Il n'irrite pas les yeux ni les voies respiratoires. Quand une personne respire du monoxyde de carbone, le gaz entre dans son sang et y prend la place de l'oxygène. Cela endommage les tissus et peut être très dangereux pour la santé.
Quels sont les symptômes ? Les symptômes - maux de tête, fatigue, nausées - apparaissent plus ou moins rapidement et peuvent toucher plusieurs personnes. Une intoxication importante peut conduire au coma et à la mort, parfois en quelques minutes.
Les risques sont doubles. Intoxication due à une mauvaise combustion du gaz et la production de monoxyde de carbone (CO), incolore et inodore ; 100 à 150 personnes décèdent encore chaque année par asphyxie(1). Fuite de gaz pouvant entraîner, en présence d'une source de chaleur, une explosion ou un incendie.
Le monoxyde de carbone est un gaz très dangereux : il ne se voit pas et ne sent rien. Mais quand on le respire, il prend la place de l'oxygène. On a mal à la tête, envie de vomir, on est très fatigué. On peut aussi s'évanouir ou même mourir.
LE MONOXYDE de carbone est un ennemi sournois et mortel. Sournois, parce qu'il ne dégage aucune odeur. Il s'échappe lorsque la combustion est incomplète. à produire ce gaz redoutable.
Ni le propane ni le butane ne présentent de risque pour l'être humain : ils ne sont pas toxiques. Néanmoins, comme ils sont plus lourds que l'air, ils peuvent entraîner l'asphyxie lorsqu'ils sont présents en grande quantité. Le risque est particulièrement élevé dans les lieux clos situés en contrebas.
Les signes cliniques ne sont pas spécifiques : maux de tête, vertiges, malaises, nausées, dyspnée, troubles de la vision, de l'odorat ou du goût, troubles du sommeil, de la mémoire, de l'attention, douleurs thoraciques, abdominales, musculaires peuvent être rencontrés à des fréquences variables.
Temps d'élimination du monoxyde de carbone dans le corps
L'élimination du monoxyde de carbone (CO) se fait essentiellement par le rejet dans l'air expiré. La demi-vie de la COHb est de : 3 à 5 heures à l'air ambiant; 80 à 90 minutes sous oxygénothérapie normobare (1 ATA);
Le gaz de ville était composé de dihydrogène et de monoxyde de carbone, gaz très toxique et indolore. Le gaz naturel est composé d'hydrocarbures gazeux constitués de méthane (en grande majorité), éthane, propane et butane. Il est rendu odorant par l'ajout de THT (tétrahydrothiophène).
Il peut en effet se révéler très dangereux pour la santé même dans le cadre d'une utilisation classique. Inhaler du gaz de ville et plus généralement du monoxyde de carbone peut entraîner une perte de connaissance, voire la mort en cas d'exposition prolongée.
Agir immédiatement en cas de fuite de gaz
En cas de fuite avérée ou au moindre doute, un réflexe à adopter en priorité : quitter immédiatement la pièce ou le logement. Une fois que vous vous êtes éloigné, appelez le numéro Vert Urgence Sécurité Gaz au 0 80047 33 330 800 47 33 33 (appel gratuit).
Inhalation : Les faibles concentrations ne sont pas nocives. Une concentration élevée peut déplacer l'oxygène contenu dans l'air. Une faible teneur en oxygène peut entraîner divers symptômes tels qu'une respiration rapide, une fréquence cardiaque élevée, des maladresses, des sautes d'humeur et de la fatigue.
À la maison, les sources d'émanations de monoxyde de carbone sont multiples: Les cheminées, les appareils ménagers à gaz (cuisinière, four, réfrigérateur, etc.), les systèmes de chauffage et les chauffe-eau à combustion; Les véhicules et les autres appareils à combustion (tondeuse, souffleuse, etc.)
Valeur limite à ne pas dépasser. VME (Valeur d'exposition moyenne) égale à 50 PPM ou 55 mg/ m3.
Le monoxyde de carbone est un gaz incolore, inodore (sans odeur), invisible, non irritant et donc indétectable. C'est un gaz asphyxiant qui prend la place de l'oxygène dans le sang, empêchant ce dernier d'aller alimenter nos organes et nos tissus.
Ce phénomène est dû à : une quantité insuffisante d'oxygène dans l'air (pièce calfeutrée, aération insuffisante, entrée d'air bouchée…) la présence d'impuretés dans les matières carbonées, objets de la combustion. une évacuation insuffisante des gaz de combustion (conduit mal raccordé, cheminée obstruée ou mal ramonée… ...
Aérer immédiatement les locaux en ouvrant portes et fenêtres. Arrêter si possible les appareils à combustion. Faire évacuer les locaux et vider les lieux de leurs occupants.
Quels sont les appareils impliqués ? Les chaudières et le chauffe-eau (au gaz, par exemple) peuvent dégager du monoxyde de carbone, tout comme les cuisinières, les chauffages d'appoint qui ne sont pas électriques, les poêles et même les cheminées.
Il se mélange donc avec l'air ambiant, ne monte pas, et est plus concentré dans la zone où l'air est le plus brassé, c'est-à-dire au coeur de la pièce. Le détecteur de CO doit donc être installé au niveau du regard, soit entre 1,5 et 1,7 mètre.
Le monoxyde de carbone provoque l'intoxication en se fixant sur les globules rouges (via la respiration et les poumons) et en empêchant ces globules de véhiculer correctement l'oxygène dans l'organisme.
Même si le gaz est inodore, un produit ajouté dans le gaz de ville lui donne une odeur de soufre qui peut être plus ou moins intense. Ce produit sert à détecter et sentir le gaz en cas de fuite au niveau de la chaudière par exemple.