'enfant
Le système punitions/récompenses n'est finalement pas efficace car il fait perdre le sens de responsabilité des enfants. Ils finissent par se conformer à un référentiel externe des adultes plutôt que de s'auto-discipliner.
Les punitions étaient l'instrument naturel pour faire disparaître les comportements indésirables et amener le « petit d'homme » à rejoindre l'humanité. Les punitions avaient également une fonction expiatoire destinée à laver la faute souvent considérée comme un péché qui souillait l'âme du fautif.
La punition altère la confiance en soi de l'enfant
Si nous punissons ceux qui ne sont pas admis, qui ne se conforment pas, alors l'enfant se sentira rejeté et non accepté tel qu'il est.
Les punitions stimulent le circuit du stress et empêchent l'enfant de réfléchir à ce qu'il a fait. La mémoire gardera trace seulement de la peur, de l'envie de rébellion, du sentiment d'injustice mais pas du comportement à éviter qui a déclenché la punition.
Elles ont des répercussions néfastes sur le cerveau des enfants, et altèrent le fonctionnement des circuits qui participent à la compréhension du langage. Ces atteintes peuvent être à l'origine de somatisations, de dépressions, ou encore de troubles anxieux à l'âge adulte.
Quelle punition donner à un enfant ? Pour Didier Pleux, " la sanction la plus judicieuse est celle qui a un lien avec le passage à l'acte. " Autrement dit, priver un enfant de télévision parce qu'il a mal parlé à sa sœur n'a aucun sens !
Exemples : Réparer ce qu'on a cassé, remettre en place ce qu'on a dérangé, nettoyer ce qu'on a sali. Ou bien supprimer une heure de la prochaine sortie si l'ado est rentré une heure en retard sur l'horaire prévu. Chacun juge de ce qui est important dans le cadre familial.
La bonne punition est celle que le parent peut soutenir car il la sent juste, adaptée à l'âge de l'enfant et à l'importance de sa transgression. L'enfant, même s'il proteste, la ressent toujours justifiée. Les parents se reprochent souvent leur énervement. Ce n'est pas grave.
La punition positive
En d'autres termes, il s'agit de lui donner quelque chose qu'il n'aime pas. Le stimulus désagréable utilisé pour sanctionner un mauvais comportement peut consister à accomplir une action, à rendre un objet, à transmettre une émotion, etc. Voici quelques exemples de punitions positives : Crier.
1/ le manque de respect - il faut sanctionner un enfant lorsqu'il enfreint les règles et les normes de la famille ou du groupe dans lequel il se trouve. 2/ le comportement dangereux - il faut sanctionner un enfant lorsqu'il se comporte dangereusement pour lui-même (ou bien sûr pour les autres).
Pour résumer voici quelques alternatives à la punition :
comprendre sa colère, être empathique et lui proposer une alternative pour l'exprimer. L'inciter à chercher des solutions pour régler un conflit. Verbaliser les émotions qu'il traverse. Utiliser les conséquences logiques pour réagir à un comportement ou une ...
Au lieu de gronder et de punir votre enfant, cassez tout de suite le schéma dans lequel vous êtes entré : lui donner une consigne, il dit non. Vous répétez et toujours non. Prenez votre enfant et isolez-vous avec lui dans sa chambre. Il va certainement crier et hurler, mais répétez-lui : « Je veux que tu te calmes.
Il ne suffit pas de punir les crimes, que ça soit sévèrement (la peine de mort)ou non (c'est-à-dire la prison ou amendes),pour diminuer la criminalité. Il faut aller au delà de la punition et essayer de savoir pourquoi et dans quels but sont faits les crimes.
Il ne faut pas crier mais se faire comprendre. Il est essentiel de se mettre à la hauteur de l'enfant pour lui parler et de capter son regard même si cela implique de lui tenir le visage. Chez les plus jeunes, il ne faut pas uniquement punir. L'apprentissage des règles passe surtout par des explications.
Seconde règle : la sanction doit être proportionnelle à la faute. Pour une petite bêtise, priver l'enfant de sa console de jeu pour un après-midi est bien suffisant par exemple.
La punition a trois objectifs : Que l'élève n'aie pas envie de recommencer ; Que les autres ne soient pas tentés de suivre son exemple ; Éventuellement réparer l'erreur commise (quand c'est possible).
Indiscipline (bavardage, gêne des camarades) Réprimande orale. En cas de récidives (3 réprimandes), privation de droits* ou privation partielle de récréation. En cas de nouvelle récidive, information aux parents. En cas de nouvelle récidive, procédure d'exclusion de la classe **.