Il semble que gagner se vie, c'est la perdre, la rendre misérable et la gâcher. D'abord, s'il ne s'agit que de subvenir à ses besoins, gagner sa vie est harassant, et conduit bien souvent à la mort. Ensuite, s'il s'agit de bien gagner sa vie, un long et pénible travail doit mener à une vie confortable.
Avoir un travail, gagner de quoi subvenir à ses besoins vitaux.
Il éloigne l'ennui, le vice et le besoin. Il humanise par le lien social qu'il crée et maintient nos capacités intellectuelles en éveil. Il redresse le perverti, moralise le dévoyé, rend l'homme vertueux.
Il a des aspirations plus haute que simplement se nourrir. Il pense, invente et travail sur des projets qui peuvent changer son quotidien. Le travail ici permet à l'homme de mettre en valeur sa pensée et ses facultés morales, il faut donc voir aussi le travail comme activité développant les facultés propres à l'homme.
Le travail favorise également la communication, donc le rapport avec les autres. Il fait vraiment de l'être humain un être social. Le travail forme l'homme à la sociabilisation et lui apprend donc à vivre en société. Le travail est en effet lié à la diversité des techniques et à la nécessaire coopération sociale.
Le travail est donc l'activité qui permet à l'Homme de ne plus être esclave de sa nature et d'accéder à l'estime de soi. C'est-à-dire que lorsque l'Homme travail, tout ce qu'il construit « il doit en avoir tout seul le mérite et n'en être redevable qu'à lui-même ».
Via un doctorat, le philosophe peut enseigner à l'université. Des débouchés sont également possible dans les professions de la communication en général, et dans le journalisme en particulier, des bibliothèques et autres centres de documentation.
Travailler permet de se réaliser. C'est une obligation envers soi-même. Mais travailler est un devoir moral, non seulement envers autrui mais aussi envers soi-même. En effet, travailler n'est pas seulement répondre à ses besoins vitaux, c'est aussi réaliser ce qu'il y a de plus humain en l'homme.
Essence et existence
Chez Heidegger, l'essence de l'homme consiste à se comprendre en tant qu'être-là, i.e. en tant qu'existence. Dans le premier cas, dont Descartes est un représentant, l'abstraction essentielle de l'existence donne l'essence, et inversement dans le second, comme chez Sartre.
La réponse tient en quelques mots. On travaille pour gagner sa vie, pour exister socialement (être connu et reconnu), voir des gens et enfin pour faire des choses qui nous intéressent : soigner, enseigner, construire ou réparer, faire la cuisine, écrire, etc.
1Le travail occupe une place essentielle dans nos sociétés, même par son absence. C'est une des bases de l'économie. C'est la source principale des revenus qui autorise l'accès à la consommation. C'est aussi la voie principale de l'insertion sociale.
– Aussi, « une vie réussie » c'est vivre intensément, peut-être sans se poser trop de questions philosophiques, prouver la vie en vivant, prendre des risques, physiques, intellectuels, sentimentaux ou métaphysiques, avec succès de préférence, et équilibrer ces quatre dimensions constitutives de la personne.
Réussir sa vie, c'est faire ce que l'on a envie de faire. Faire ce que l'on a envie de faire c'est certainement le rêve de tout un chacun.
Réussir dans la vie, qu'est ce que cela signifie et en quoi est-ce différent de réussir sa vie ? Réussir dans la vie fait référence au monde professionnel : gagner de l'argent, développer une entreprise. Et donc, on peut réussir dans la vie, mais ne pas réussir sa vie.
En général, ces carences viennent de l'enfance : des parents peu démonstratifs, très critiques, une rupture, un deuil, un divorce… L'enfant n'a pas vu ses besoins affectifs comblés par ses parents, a été traumatisé et se sent abandonné, dévalorisé. Il développe une forme d'intolérance à la souffrance.
En effet, vivre seul(e) booste la confiance en soi. Car lorsqu'on est avec quelqu'un et qu'un problème (qui nous semble insurmontable) se dresse face à nous, on a tendance à se reposer sur l'autre personne, sans chercher de solution par soi-même. Lorsque l'on vit en solo, nous n'avons pas vraiment le choix.
Les sujets en 2022
Sujet 1 : Les pratiques artistiques transforment-elles le monde ? Sujet 2 : Revient-il à l'Etat de décider de ce qui est juste ? Sujet 3 - Explication de texte sur un extrait de Cournot : Essai sur les fondements de nos connaissances et sur les caractères de la critique philosophique (1851).
Par une conversion dialectique exemplaire, le travail servile lui rend alors sa liberté car il sait comment s'y prendre pour dominer la nature tandis que le maître, qui ne sait plus travailler, a de plus en plus besoin de son esclave et devient en quelque sorte esclave de l'esclave.
1/ Ce qui pousse l'homme à travailler, c'est la nécessité qu'il y a de transformer la nature pour l'adapter à nos besoins. Le travail est une transformation de la nature en vue de satisfaire ses besoins vitaux. A ce titre il est une contrainte. C'est une peine, un labeur, une corvée.
Tout dépendra de votre succès, de votre mode d'expression, de l'attrait que le public aura pour vos travaux. Si vous êtes professeur de philosophie au lycée, vous percevrez environ 1800 euros bruts en début de carrière et si vous enseignez en université, votre rémunération mensuelle brute sera d'environ 3000 euros.
Le philosophe Friedrich Nietzsche (1844-1900) est célèbre pour ses aphorismes et ses courtes phrases percutantes : "Ce n'est pas le doute, c'est la certitude qui rend fou", "Dieu est mort", "Ce qui ne me tue pas me rend plus fort", "Deviens ce que tu es"…
Pourquoi des philosophes ? Comme nous allons le montrer, la philosophie constitue le cadre dans lequel l'homme peut comprendre le monde et agir sur sa propre vie. Elle fournit les outils par lesquels il peut découvrir la vérité et utiliser son esprit pour améliorer sa vie.