Si on regarde les chiffres, la température de ces étés là correspond à la température moyenne des étés entre 2011 et 2020. » De son côté, Jean Jouzel explique que « 1976 fait partie des trois étés les plus chauds, avec 2019, 2018 et 2003 en France métropolitaine.
Le record officiel de chaleur a été enregistré le 10 juillet 1913 à Furnace Creek, dans la fameuse Vallée de la Mort en Californie. La température de l'air a alors été mesurée à 56,7 °C. L'endroit détient même le record de la plus forte température au sol, avec 93,9 °C mesurés le 15 juillet 1972.
De la fin juin à la mi-juillet 1976, des records de chaleur sont battus. Il faut alors remonter à 1921 pour trouver de semblables conditions météorologiques.
Le record absolu en journée, 43°C, a été pour Arcachon** (loin toutefois des 46°C en juin 2019 à Vérargues dans l'Hérault).
De plus, 2022 a déjà battu les records de 1976 : « Les extrêmes enregistrées pendant la canicule de 1976 ont approché les 40 °C, là on les a dépassés ». Plus que la canicule, l'été 1976 a été marquée par la sécheresse. Un « impôt sécheresse » avait même été mis en place par le gouvernement de l'époque.
Du 27 au 30 décembre 1976 : courte vague de froid. La température atteint -17° à Grenoble, -14° à Reims -13° à Troyes, -12° à Paris et -10° à Lyon - une fine pellicule de neige recouvre le bassin parisien dans la journée du 28 décembre 1976.
été 1977: été médiocre, peu de température élevée, le contraire de 1976, seulement 477 h de soleil, et 67 jours de pluie, jamais plus de 30° à Paris comme à Lyon, 1 seul jour à Bordeaux… juin 1977: très pluvieux, froid, sombre (T 15.5 !, P 145 / 16 !, S 183 !), à Bordeaux la température n'atteint jamais les 25° !!
Le 18 juillet, des records ont été battus partout dans l'Ouest. Ils ont été pulvérisés à Brest avec plus de 39 °C, le précédent record à 35,2°C datait de 1949. Tout aussi exceptionnel, sur la pointe du Contentin, à La Hague, 32,3 degrés ont été mesurés à 2 heures du matin dans la nuit du 18 au 19 juillet.
L'année 1976 a bien été dévastatrice pour les cultures, où "moins de 10 % des pluies habituellement mesurées tombent entre avril et juillet 1976", se souvient Le Monde en 2011. Pour lutter contre ses effets et compenser les pertes, le gouvernement crée même à la fin août un "impôt sécheresse".
Cet épisode historique a fait de février 1956 le mois le plus froid jamais enregistré en France depuis 1900. Cette vague de froid est dévastatrice, brutale et durable. Entre le 31 janvier et le 1 er février 1956, le quart nord-est du pays voit le mercure chuter de 18 à 20 °C.
Le record national de la température la plus élevée en France métropolitaine, tous mois confondus, est de 46,0 °C . Il est détenu par Vérargues, le 28 juin 2019 lors de la canicule de juin 2019, c'est la première fois que les 46 °C sont atteints en France.
Le service européen Copernicus avait lui classé lundi l'année 2021 à la cinquième place, mais il n'est pas rare que les agences présentent de légères différences dans leurs données, en raison de méthodologies différentes. Elles s'accordent pour dire que 2016 reste l'année la plus chaude jamais enregistrée.
La saison de croissance des céréales durait trois semaines de plus qu'auparavant : la chaleur débutait en juin et était stable jusqu'en août, période des récoltes (en été, la température moyenne était de 0,7 à 1oC supérieure à celle du XXe siècle). En outre, les gelées furent moins fréquentes entre 1100 et 1300.
Morts, température : comment était la canicule en 2003 ? La canicule d'août 2003 a été exceptionnelle par sa durée (deux semaines) entre le 1er et le 15 août, son intensité et son extension géographique. L'été 2003 est le plus chaud jamais observé depuis 1950, rappelle Météo France.
25 avril 1947 : on observe une véritable canicule dans tout le sud-ouest - il fait 32° à Mont-de-Marsan, 31°à Biarritz et Bordeaux - cette chaleur remonte jusqu'en Touraine avec 28°. l'été 1947 : l'un des plus chaud jamais enregistrés en France.
Des températures élevées à Paris jour et nuit
« A Paris, l'effet de ville maintient des températures très élevées en cours de nuit », rappelle le site Meteo-Paris. Le 4 juillet 1976, la température minimale ne descend pas au-dessous de 24°C à la station de Paris-Montsouris, ce qui constitue à l'époque un record absolu.
La valeur de 40 degrés Celsius a été enregistrée en France le 16 juin vers 16h. Jamais, depuis le début des mesures, une telle chaleur n'avait encore été mesurée aussi tôt dans l'année.
Avec 16,5 °C de température moyenne, Toulon est la ville la plus chaude de France métropolitaine, suivie de Calvi et Bastia, toutes deux situées en Haute-Corse. Cela fait certes un peu cliché, mais mieux vaut aller dans le Sud pour trouver de la chaleur toute l'année.
Les 16, 28 et 29 juillet 1978 sont les seules journées estivales partout à la fois - il fait jusqu'à 35° en Aquitaine et plus de 30° sur tout le pays. Dans la nuit du 30 au 31 juillet 1978, de très violents orages souvent accompagnés de torrents de boue éclatent sur un axe Aquitaine, Limousin, Centre, Normandie.
Dans un communiqué publié ce jeudi, le service européen Copernicus dévoile que l'été 2022 (juin à août) a été le plus chaud jamais enregistré, dépassant de 0,4 °C le record établi en 2021.
D'après une étude récente menée sur des jeunes hommes et femmes en pleine santé, la limite de température humide supportable par nos corps serait en fait plus proche des 31 degrés, soit une température extérieure de 31 degrés combinée à un taux d'humidité de 100%, ou de 38 degrés si le taux est de 50%.
L'année 1976, qui a été marquée par la plus grande sécheresse en France, a connu un déficit pluviométrique plus important qu'en 2022, avec 294,2 millimètres de pluie jusqu'au 7 août, contre 332,5 mm cette année en moyenne.
La vague de chaleur du début juillet 1957 en France
Fin juin et jusqu'au 7 juillet 1957, la France ainsi que l'Europe connaissent une vague de chaleur avec des maximales qui dépasseront notamment en Auvergne les 35°. Des records seront battus.
En d'autres mots, en 2020, il a fait 0,6 °C de plus que les normales. C'est 1,25 °C de plus sur les moyennes de l'ère préindustrielle.