Depuis le 1er janvier 2020, pour certains litiges de voisinage, il est obligatoire, avant de saisir le juge, d'engager une tentative de conciliation ou de médiation avec votre adversaire.
Chaque partie est libre d'accepter ou de refuser la proposition du conciliateur : en cas de refus par l'une, l'autre ou les 2 parties, libre à chacune de saisir la justice, en cas d'accord entre les parties, le conciliateur établit un écrit.
Le décret du 11 décembre 2019 réformant la procédure civile fait obligation à toute personne à partir du 1er janvier 2020 de justifier d'une tentative de conciliation, de médiation ou de procédure participative avant toute saisie de la justice pour des litiges dont l'enjeu est inférieur à 5000 euros.
Une fois saisi par les parties ou par le tribunal judiciaire, le conciliateur de justice prend l'attache des justiciables et organise une réunion de conciliation. Les parties ont la possibilité de se faire assister, par des témoins, ou un avocat.
Le juge peut mettre fin à tout moment à la conciliation, d'office lorsque le bon déroulement de la conciliation apparaît compromis, ou à la demande d'une partie, ou à la demande du conciliateur. En cas d'échec de la conciliation, le conciliateur établit un constat d'échec qu'il remet aux parties.
En cas d'échec de la conciliation au cours de cette réunion, le conciliateur de justice rédige un constat d'échec, remis aux parties leur permettant ainsi de saisir le juge compétent si elles le souhaitent, sans risquer que ce dernier prononce l'irrecevabilité de leur demande.
Le recours à un conciliateur de justice est une procédure entièrement gratuite. Vous n'aurez à régler des honoraires de justice que dans le cas où vous saisissez un juge ou si vous faites appel à un avocat pour le règlement de votre litige en dehors de la conciliation amiable.
Le conciliateur de justice est un auxiliaire de justice bénévole. Son rôle est de trouver une solution amiable à un différend entre une ou plusieurs parties, qu'elles aient ou non déjà saisi un juge. Il peut être désigné par les parties ou par le juge. Le recours au conciliateur de justice est gratuit.
L'audience de conciliation se déroule ensuite en cabinet. À cette occasion, le juge s'entretient seul à seul avec l'époux demandeur, puis individuellement avec l'époux défenseur. Lors de cette étape, chaque conjoint présente ses arguments sur les mesures provisoires et expose la situation conjugale.
La convocation du conciliateur sur ordonnance du juge
Pour ce faire, le juge met au courant les parties soit par lettre ou par messagerie électronique (sur accord des parties concernées). Les parties en litiges ont un délai de 15 jours maximum pour donner leurs réponses sur l'attribution du conciliateur par le juge.
Cette préparation consiste principalement à rassembler les documents qui pourront être demandés et à être en mesure de fournir toutes les informations relatives à la relation de travail et au litige. Chaque partie doit savoir quelles sont ses demandes et pouvoir les justifier.
C'est un document officiel transmis au défendeur par un huissier de justice. C'est une convocation officielle à comparaître en justice devant tel tribunal, à telle date, telle heure et pour tel motif.
La conciliation désigne l'arrangement amiable auquel parviennent des personnes en conflit, au besoin avec l'aide d'un tiers. Il s'agit d'un mode alternatif, rapide et gratuit de règlement des litiges dont la nature ne nécessite pas l'engagement d'une procédure judiciaire.
La conciliation va permettre de s'entendre avec les créanciers afin de signer un véritable accord pour aider l'entreprise à se sortir des difficultés qu'elle rencontre. L'accord homologué confère une meilleure sécurité juridique et permet la suspension des poursuites individuelles de la part des créanciers signataires.
Rôle. Le conciliateur de justice a pour mission de permettre le règlement à l'amiable des différends qui lui sont soumis. Il est chargé d'instaurer un dialogue entre les parties pour qu'elles trouvent la meilleure solution à leur litige, qu'elles soient des personnes ou des sociétés.
C'est le dernier recours pour tenter d'obtenir le règlement amiable d'un litige avant d'engager une procédure judiciaire. Elle vise à rechercher un compromis entre deux adversaires qui ont intérêt à se concilier. C'est une démarche non obligatoire qui, pour aboutir, suppose un minimum de bonne volonté des parties.
Attention ! Soyez toujours respectueux du tribunal et de votre adversaire. Ne coupez la parole ni à votre adversaire ni au juge. Parlez dans un langage soutenu : adressez-vous au juge en l'appelant “monsieur le juge” ou “monsieur le président” (ou “madame le juge” ou “madame le président”).
Lorsque le salarié conteste son licenciement au conseil de prud'hommes (CPH), il peut mettre fin au litige dès la procédure de conciliation, en accord avec l'entreprise qui l'a licencié. Le salarié licencié perçoit alors une somme appelée indemnité forfaitaire de conciliation.
La médiation judiciaire est en revanche confiée à un médiateur, tiers externe à la juridiction ainsi que le prévoit l'article 131-1 du CPC qui dispose que le juge, saisi d'un litige, peut le désigner avec l'accord des parties. La conciliation est gratuite pour les parties et la médiation est une prestation payante.
Le conciliateur de justice, le juge lui-même ou un professionnel bénévole, offre ses services à titre gratuit. Le médiateur, un tiers indépendant, facture sa prestation, mais à des tarifs progressifs eu égard au niveau de revenus des parties.
En principe, chacun doit prendre en charge les frais qu'il a engagés pour le procès. Mais vous pouvez demander au juge de mettre une partie ou la totalité de vos frais irrépétibles à la charge de votre adversaire. Le juge décidera en fonction des circonstances de l'affaire.
Les frais irrépétibles sont toutes les dépenses occasionnées par le procès, mais qui ne sont pas comprises dans les dépens. Il s'agit principalement des honoraires d'avocats, mais aussi d'autres dépenses liées au procès, comme par exemple les frais de déplacement et d'hébergement.
En matière pénale, c'est l'État qui prend en charge les coûts du procès. Cependant, même dans ce cas, le condamné devra payer des droits fixes de procédure (ces frais varient selon la structure où se déroule le procès, tribunal de police, tribunal correctionnel ou cour d'assises).
Le conciliateur de justice n'est pas rémunéré, il exerce ses fonctions à titre bénévole.