Mentir n'est pas une bonne chose certes mais c'est vrai que des fois on a pas vraiment le choix pour le bien d'une personne par exemple. Non, le mensonge c'est un manque de sincérité et de respect!
En psychologie sociale, on considère ainsi qu'il existe cinq motivations au mensonge : valoriser notre image, éviter les conflits, ne pas peiner notre interlocuteur, persuader quelqu'un afin d'en tirer un avantage, et enfin dissimuler ou justifier un manquement...
D'après l'expert de du site Health, le mensonge serait plutôt une tactique sociale très efficace. En règle générale, notre entourage ne s'attend pas à ce qu'on leur mente, et même si le mensonge peut être bénéfique dans certains cas, ce mécanisme permet aussi aux menteurs de s'en tirer souvent à bon compte.
Dans la Doctrine de la vertu, il écrit que le mensonge est « la plus grande atteinte portée au devoir de l'homme envers lui-même considéré uniquement comme être moral » ; il est « l'oubli et pour ainsi dire l'anéantissement de sa dignité d'homme ».
La valeur morale d'un mensonge doit être apprécié par les trois critères suivants : l'intention (critère subjectif), la manière et les conséquences (critère objectif).
Il faut que tu comprennes l'intérêt de dire la vérité et les conséquences d'un mensonge. Il vaut mieux toujours dire la vérité parce que le mensonge n'est qu'un raccourci pour échapper à une situation, qui te rattrapera plus tard. Si tu mens tu vas stresser et les conséquences seront plus dures à assumer.
On connaît bien les conséquences de mentir: on risque de perdre la confiance des autres. Aussi, quand un enfant ou un adolescent ment, on voit souvent les parents se plaindre de ce comportement en disant qu'ils ne peuvent plus faire confiance à leur enfant, qu'ils sentent qu'ils perdent le contrôle.
C'est ce que Platon appelle le noble mensonge : il s'agit de convaincre les citoyens qu'ils sont tous nés de la terre-mère et que, de ce fait, ils sont tous frères.
Le mensonge systématique peut protéger contre un risque subjectif de fragmentation, d'effondrement, d'envahissement de l'autre, au prix d'une imposture qui ne trompe plus personne. L'expression même de « mentir comme on respire » souligne le caractère vital de certains mensonges.
Le mensonge est l'outil diabolique de ceux qui possèdent l'art de parler : en énonçant ce qu'il sait être faux, le menteur met le monde à l'envers, et soustrait au langage sa puissance métaphysique primordiale d'assurer le lien sémantique entre paroles et objets.
Soyez compréhensive mais ferme. Dites à cette personne qu'elle a perdu votre confiance, elle fera ainsi tout pour la regagner et sera honnête à l'avenir si elle tient à vous. Le menteur pathologique, lui, risque de s'enfoncer dans ses mensonges.
S'il vous arrive de mentir à la personne que vous aimez, vous le faites toujours sans vouloir en tirer de bénéfice, dans une optique purement altruiste. Votre principal objectif : protéger votre partenaire, le/la préserver de ses potentielles émotions négatives. Et ce mensonge peut parfois avoir du bon !
La sophistication accrue du mensonge est intimement liée au développement de la capacité à se mettre à la place de l'autre. Nommée « théorie de l'esprit », cette aptitude permet de comprendre les croyances et les intentions des ses interlocuteurs.
Essayez de faire preuve d'honnêteté : lorsque les gens sont honnêtes, ils ont tendance à s'attendre à ce que vous les croyiez. Les menteurs, quant à eux, disent souvent "Je dis la vérité" ou des phrases qui tentent de souligner la véracité de ce qu'ils vous disent.
Ne pas dire la vérité signifie dire ce qui est inexact, soit sans le faire exprès (par ignorance, bétise, distraction…), sans intention de tromper ou même omettre de dire quelque chose qui est vrai alors que cela aurait été important pour votre interlocuteur de l'apprendre. Mentir c'est dire sa propre vérité.
Il semblerait que mentir est tout simplement une manière de cacher notre peur. En effet, dire la vérité nous exposerait à la colère de l'autre. Alors on a tendance à préférer cacher la vérité pour s'éviter tout risque de conflit.
Dire la vérité accroît la part d'humanité dans notre monde. Nous souhaitons tous être traités de manière humaine, avec respect et gentillesse. Nous montrer honnêtes les uns envers les autres en est un aspect, c'est une manière que nous pouvons choisir de rendre ce monde meilleur, pour les autres et pour nous-même.
Chaque verbum n'est pas simplement signum, mais il est simultanément expression du Verbum divinum. Le mensonge est donc premièrement un péché contre Dieu, avant même d'être un tort envers le prochain.
Si le mensonge, en soi, ne constitue qu'un péché véniel, il devient mortel quand il lèse gravement les vertus de justice et de charité. 2486 Le mensonge (parce qu'il est une violation de la vertu de véracité), est une véritable violence faite à autrui.
Contrairement à l'escroc, au menteur dit « normal » qui trompe son interlocuteur consciemment, la personne atteinte de mythomanie croit à ses propres mensonges. Elle se convainc de la réalité qu'elle se crée, car autrement son monde s'effondre.
Il semblerait qu'à partir du moment où on décide d'être malhonnête, peu importe le niveau du mensonge, on altère notre niveau d'empathie envers autrui. Autrement dit, on perd à chaque fois un peu plus de capacité à ressentir les émotions des autres.
Le mieux reste alors d'en parler ouvertement : "Il faut tenter de trouver (ou de retrouver) une possibilité de comprendre ce qui est en jeu dans ce mensonge. Et ne pas hésiter à faire appel à un thérapeute de couple qui sera impartial et pourra aider le couple à mettre du sens.
Le mensonge commence dès qu'il y a une action intentionnelle de tromper autrui.