L'isolation thermique de votre plafond vous permet de réduire les déperditions de chaleur. Elle ne doit pas être confondue avec l'isolation phonique qui permet de réduire, quant à elle, les bruits et nuisances sonores.
L'isolation thermique du plafond permet de lutter contre les déperditions de chaleur et de réduire ainsi la facture énergétique. 30% des déperditions s'effectuent par le plafond puis la toiture.
Le polyuréthane et le polystyrène présentent la meilleure performance pour profiter d'une fine couche (à partir de 7 cm). Quant au liège expansé, plus onéreux, il est recommandé pour les milieux humides comme les sous-sols (panneaux de minimum 15 cm d'épaisseur). C'est également un excellent isolant phonique !
La norme RT 2020 préconise une résistance thermique d'au moins 4 pour isoler les plafonds. Cette valeur est toujours conditionnée à une épaisseur donnée pour chaque isolant. Pour atteindre R=4, il faut par exemple une épaisseur d'environ 20 cm de laine de verre contre un peu moins de 10 cm avec du liège.
Pour un faux plafond déjà existant et en bon état, il est parfois possible d'insuffler directement un isolant en vrac (flocon de verre, ouate de cellulose, etc.). Pour cela, il vous faudra une “cardeuse” pour le soufflage. Les trous seront à reboucher et l'ensemble sera à enduire, à poncer et à peindre.
Isoler votre plafond permet d'éviter les pertes de chaleur et une facture énergétique salée. L'air chaud monte, donc il est logique d'isoler le plafond pour garder la chaleur dans une pièce. Cela permet aussi de réduire les bruits.
Pour isoler un plafond tendu, utilisez de préférence un isolant mince et rigide comme des dalles de polystyrène, ou les rouleaux de liège, d'aluminium ou de polyuréthane. Ces isolants présentent l'avantage de pouvoir être également enduits ou repeints. Certaines dalles ou plaques sont aussi directement colorées.
L'un des premiers signes qui doit vous alerter est la présence de traces d'humidité sur les murs. Cela se traduit par des coulures, de la condensation, des moisissures, des mauvaises odeurs, des peintures qui s'écaillent ou encore des papiers peints qui se décollent.
La méthode la plus courante pour isoler un plafond de l'intérieur est la pose d'un faux plafond, aussi appelé plafond suspendu. L'isolant est ainsi inséré entre le plafond et le matériau choisi pour le faux plafond. Le plus souvent il s'agit de plâtre, de lames de bois, de lambris, ou encore de terre cuite.
le collage de plaque isolante : la solution la plus répandue, car elle est rapide et permet de ne pas perdre trop de hauteur sous plafond (quelques millimètres).
La laine de verre étant le meilleur isolant mince, c'est elle qui présentera souvent le meilleur ratio isolation / épaisseur.
Les isolants naturels comme la laine de bois, le chanvre, la ouate de cellulose ou le liège : vendus en vrac ou sous forme de panneaux ou de plaques, ces isolants sont performants mais également écologiques. La laine de bois est notamment très efficace pour lutter contre l'humidité dans les maisons anciennes.
En matière d'isolation de toit, il faudra bénéficier d'un R supérieur à 4,5 m2. K/W. Attention, s'il s'agit d'une isolation des combles, il faudra exiger un R minimum de 6 ; pour les planchers et les combles perdus, le R devra être supérieur à 7.
Pour limiter les bruits d'impact venant des voisins du dessus, il faut isoler les plafonds en ajoutant un plafond suspendu avec une ou plusieurs plaques de plâtre, renfermant une laine de verre, de roche, de chanvre ou de bois.
Pour un plafond isolant, posez la laine minérale sur les profilés ou embrochez-la avec Cliplaine®. Les plaques Placoplatre® BA 13 sont vissées perpendiculairement aux profilés. Une extrémité bute contre le mur, l'autre arrive à mi- largeur d'un profilé.
Couplée à des radiateurs à eau, que ce soit à haute ou à basse température, voire à un plancher chauffant, la pompe à chaleur représente une solution intéressante pour chauffer une maison mal isolée, et ce, sans devoir entièrement changer le circuit de chauffage existant.
La meilleure façon de savoir si sa maison est bien isolée est de pratiquer un bilan thermique qui sera réalisé par un professionnel d'un bureau d'études. Son rôle est d'analyser chaque partie de la maison et de déceler les endroits où la chaleur produite par le chauffage est perdue du fait d'une mauvaise isolation.
Pour les combles habitables, la laine de verre devra être disposée par panneaux entre les chevrons de charpente et pourra être couverte d'une seconde couche de laine de verre ou de roche. De manière générale, pour ces combles, l'épaisseur de laine de verre recommandée est de 300 à 350 mm.
Il est indispensable de travailler avec une colle spéciale, adaptée au polystyrène expansé. Pour que la dalle tienne sur toute sa surface, appliquer une petite noix de colle au centre de la plaque ainsi que dans chaque angle. Si l'adhérence est instantanée, il faut compter 48 heures pour que le collage soit définitif.
Appliquer du mortier adhésif sur le plafond avant d'apposer la plaque de liège adhère mieux en se solidifiant que la colle. Au-dessus d'une masse de 6 kg par mètre carré de liège, il est recommandé d'utiliser des chevilles soit une au centre de la dalle et une sur chacun des angles afin de solidifier l'installation.
La toiture et les combles constituent la partie à isoler en priorité pour une habitation. C'est principalement parce que la chaleur monte naturellement et que 25 à 30 % de l'énergie s'échappe par le toit.
Le polystyrène expansé : sous forme de plaques ou de billes, c'est un isolant synthétique efficace, peu cher et très résistant aux intempéries. On le recommande surtout pour l'isolation des murs extérieurs, mais il est également adapté pour l'isolation des murs intérieurs des pièces humides de la maison.
Non, vous ne rêvez pas : le sol est responsable de 10% des déperditions thermiques de votre logement. Procéder à l'isolation du sol par le dessus ou par le dessous est donc nécessaire pour améliorer votre confort thermique et faire des économies d'énergie !
Avec un isolant thermique de résistance thermique R ≥ 2,3 m². k/w pour vos murs, vous êtes conforme à la RT E (Réglementation thermique par élément qui s'applique en rénovation) mais rien ne vous empêche de dépasser ce seuil minimum.