Comme l'ont montré plusieurs études, une consommation élevée de viande rouge (boeuf, porce, agneau) augmente considérablement le risque de diabète de type 2, ainsi que de maladies cardiovasculaires et même de certains types de cancers.
« Il est tout à fait possible de ne pas manger de viande, à condition de bien rééquilibrer ses apports alimentaires et de chercher dans d'autres aliments les bienfaits contenus dans la viande », conclut le nutritionniste.
« La viande n'est pas indispensable car aucun aliment n'est indispensable, seuls les nutriments le sont », souligne le Dr Jean-Michel Lecerf. Mais si l'on peut se passer de viande, dire qu'il est tout aussi bien d'être végétarien n'est pas si simple.
Comme substituts à la viande, il faut se tourner vers des aliments riches en protéines : les graines, les céréales, les légumineuses, les fruits à coque de toute sorte, les algues et micro-algues, et bien sûr le soja. Ces aliments ont aussi l'avantage d'être riche en fibres.
Le Programme National Nutrition et Santé (PNNS) établi par le ministère chargé de la Santé recommande le seuil de 500 grammes de viande cuite (hors volaille) par semaine[1].
Les bonnes quantités de viande
De la viande rouge (bœuf, veau, agneau) : 1 à 2 fois par semaine ; De la viande blanche (porc, volaille, lapin) : 1 à 3 fois par semaine ; De la charcuterie, du gibier ou des abats : 1 à 2 fois par semaine et pas plus de 50 g par jour.
Un végétarien ne mange aucune chair animale. Tous les animaux sont concernés, qu'ils soient d'origine terrestre ou marine, crustacés inclus. Un végétalien ne mange rien qui provienne d'un animal. Il ne consomme donc pas de viande, d'œufs, de produits laitiers, de miel…
Risques accrus de maladies cardiaques
Il n'est pas surprenant que cela soit lié aux maladies cardiovasculaires. Ainsi, la consommation de poulet et d'autres produits riches en protéines augmente indirectement le risque de problèmes cardiovasculaires – des problèmes de santé qui peuvent entraîner la mort.
Sauter le repas du soir, c'est niet. Mieux vaut manger moins le soir en dînant léger pour mieux dormir et rester en bonne santé ! « Manger le soir comme un mendiant » dit le dicton. Cela signifie consommer un repas léger ni trop lourd, ni trop riche en graisse et en sucre.
Les haricots, les pois, les lentilles, les œufs ou les produits issus du soja fournissent par exemple des protéines, mais il ne faut pas lésiner sur les proportions. On estime, par exemple, qu'il faut environ 268 grammes de lentilles cuites pour remplacer un steak haché de bœuf de 100 grammes.
L'OMS a d'ailleurs classé les viandes transformées (type charcuterie) comme cancérogènes pour l'être humain et la viande rouge comme probablement cancérogène. Ainsi, chaque portion de 50 g de viande transformée consommée quotidiennement augmenterait de 18 % le risque de cancer colorectal.
Quelle viande privilégier ? Les viandes les plus intéressantes nutritionnellement sont la volaille comme la dinde, le poulet, voire la pintade riche en fer. Mais aussi les œufs, bio en priorité. Le label Bleu-Blanc-Cœur garantit une alimentation aux graines de lin, qui enrichissent les œufs en acides gras Omega 3.
La volaille est la viande à privilégier au quotidien selon le PNNS*. Comme de nombreuses viandes de volaille, le poulet possède de qualités pour le corps… et la santé ! Son premier atout : le poulet est riche en protéines (26g/100g) : un plus pour augmenter la masse musculaire (et donc, la performance des sportifs !).
D'autres animaux sont également consommés et constituent une source de protéines dans l'alimentation humaine (poissons, crustacés, mollusques, insectes, etc. ), mais leur chair n'est pas considérée comme de la viande.
Pesco-pollotarisme : terme désignant précisément le "végétarisme" s'autorisant à la fois les produits de la pêche et les volailles, bien qu'il soit rare qu'un pollotarien s'interdise le poisson. Il s'agit de la limite entre végétarisme et régime carné.
Le fait de ne pas manger de poisson est toujours vu comme un manquement à une alimentation équilibrée. Pourtant, le poisson est l'apport principal de métaux lourds, PCB, dioxines et plastiques dans notre alimentation. Tous ces éléments sont extrêmement toxiques à la santé.
On peut manger plus de six œufs par semaine sans risques. FAUX. On conseille en général aux adultes en bonne santé de consommer 5 à 6 œufs par semaine, pas plus, les œufs étant une source alimentaire importante de cholestérol (186 mg par œuf).
Pour votre repas du soir, n'oubliez pas de manger quelques protéines comme : des sardines ou des conserves de poissons gras (maquereau, etc.) des viandes séchées comme la viande des grisons, le pastrami ou la bresaola (évitez la charcuterie trop grasse comme le saucisson, les rillettes, etc.)
Le cheval. Le cheval fait partie des viandes rouges. Il contient 18,8% de protéines et 10% de lipides dont 3,6% d'acides gras saturés.
Avec une moyenne de 18 % de teneur en protéines, la viande est un excellent apport en protéines. Le vainqueur toute catégories est le flanchet de bœuf (30 % de protéines) suivi de près par le faux filet de bœuf.
La viande rouge
Les viandes rouges sont difficiles et longues à digérer car elles sont longues à mastiquer. Pouvant provoquer ballonnements et flatulences, l'organisme met donc une grande énergie dans la digestion, ce qui peut entraîner une fatigue d'autant plus accrue en cas de baisse de régime.
Quels sont les viandes maigres ? Sans surprise, la dinde est la viande la plus maigre. Sa faible teneur en lipide font de cette viande un incontournable des régimes. En effet, une escalope de dinde fera en moyenne 110 calories seulement, moins qu'un avocat.