L'armistice du 11 novembre 1918 entre la France, ses alliés et l'Allemagne, puis l'armistice du 22 juin 1940 entre la France et le Troisième Reich ont été signés au cœur de la forêt de Compiègne, dans la Clairière de l'Armistice.
À la fin de la Première Guerre mondiale, l'armistice de Rethondes est un traité signé le 11 novembre 1918, à 5h15, entre la Triple Entente et l'Allemagne dans un wagon dans la forêt de Compiègne à Rethondes.
Pour la partie alliée, les signataires sont : le maréchal Foch, commandant suprême des forces alliées ; l'Amiral Wemyss, représentant britannique ; le Général Weygand, chef d'Etat-major du Maréchal Foch. Et du côté allemand : le représentant plénipotentiaire est civil.
L'armistice est signé le 11 novembre dans la clairière de Rethondes dans la forêt de Compiègne à 5h15 du matin dans un wagon aménagé en bureau pour Foch. Quelques heures plus tard, à 11h00, le « cessez-le-feu » sonne sur tout le front mettant un terme à plus de quatre années de guerre.
Des traditions
La fête de l'Armistice est célébrée en France, en Belgique et au Canada, le 11 novembre. Dans les pays du Commonwealth et aux États-Unis, cette occasion rend hommage aux vétérans de toutes les guerres. En France comme ailleurs, l'Armistice 2019 se déroulera le lundi 11 novembre.
Particulièrement traumatisant pour les Allemands, cet épisode historique motiva une revanche de la part de Hitler, quelques années plus tard. En effet, c'est bien dans le même wagon que le Führer décida de faire signer l'armistice de 1940… comme pour symboliser la revanche allemande sur les rivaux français.
L'armistice du 22 juin 1940 est une convention signée en forêt de Compiègne entre le Troisième Reich allemand, représenté par le général Keitel, et le dernier Gouvernement de la Troisième République, dirigé par le maréchal Philippe Pétain et représenté par le Général Huntziger, afin de suspendre les hostilités ouvertes ...
Le 22 juin 1940 est conclu l'armistice (dico) entre le IIIe Reich allemand et les représentants du gouvernement français de Philippe Pétain. Se méprenant sur Hitler, le maréchal Pétain croit pouvoir traiter avec celui-ci comme, soixante-dix ans plus tôt, Adolphe Thiers négocia avec Bismarck.
Mais c'est grâce à leur aide militaire que les Alliés remportent la guerre en anéantissant l'Allemagne, l'Italie et le Japon. Ce sont eux qui ont libéré l'Europe. Officiellement, les États-Unis, l'URSS, la Grande-Bretagne, la France et la Chine sont les vainqueurs de la seconde guerre mondiale.
La cause la plus fondamentale était l'infériorité démographique. En 1938, après l'annexion du pays des Sudètes, le Reich comptait 79 millions d'habitants, presque deux fois plus que la France (41,5) ! L'infériorité numérique s'était aggravée depuis 1914 (68 millions contre 39,6).
Le maréchal Pétain est alors appelé à cette fonction pour reprendre la situation en main. Le 17 juin 1940, Pétain prononce un discours radiodiffusé. Il annonce à la population française qu'il a décidé de demander l'armistice à l'Allemagne : « C'est le cœur serré que je vous dis aujourd'hui qu'il faut cesser le combat.
Vue de la sépulture. Augustin Trébuchon, né le 30 mai 1878 au Malzieu-Forain en Lozère et mort au combat le 11 novembre 1918 à Vrigne-Meuse (Ardennes), est considéré comme le dernier soldat français mort au combat de la Première Guerre mondiale sur le sol français.
Quelques jours après la signature de la paix, le 28 juin, la cérémonie est à la fois un hommage aux 1 400 000 hommes tombés en quatre ans et une célébration de la victoire, celle de la France. L'armée française a joué un rôle capital dans la victoire sur l'Allemagne durant la Première Guerre mondiale.
Alors, pourquoi la défaite allemande ? Parce que le pays ne tient plus : plus assez de fer pour les obus, plus assez de pain pour nourrir la population, plus assez d'hommes pour remplacer ceux qui sont tombés, de main-d'œuvre, d'argent… l'Allemagne est au bout du rouleau.
Ce wagon se trouve à la clairière de Rethondes dite de l'Armistice dans la forêt de Compiègne. Cette voiture numérotée 2419 D avait été mise en service au cours de l'année 1914 par la Compagnie des wagons-lits. Cette société était affectée au train du maréchal Foch en 1918.
Le wagon restaurant 2419D appartient en 1914 à la compagnie internationale des wagons-lits pour utilisation sur les lignes de l'ouest, l'Armée Française le réquisitionne en Septembre 1918. Afin d' éviter d'humilier la délégation allemande le maréchal Foch décide de trouver un endroit discret, proche de Paris.
Le 11 novembre à 5h45 du matin, l'armistice est signé dans les conditions demandées. Les hostilités sont suspendues le même jour à 11 heures. Un armistice est une suspension provisoire des combats dans le but de négocier une fin des hostilités.
Depuis environ 1200, la France a pris part à 185 batailles et en a gagné 132. Ce nombre lui permet alors d'être la nation européenne avec le record de victoires, et ce dans le monde entier. De la même façon, c'est aussi elle qui a participé au plus grand nombre de guerres.
Lorsque commence, en 1946, la guerre d'Indochine, le déséquilibre des forces est flagrant. Le corps expéditionnaire français est important, doté de matériel moderne, face à des nationalistes sans grands moyens. Pourtant, la guerre révolutionnaire menée par le général Giap a conduit la France à la défaite.
L'Autriche-Hongrie déclarera la guerre à la Serbie le 28 juillet et le conflit entraînera la Première guerre mondiale. Elle durera quatre ans et fera 18 millions de morts. Un mois après l'assassinat de l'archiduc autrichien François-Ferdinand à Sarajevo, l'Autriche-Hongrie déclare la guerre à la Serbie.
Les obsèques religieuses et les honneurs militaires se sont déroulés aux Invalides, le lieu où sont enterrées d'importantes personnalités de l'histoire militaire de la France, comme Napoléon Bonaparte.
La plupart finissent dans des fosses communes. Ainsi de Charles Péguy, inhumé avec ses camarades dans les premiers jours de la bataille de la Marne. Aujourd'hui encore, les fosses communes pérennisées dans les cimetières militaires contiennent à 90 % des soldats tombés en 1914.
Les tombes sont signalées par de simples croix de bois. De leur côté, les Allemands réalisent des constructions parfois imposantes, destinées à perdurer, comme des monuments funéraires ou des grandes croix de pierre ou de béton.
Le général De Gaulle reconnaît bien l'évidence de la défaite, mais affirme sa volonté de poursuivre la guerre au nom de "l'espérance" et par solidarité avec l'Angleterre. Il explique aux Français que les empires peuvent servir de repli et que les États-Unis peuvent faire office de recours.
Dès le lendemain de sa nomination, le 17 juin 1940, le maréchal Pétain adresse un discours radiodiffusé aux Français dans lequel il annonce qu'il est le nouveau président du Conseil – ce qui est perçu par beaucoup comme une manifestation de résistance à cause de son rôle durant la Grande Guerre – et qu'il faut cesser ...