En effet, jusque-là, les parents pouvaient corriger leurs enfants dans une visée éducative. Mais désormais, toute forme de violence est interdite. Selon la Fondation pour l'enfance, 8 parents français sur 10 usent de violences dites éducatives à l'égard de leur enfant.
Adoptée le 10 juillet 2019, cette loi interdit les « violences éducatives ordinaires ». La loi reconnaît que la violence ne peut pas être utilisée pour éduquer un enfant. Les gifles, les fessées, les humiliations ou les autres violences psychologiques et physiques ne sont donc pas autorisées.
sont interdits sur les enfants et pourtant, 33 % des parents l'ignorent. En France, 85 % des parents trouvent très compliqué d'éduquer leur enfant sans crier. Pourtant, les cris, les gestes virulents ou encore les fessées sont interdits par la loi.
Si votre enfant vous frappe et qu'il continue même si vous lui avez demandé d'arrêter, dites-lui calmement que vous allez vous éloigner l'un de l'autre, car vous n'acceptez pas d'être tapé. Dites-lui que vous serez heureux d'être de nouveau avec lui lorsqu'il ne vous tapera plus.
La fessée et les autres punitions corporelles, comme secouer, gifler, taper ou pincer, ont des effets négatifs sur le développement psychologique et social d'un enfant.
Imitation du comportement des autres
Il faut être vigilant, car voir un enfant frapper de manière répétée peut révéler des situations de violence dans son cercle proche ou familial.
Il veut faire comme maman ou comme papa! Je suis convaincue que vous ne voulez pas que votre enfant frappe pour obtenir ce qu'il veut, ni maintenant, ni plus tard. Il est normal de se sentir à bout de souffle quand on a des enfants.
Elle est une manière d'exprimer un trop plein d'émotion. Nous pouvons crier de joie comme crier de douleur. Il est normal à certains moments de la vie de parents d'élever le ton de la voix pour se faire entendre et manifester notre désaccord. Ou encore pour rappeler à l'ordre un enfant pour sa sécurité.
Fessée et punitions physiques
Elles doivent être évitées en tout temps. Elles ne permettent pas l'apprentissage. La fessée et les punitions physiques entraînent un sentiment d'humiliation et de peur chez l'enfant ainsi qu'une perte de confiance envers le parent.
Avant l'âge de 2 ans, un enfant n'est pas capable de comprendre ce qu'est une punition. Il comprend qu'il se passe quelque chose, mais ne peut pas faire le lien entre l'action et sa conséquence. Il est donc inutile de gronder ou de réprimander un bébé. De 12 à 36 mois, l'enfant se développe.
Violences sur un enfant âgé de moins de 15 ans
La peine est de 3 ans d'emprisonnement et 45 000 € d'amende. La peine est de 5 ans d'emprisonnement et 75 000 € d'amende lorsque les faits sont commis par un parent ou par une personne qui a autorité sur le mineur (par exemple, un beau-parent).
Elle s'entend de toutes les formes de mauvais traitements physiques et/ou affectifs, d'abus sexuels, de négligence ou de traitement négligent, ou d'exploitation commerciale ou autre, entraînant un préjudice réel ou potentiel pour la santé de l'enfant, sa survie, son développement ou sa dignité, dans le contexte d'une ...
Conséquences des cris sur un enfant
Cependant, s'emporter régulièrement contre son enfant peut être aussi nuisible que de le frapper. Les cris peuvent nuire à sa confiance en lui et à son estime personnelle. Il pourrait se sentir incompétent. Un parent qui crie n'est plus en contrôle de ses émotions.
Ces effets à court terme peuvent facilement s'intensifier pour devenir des problèmes de discipline plus graves. Hurler sur les enfants peut aussi altérer le développement de leur cerveau, entraînant de sérieux problèmes de santé pour l'enfant et à long terme pour tous les membres de la famille (Radhakrishnan R, 2021).
Il est normal, par exemple, d'être plus en colère après une mauvaise nuit de sommeil. Cependant, une irritabilité extrême ou prolongée peut indiquer des problèmes physiques et psychologiques sous-jacents, tels qu'une infection, du diabète, de l'anxiété ou une dépression.
Dans certaines situations vous avez pu observer des crises de colère ou des changements rapides de comportement. Il peut passer du calme à l'agitation, du rire au calme, des pleurs à l'agressivité. Jouer avec lui devient difficile car il perd vite patience. Ce n'est clairement plus le même enfant.
Les indices comportementaux d'une maltraitance physique
Voici les comportements qui doivent vous alerter : Un enfant lui-même violent ou silencieux et discret. Ces comportements peuvent se présenter en alternance. Une perte des acquis scolaires.
Les structures frontales du cerveau, zone responsable de la régulation émotionnelle, se développent graduellement tout au long de l'enfance et de l'adolescence : cela veut dire que pendant sa croissance, l'enfant développe peu à peu des compétences pour réguler ses émotions intenses.
Si les faits constituent une contravention : Infraction classée en 5 catégories, allant de la moins grave (contravention de 1re classe), à la plus grave (contravention de 5e classe). La contravention est punie d'une amende n'excédant pas 1 500 €, ou 3 000 € en cas de récidive.
J'estime en effet que dès qu'il y a un acte de violence, tel qu'une gifle ou une empoignade, il faut agir. Sinon, la victime qui voit sa plainte non suivie d'effet ne viendra plus déposer plainte, et le cycle des violences reprendra dans un temps de plus en plus court, avec une intensité de plus en plus forte.
Une gifle extrême, donnée très violemment, serait suffisante pour anéantir un poulet. Dans le cas de Will Smith, en estimant qu'il soit entraîné tel un boxeur professionnel, la gifle arrive à une vitesse de 51 km/h, la vitesse maximale enregistrée par la science pour un sportif de haut niveau.
Il s'agit de lui signifier en prenant une grosse voix et en faisant les gros yeux que ce qu'il a fait n'était pas bien et qu'il ne doit pas recommencer. Cette admonestation ferme et sévère du parent, mais sans excès et sans que cela dure trop longtemps, constitue à elle seule une punition pour le petit enfant !
Votre enfant mord, tape, griffe, tire les cheveux, boude… et c'est normal ! Il va tester différentes façons d'exprimer sa colère ou son mécontentement. Entre 1 et 4 ans, le jeune enfant apprend à exprimer ses émotions. Et Jusqu'à 6 ans, il est soumis à des émotions fortes et envahissantes.
Cela peut être par manque d'attention. Votre enfant veut vous faire comprendre que vous ne lui accordez pas assez d'attention. Mais aussi dû à un non-contrôle de sa surexcitation.