De leur côté, les deux spécialistes sont unanimes: la maternité n'est pas un passage obligé pour vivre une vie pleinement satisfaisante. « Le problème, c'est que certaines personnes ont encore de la difficulté à croire qu'une femme puisse vraiment ne pas désirer avoir d'enfant », observe Isabelle Tilmant.
Des recherches américaines et européennes montrent que les couples mariés sont plus heureux que les célibataires. Mais les couples mariés sont plus heureux s'ils n'ont pas d'enfants. Des recherches aux Pays-Bas ont montré que les couples mariés avec deux enfants étaient moins heureux que ceux qui n'en avaient pas.
Depuis des millénaires, la femme existe par son statut de mère, mais depuis quelques années de plus en plus de femmes se rebellent contre cette convention et revendiquent leur liberté à ne pas vouloir d'enfant tout en étant heureuses dans leur vie.
"Le non désir d'enfant prend ses racines au fin fond de l'inconscient et ne peut faire l'objet de généralités", répond la psychanalyste Catherine Vanier. "Il peut trouver sa source dans la façon dont les relations avec le père ou la mère ont été vécues, dans une histoire familiale.
“Avoir des enfants permet de transmettre des copies de ses gènes au cours des générations. Sans succès reproductif, l'individu disparaît”, explique sur LaLibre.be Serge Aron, biologiste et chercheur à l'Université Libre de Bruxelles.
L'homme se considère encore comme un enfant :
Un amour qui devra être partagé, et donc une attention moins forte sur lui. Dan cette même catégorie, se joue aussi la peur de revivre pour l'homme un « traumatisme » d'enfant où un frère ou une sœur à pris sa place, ou a pris une partie de l'amour maternel.
Ce n'est ni un sacrifice personnel, ni un choix égoïste. C'est une question de bon sens, de logique. Ne pas avoir d'enfant, dans le monde dans lequel nous vivons, c'est presque un don de soi à autrui.
ANDROPHOBIE : Définition de ANDROPHOBIE.
Qu'on les appelle Childfree ou S'envol (Sans enfant volontaires), ils sont de plus en plus nombreux à être sûrs et certains de ne jamais enfanter. Aujourd'hui, en Occident, une femme sur 5 mourra sans avoir eu d'enfant. Ceux pour qui c'est un choix nous expliquent pourquoi. Pourquoi ne souhaites-tu pas d'enfant ?
Les chercheurs indiquent une piste pour expliquer cette brusque augmentation. Selon eux, elle pourrait être liée à l'anxiété associée à la pandémie de Covid-19. Pour autant, leur questionnaire a abordé ce thème une seule fois, il faudra donc d'autres études pour confirmer cette hypothèse.
Communiquer avec son conjoint, exprimer sa tristesse et ce que l'on souhaite : adopter un enfant, essayer d'avoir un enfant avec des techniques de fécondation in vitro... Rencontrer des femmes ou des hommes confrontés à ce renoncement au désir d'enfant peut aussi aider à faire son deuil.
Les raisons sont multiples, mais bien souvent, la première est simplement le fait de ne pas en avoir envie. 8 milliards d'humains sur Terre d'ici novembre 2022. Ce chiffre donne le tournis et ce n'est pas fini : la population mondiale va bien atteindre une forte hausse d'ici quelques mois.
Nous pouvons alors conclure qu'un couple stérile, peut vivre heureux même si il ne peut biologiquement avoir d'enfant. Malgré le fait que cet enfant n'ait aucun trait de caractère ou trait de ressemblance avec ses parents, aux yeux de la loi, il reste leur enfant.
C'est d'avoir un bon équilibre affectif autour de soi. Il n'y a pas d'âge pour commencer à être heureuse et heureux alors qu'il y a un âge qui détermine l'arrêt de la maternité. En profondeur, il y a une promesse qu'on se fait à chacun : c'est se réaliser soi-même.
nullipare (n.f.) 1. femme dont la parité est nulle, qui n'a jamais accouché d'un enfant vivant. Nullipare (n.)
Infertilité : Faut-il en parler à ses proches ? Après l'annonce d'une infertilité, la psychologue conseille de ne pas se renfermer sur soi-même ou sur son couple. Elle préconise également de s'entourer de personnes bienveillantes. " Pour confier le diagnostic d'une infertilité, il faut avoir confiance en l'autre.
Il en est ressorti trois grandes raisons d'engendrer couramment avancées : le plaisir, ou la joie que procurera la présence de l'enfant ; le devoir, la volonté de transmettre des valeurs, un nom, une histoire ; et enfin l'amour.
Non, il n'est pas obligé d'aimer sa mère du point de vue du devoir, si celle-ci lui nuit et ne lui porte elle-même aucun amour. Mais de là à dire qu'on peut réellement ne ressentir strictement aucun amour pour sa mère, quel que soit son comportement, il est plus compliqué d'y répondre.
« Or l'individu mal à l'aise avec les enfants des autres n'est qu'“adulte”. Il refoule son côté “enfant”, parce qu'il a été étouffé, surinvesti ou trop tôt responsabilisé.
Selon une étude de l'Ined, 5% des femmes et des hommes en France ne veulent pas d'enfant. Leurs raisons sont multiples : indépendance, éthique, ambition, absence de désir de maternité… Certains couples font aussi le choix de ne pas avoir d'enfant. Cette décision est souvent mal perçue par leur entourage.
On estime que 90 % des couples parviennent à obtenir une grossesse au cours de l'année et 97 % dans les 2 ans.
Dans certaines contrées on voit des familles pauvres avoir des enfants en grand nombre. Pour beaucoup, c'est tout simplement qu'ils ne savent pas comment on peut ne pas procréer. La volonté et la raison sociale font défaut.
En France, l'âge moyen pour un premier enfant chez les hommes est de 31 ans, contre 28/29 ans pour les femmes. Mais selon les derniers chiffres de l'INED, 5% des hommes font un enfant après 45 ans, soit presque trois fois plus qu'en 1980.
Selon la sociologue Anne Gotman, il y a plus d'hommes que de femmes qui ne désirent pas d'enfants et les motifs diffèrent: «Les hommes souhaitent garder leur liberté de manœuvre, continuer d'être indépendants et ne pas se sentir pris au piège alors que les femmes sont plus dans une revendication d'égalité.