Les règles doivent être claires et connues. Employez des mots que votre enfant comprend, selon son âge. Formulez la règle de manière positive. Par exemple, dites : « Je veux que tu parles sur un ton calme », plutôt que « Si tu n'arrêtes pas de crier, tu te retires dans ta chambre sans télévision ».
Si vous souhaitez confier votre enfant, vous devez vous rapprocher du CCAS : CCAS : Centre communal d'action sociale (auprès de votre mairie) ou contacter directement les services du département (aide sociale à l'enfance - Ase) pour trouver avec eux l'alternative la plus adaptée pour votre enfant.
Le plus souvent, les comportements difficiles n'ont pas une cause unique, mais plusieurs, comme une relation éducative inadaptée, un tempérament anxieux ou irritable, des problèmes d'attachement, un retard de maturation cérébrale, un trouble ou un retard du langage. Ces causes peuvent en outre interagir entre elles.
Seul un médecin psychiatre ou pédopsychiatre est habilité à poser un diagnostic médical. Il prendra le temps, sur une ou plusieurs consultations, de comprendre les symptômes de l'enfant. Habituellement, les rencontres se déroulent en présence de ses parents.
8 ans, l'âge des grands bouleversements
À 8 ans, les enfants passent un cap. Physiquement, psychologiquement, socialement, tout change, les enfants deviennent doucement des pré-ados. Tous les moments de transition dans la vie de nos chères têtes blondes entrainent des crises.
Un autre réflexe à adopter est d'accepter de penser à soi. Le temps d'une heure, d'une soirée ou d'un week-end, laisser les enfants à des proches pour se recentrer sur soi permet de décompresser. Pour les parents en couple, cet instant permet de penser à l'autre et de retrouver les plaisirs de la vie amoureuse.
Rester calme. Faire de l'ignorance intentionnelle (ne pas lui accorder d'attention, ne pas le regarder, ne pas lui parler, bref, il fait sa crise sans spectateurs). Vous pourriez aussi opter pour l'amener dans un endroit calme pour qu'il fasse sa crise. Attendre qu'il soit redevenu calme avant d'aller le revoir.
Le plus souvent, il s'agit bien sûr des parents, parfois de la mère en particulier. Plus l'enfant perçoit ce lien d'attachement comme étant inconditionnel, plus il est à l'aise avec son environnement, pour tester ses interactions, ses limites et ses émotions.
Donner le plus d'attention positive possible. Relever les bons coups de l'enfant, souligner les efforts qu'il faits, lui dire que vous êtes fière de lui lorsque son comportement est adéquat. Éviter de dire « non ». Pour un enfant opposant, le « non » sert souvent de déclencheur de crise.
Un pédopsychiatre est un médecin psychiatre qui s'est spécialisé dans le soin des enfants et adolescents (jusqu'à environ 20 ans). Son rôle est d'accompagner ses patients en cas de troubles mentaux et émotionnels, après un traumatisme ou en cas d'hyperactivité.
La punition doit avoir un sens, le but n'étant pas de rendre l'enfant triste sans lui faire comprendre la raison de sa punition. Au contraire, la punition doit donner un sens à sa faute afin qu'il ne recommence plus.
Face à un enfant difficile ou un enfant colérique, comment réagir ? Selon la discipline positive, il faut entrer en lien avec l'enfant avant de le corriger. Cela nécessite d'avoir une écoute de qualité, de valider ce qu'il ressent, mais aussi parfois, de prendre soi-même le temps de gérer ses émotions.
Il faut laisser son partenaire punir sans intervenir et surtout ne jamais se contredire devant l'enfant. Les limites doivent être fixées à deux afin que l'enfant soit puni de la même manière à chaque punition. Enfin, il ne faut pas culpabiliser.
Un tout-petit réagit parfois en frappant et en hurlant lorsqu'il est frustré par une limite. C'est parce qu'il a encore peu de contrôle sur lui-même et parce qu'il maîtrise mal les mots pour exprimer ses émotions. En grandissant, il apprendra peu à peu à mieux se contrôler.
La théorie de l'attachement
"Pendant la journée, votre enfant subit quantité de stress, dans le sens où il doit faire face à un ensemble de situation nouvelle ou inhabituelle alors que sa figure d'attachement principale n'est pas là. Il va donc contenir son stress et ses émotions.
Tous les enfants, particulièrement lorsqu'ils sont petits, désobéissent aux règles. À cet âge, ils testent les limites. C'est un peu leur manière d'explorer ce qu'ils peuvent et ne peuvent pas faire. C'est normal.
Font référence à des comportements par lesquels l'enfant agit de façon discordante avec son environnement social. L'opposition peut-être active (défier, faire une crise, frapper ou refuser d'obéir) ou passive (l'enfant peut alors réagir très lentement pour exécuter une tâche - ou ne pas la faire du tout).
Comment punir positivement ? Punir positivement, c'est comme guider quelqu'un vers la bonne direction au lieu de simplement pointer du doigt les erreurs. Plutôt que de se concentrer sur ce qui ne va pas, on met l'accent sur les comportements désirés en renforçant positivement les actions correctes.
Il n'est pas rare que les parents arrivent à un point d'épuisement tel qu'ils n'en peuvent plus de leurs enfants. Cela n'est en aucun cas synonyme de moins d'amour, c'est simplement une sonnette d'alarme. Ne plus supporter ses enfants est un sentiment très difficile à gérer, mais qu'il s'agit de prendre au sérieux.
Proposer une activité adaptée à l'heure. Pour calmer les enfants turbulents, il est recommandé de proposer une activité adéquate au moment de la journée : le sport s'effectue, le plus tôt possible, le matin ou l'après-midi ; la détente et la relaxation sont prévues en fin de journée.