un comprimé de tramadol à 50 mg (ou vingt gouttes ou quatre pressions avec pompe de dosage) correspond à 10 mg de morphine ; un comprimé à 5 mg d'oxycodone (Oxycontin) correspond à 7,5 mg de morphine.
Le tramadol n'est pas un dérivé de la morphine mais une molécule originale qui agit sur les récepteurs du cerveau sensibles à la morphine, ainsi que sur les récepteurs d'autres messagers chimiques du cerveau (sérotonine et noradrénaline).
La morphine est l'antalgique puissant de référence aujourd'hui, même si d'autres molécules dérivées de la morphine ont été développées depuis. L'usage de la morphine n'est plus aujourd'hui réservé aux cas extrêmes ou aux soins palliatifs.
Lorsque les opioïdes sont utilisés, le tramadol est, de loin, le plus sollicité. Les opioïdes forts (morphine, oxycodone, fentanyl), soumis à ordonnance sécurisée, restent prescrits avec prudence.
Plusieurs produits, beaucoup plus puissants que la morphine, sont disponibles : fentanyl, sufentanil, alfentanyl, remifentanil. L'administration se fait généralement par voie intraveineuse au cours de l'anesthésie générale où ils sont associés à des médicaments hypnotiques.
Les molécules utilisables en remplacement de la morphine avec une efficacité équivalente sont l'oxycodone et peut-être le tapentadol. Le tramadol, la codéine ou la buprénorphine sont des analgésiques moins puissants qui ne peuvent réellement remplacer la morphine.
Malgré ses effets bénéfiques contre la douleur, la prise de morphine s'accompagne d'effets indésirables divers tels que la constipation, la nausée, des vomissements, la dépression respiratoire et la dépendance potentielle à la molécule.
Le tramadol pour le traitement des douleurs neuropathiques chez l'adulte. Nous avons trouvé des preuves de faible qualité indiquant que le tramadol par voie orale a un important effet bénéfique sur les douleurs modérées ou sévères chez les personnes ayant des douleurs neuropathiques.
La substance est notamment impliquée dans la crise des opiacés qui secoue les États-Unis depuis plusieurs années. Sur la notice du médicament, il est ainsi écrit que le tramadol peut provoquer «une dépendance physique et /ou psychique même aux doses thérapeutiques».
Avis de modification : Le tramadol est retiré de la Liste des drogues sur ordonnance.
Tolérance et hyperalgésie. La tolérance à la morphine se traduit par une diminution de l'effet antalgique, une dose plus importante est nécessaire pour obtenir un effet équivalent. L'hyperalgésie induite par les opioïdes est définie comme un état de sensibilisation nociceptive causée par l'exposition aux opiacés.
Un bain à l'eau tiède, les compresses chaudes et les bouillottes contribuent à apaiser les douleurs et spasmes musculaires et la raideur articulaire. Demandez au médecin de vous fournir des directives sur l'utilisation de la chaleur. N'appliquez pas de chaleur sur les nouvelles blessures ou plaies chirurgicales.
Appelé aussi « China White », « Apache » ou « Dance Fever », ce médicament est un opioïde, c'est-à-dire une substance artificielle qui procure les mêmes effets que l'opium.
L'ibuprophène (Advil, Nurofen, etc.) est plus efficace contre certains types de douleurs, comme les rages de dents et les entorses, que le paracétamol et présente un peu moins d'effets secondaires que l'aspirine. Il ne faut pas en prendre plus de quatre jours de suite sans ordonnance.
Pour remplacer le tramadol, il est recommandé de rester au sein du pallier 2 dont il fait partie. Le médecin peut alors prescrire du paracétamol associé à la codéine, à de la caféine, ou à la caféine et à l'opium. Une association d'aspirine, de codéine et d'opium existe également.
Aucune différence significative d'effet antalgique n'a été démontrée, sur une étude de 460 patients suivis pour douleurs lombaires ou arthrosiques, comparant paracétamol 325 + tramadol 37.5 à paracétamol 300 + codéine 30.
La forte consommation de Tramadol a aussi des incidences sur l'ordre public du fait de ses effets secondaires : étourdissements, sensation d'euphorie, agitation, anxiété et hallucinations, contribuant notamment à altérer le rapport à la peur et à la douleur.
Le tramadol est un médicament opioïde antalgique. Son action vise le cerveau et permet de stimuler les récepteurs opioïdes afin de produire plus de dopamine dans le cerveau, ce qui génère un sentiment d'apaisement -que vous décrivez- et atténue la douleur en bloquant les messages douloureux véhiculés au cerveau.
Le tramadol est un opioïde utilisé pour soulager l'arthrose. Contrairement à d'autres analgésiques comme les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), il ne cause pas de saignements dans l'estomac et les intestins, ni de problèmes rénaux. Il n'affecte pas non plus le cartilage aux extrémités des os.
Le tramadol entraîne également un risque d'effets indésirables spécifiques. Parmi ces effets indésirables, on observe des troubles du rythme cardiaque et une hypoglycémie.
Sa biodisponibilité est de 70 % après la première prise et atteint plus de 90 % après 36 heures de traitement. L'effet antalgique apparaît environ 25 à 30 minutes après la prise et la concentration maximale est observée à H2. Sa durée d'action est de 4 à 6 heures, et sa demi-vie d'élimination est de 5 à 7 heures.
Le bruit court que la morphine est toxique pour le coeur : c'est pourtant un mythe. Il est impérieux de le corriger, car cela mène à un traitement sous optimal des patients souffrants, victimes des pressions des familles sur les soignants.
La morphine présente une demi-vie de 1 à 4h. Elle a une élimination peu influencée par l'insuffisance rénale, à l'inverse de ses métabolites qui, en s'accumulant, peuvent être responsables d'effets indésirables (sédation, troubles cognitifs…).
On l'emploie pour soulager des douleurs d'origines diverses: douleurs osseuses chroniques, cancer, ou encore après une opération chirurgicale. Le but du traitement est d'obtenir un soulagement adéquat de la douleur. Ceci est possible dans la majorité des situa- tions. Comment la morphine est-elle utilisée?