Si l'on ne peut vivre sans mémoire, l'oubli est une fonction tout aussi utile dans la vie. Il n'est pas qu'une déficience de la mémoire. Il est aussi une force, sans laquelle il nous est impossible de vivre dans le présent. Digérer le passé, voilà un impératif essentiel à l'équilibre psychique.
Les hypermnésiques décrivent leur mémoire comme fonctionnant par associations incontrôlables. Leur mémoire ne garde pas le souvenir de chaque élément de leur vie. Elle est aléatoire et peut parfois retenir des événements perçus comme insignifiants.
L'existence humaine se définit dans le temps : l'oubli, en ce sens, est considéré comme un défaut. Cependant, on n'oublie jamais vraiment : on refoule dans l'inconscient les choses mauvaises notamment, ce qui peut être nocif à la stabilité psychique. L'oubli est essentiel pour vivre et rend l'existence supportable.
Si « conscience signifie mémoire », l'oubli porte donc à l'inconscience, à la perte, à l'évanescence, à la déliquescence et ne peut donc être qu'un défaut de conscience et d'être, bref une carence.
L'homme ne peut exister sans les autres, mais la coexistence a souvent pour effet l'exploitation des uns par les autres. C'est le constat de Marx et de Rousseau.
Oui, il est possible survivre seul, même sur une île déserte. Cependant, pour vivre une vie épanouie, mieux vaut être bien entouré de collègue, famille et ami. Alors que certaines personnes disent que mieux vaut vivre seule que mal accompagné, moi je dirais que mieux vaut être accompagné d'un inconnu que d'être seul.
L'homme, ne peut vivre isolé et solitaire. Il a besoin d'une coopération continue et d'une aide mutuelle. Par exemple, un homme vivant seul dans le désert mourra éventuellement de faim. Seul, il ne peut jamais se procurer tout ce qui est nécessaire à son existence.
Oublier pour vivre
Si l'on ne peut vivre sans mémoire, l'oubli est une fonction tout aussi utile dans la vie. Il n'est pas qu'une déficience de la mémoire. Il est aussi une force, sans laquelle il nous est impossible de vivre dans le présent. Digérer le passé, voilà un impératif essentiel à l'équilibre psychique.
C'est un phénomène connu : la fatigue, les apnées du sommeil ou le manque chronique de sommeil peuvent entraîner une baisse de la concentration et des pertes de mémoire. le stress et la dépression, les événements traumatisants. certaines carences alimentaires, notamment en vitamine B1 ou B12.
Le travail est donc l'activité qui permet à l'Homme de ne plus être esclave de sa nature et d'accéder à l'estime de soi. C'est-à-dire que lorsque l'Homme travail, tout ce qu'il construit « il doit en avoir tout seul le mérite et n'en être redevable qu'à lui-même ».
La mémoire peut être simplement définie comme la conscience du passé. Si la mémoire suppose la conscience, elle est peut-être en effet le propre de l'homme. Car la “mémoire” d'un ordinateur est dépourvue de conscience, tout autant qu'un livre d'histoire ou un journal intime.
Ce n'est pas de tout qu'il faut se souvenir, mais de ce qui est nécessaire pour l'épanouissement de nos facultés cognitives et pour la vie. En d'autres termes, il ne faut pas empêcher les fonctions de la mémoire de s'équilibrer par elles-mêmes, sans quoi nous risquons de porter atteinte à nos fonctions vitales.
Le passé, trop souvent érigé en modèle, nous empêche de vivre pleinement le présent. L'oubli n'est pas une défaillance de la mémoire mais une force de la volonté qui veut savourer la vie. Oublier rend heureux.
Les médicaments qui agissent sur le cerveau, comme les anxiolytiques, les antidépresseurs, mais aussi les somnifères. En modifiant la manière dont les neurones communiquent, ils perturbent la mémoire et la concentration. Le stress.
La logique et l'intelligence reposent en partie sur la mémoire, car il faut avoir acquis des connaissances pour résoudre des problèmes ou créer. Comme le disait Picasso, la peinture c'est comme le chinois, ça s'apprend.
D'abord, l'oubli n'est pas un ennemi de la mémoire. C'est un phénomène non seulement banal mais aussi indispensable, qui lui permet de faire le tri dans la masse d'informations qui nous parviennent en continu et qui ne peuvent pas être toutes engrangées.
Ces troubles peuvent survenir à cause d'une maladie affectant la mémoire. Ils peuvent également être d'origine émotionnelle. Stress, fatigue, anxiété peuvent altérer la capacité à mémoriser, de même qu'une alimentation carencée, un problème d'alcoolisme, un excès de médicaments ou une fatigue excessive.
Ce phénomène a un nom et est connu des professionnels de la santé : le brouillard mental ou le brain fog. La psychologue au centre Mieux-Être à Bathurst, Ève Arseneau, explique que le brouillard mental touche le fonctionnement du cerveau.
Horloge. Le test de l'horloge est un test simple et rapide à utiliser pour dépister des troubles des fonctions cognitives tels que la praxie, l'attention, le langage, l'orientation dans le temps et l'espace, et les fonctions exécutives.
Notre cerveau fonctionne comme une mémoire associative. Il suffit de lui fournir une partie d'un souvenir pour que le souvenir entier soit rappelé. Quelques colonnes activées suffisent pour que l'ensemble de l'EAG auquel elles appartiennent soit réactivé (c'est-à-dire le souvenir complet).
Pourquoi ne faut-il pas oublier le passé si nous voulons nous donner un avenir ? Parce que la vie individuelle, tout comme l'histoire collective, se conçoit comme continuité temporelle. Il serait impossible de couper le fil du temps. Tout comme la mémoire, l'oubli peut être volontaire ou involontaire.
Le passé constitue la somme des évènements dont on peut faire le récit sous la forme de l'histoire et que l'homme ne peut plus modifier. En ce sens, oublier le passé reviendrait à se débarrasser de la mémoire des évènements pour ne pas être déterminé par ce qui ne dépend plus de nous.
La solitude serait une réponse normale à certaines situations, et non pas un indice de faiblesse psychologique, selon le psychologue américain Robert S. Weiss, qui s'est spécialisé sur la question dans les années 1970. Selon Weiss, la solitude peut être soit un isolement émotionnel, soit un isolement social.
La situation socio-professionnelle et le manque d'autonomie sont les principaux facteurs de la solitude. La vieillesse, le handicap, le chômage et les bas revenus sont des causes de la solitude.
La solitude engendre un sentiment de détresse quand on manque de relations sociales ou de contact avec les gens. Les chercheurs affirment formellement que la solitude n'est pas identique à l'isolement social ; l'isolement social signifie en fait que l'on manque de gens pour interagir avec eux.