Et cela ne doit surtout pas vous inquiéter. Avoir des rêves perturbés est un phénomène tout à fait normal. Voire thérapeutique, car, selon les chercheurs, il permettrait de digérer nos émotions négatives.
85% des adultes font des cauchemars occasionnellement. Faire des cauchemars est donc tout à fait normal, bien que désagréable.
Les cauchemars sont présents chez 18,6 % des personnes qui souffrent d'insomnie et sont fréquents quand il existe une psychopathologie ; ils font partie des symptômes du trouble de stress post-traumatique (TSPT) où ils sont notés dans 80 % des cas.
Il est normal d'avoir de nombreux cauchemars suite à un événement traumatique. Néanmoins, les cauchemars deviennent problématiques lorsqu'ils sont trop récurrents (un cauchemar par semaine, voire plusieurs par nuit) et persistent dans le temps, généralement au-delà de six mois.
Le cauchemar provoque des émotions tellement intenses que des zones du cerveau déconnectées pendant le sommeil se reconnectent brusquement avec la réalité.
La technique consiste à prendre le contrôle de son rêve au moment même où celui-ci a lieu. “Entre 2 et 5% de la population le font spontanément, mais on peut apprendre à le faire” explique Joseph De Koninck, Spécialiste des rêves à l'Université d'Ottawa (Canada).
Et surtout en lui parlant: “Cette grosse araignée n'existe pas en vrai, c'est toi tout seul qui as inventé cette histoire.” Allumez la lumière pour l'aider à émerger de son mauvais rêve, racontez-lui quelque chose d'agréable pour détourner son esprit du souvenir du cauchemar.
Première option : consulter unspécialistedusommeil, qui pourra faire un test pendant une nuit entière. Ce bilan permettra de comprendre de quel type de cauchemar il s'agit, et quelle est sa cause. Les crises, les traumatismes, la génétique, les médicaments et autres troubles neurologiques peuvent en être responsables.
Selon certains experts, les cauchemars sont le reflet amplifié de situations vécues ou d'émotions ressenties qui ont une connotation négative. Ainsi, une personne ayant vécu un traumatisme, comme une agression sexuelle peut revivre ce moment maintes et maintes fois à travers ses rêves.
Hallucinations et sensations d'angoisses, la paralysie du sommeil peut parfois prendre des formes terrifiantes. Près de 10 % de la population en aurait déjà souffert, mais le Dr Daniel Neu se veut essentiellement rassurant.
Les terreurs nocturnes sont un trouble du sommeil normal qui apparaît en général quand l'enfant est âgé entre 18 mois et 4 ans. Il est préférable de ne pas réveiller un enfant qui a une terreur nocturne. Il faut toutefois rester à ses côtés afin de s'assurer qu'il ne se blesse pas.
Les cauchemars peuvent commencer vers l'âge de 2 à 3 ans, et sont plus fréquents entre 3 et 10 ans. Ensuite, ils surviennent moins souvent. Ils se produisent généralement en fin de nuit, pendant la phase du sommeil paradoxal.
L'origine de ces crises et des épisodes de terreurs nocturnes est à rechercher soit dans des événements traumatisants qui se sont déroulés dans l'histoire de la personne, soit dans des conflits ou de peurs psychiques internes qui prennent un tour aigu du fait d'une situation actuelle.
Ils sont alors dus au manque de sommeil ou au stress. C'est notamment le cas des jeunes parents. À savoir : certains médicaments, comme les bêtabloquants, ceux contenant de la dopamine, certains antidépresseurs et somnifères (Stilnox ou zolpidem), favorisent la survenue de cauchemars.
La signification d'un réveil entre 3h et 5h
Tout d'abord, cela peut être simplement un souci de respiration, un problème d'oxygénation de l'organisme. Mais cela peut aussi symboliser un poids psychologique. Un problème qui vous tracasse peut alors devenir physiquement oppressant et vous réveiller au milieu de la nuit.
Vous vous réveillez entre 1h et 3h du matin
Votre réveil durant cette tranche horaire, peut s'expliquer par une consommation excessive d'alcool ou de café. Pour éviter cela, il est ainsi conseillé de boire beaucoup d'eau et de manger sainement.
Contrairement aux cauchemars qui résultent d'une anxiété passagère, les terreurs nocturnes sont plus graves et peuvent cacher une angoisse véritable. Survenant généralement au début de la nuit, elles peuvent être particulièrement impressionnantes.
En général, les cauchemars surviennent après avoir vécu des situations de stress et d'anxiété, qu'elles soient récentes ou anciennes. Mais les émotions fortes ne sont pas les seules à pouvoir engendrer des cauchemars : un repas trop copieux le soir, l'alcool et certains médicaments peuvent avoir le même effet.
Oui, nous rêvons chaque nuit. Mais les rêves sont compliqués et leur contenu peut être déroutant. Il n'y a rien d'étonnant au fait que nous oublions souvent une bonne partie de ce que nous rêvons. Certaines personnes prétendent même ne jamais rêver.
Cette paralysie, qui génère une grande angoisse, serait due à une irruption du sommeil paradoxal dans l'état de veille: l'atonie musculaire caractéristique du sommeil paradoxal se poursuit bien que le sujet soit parfaitement conscient.
Les terreurs nocturnes se caractérisent par des symptômes physiques observables à peu près identiques à ceux de la peur, tels que l'accélération du rythme cardiaque et la transpiration. De ce point de vue, elles ressemblent plus à des crises de panique qu'à des cauchemars, cela est à ne pas confondre.
Les hallucinations peuvent être causées par une lésion ou une tumeur au cerveau, ou encore d'autres troubles neurologiques. Ne paniquez pas! Les lésions au cerveau sont rares et, même si vous êtes en proie à des hallucinations du sommeil, il y a peu de chances pour que cela en soit la cause.