Quelques pistes à suivre (ou pas)
On parle aussi souvent du Puy-de-Dôme, de la Creuse, de la Corrèze, du cœur la Bretagne et de la Normandie, d'une partie de l'Angleterre et même de la Cordillère des Andes…
En Europe, Londres (Royaume-Uni) ou encore Venise (Italie) ne sont pas en reste. En France, des villes comme Bordeaux et ses alentours, la région de Saint-Nazaire et les villages de la côte montpelliéraine pourraient être les premières à disparaître sous les eaux.
Militaire, espace, surveillance, cyber-sécurité, protection des personnes et des biens : à l'heure des choix économiques, ces secteurs seront porteurs.
Ce sera le cas du sud de l'Asie, du golfe Persique (Iran, Oman, Koweït), et des pays bordant la mer Rouge (Égypte, Arabie saoudite, Soudan, Éthiopie, Somalie, Yémen) dès 2050. L'est de la Chine, une partie de l'Asie du Sud et du Brésil devraient également dépasser régulièrement un indice wet bulb de 35 °C d'ici 2070.
Du côté du littoral méditerranéen, la Camargue et les villes de Sète, Marseille, Toulon et Nice, subiraient le même sort.
1/ Les Pays-Bas.
Avec des villes comme Lyon ou Grenoble, la région Rhône-Alpes devrait en être la principale bénéficiaire : la croissance de sa population sera de 16,8 %. Elle sera, en 2030, la région la plus peuplée après l'Ile-de-France avec 6,9 millions d'habitants.
Cotes d'Armor : Île-de-Bréhat, Binic-Étables-sur-Mer, Trégastel, Plougrescant, Saint-Quay-Portrieux, Trévou-Tréguignec, Penvénan, Plérin, Pleubian, Saint-Brieuc, Lannion, Trébeurden, Trédrez-Locquémeau, Trélévern.
Les villes situées dans l'hémisphère Nord sont celles qui vont connaître les évolutions climatiques les plus spectaculaires au cours des trente prochaines années. Londres, Madrid, Zurich et Paris font partie du lot.
La Chine continentale, le Bangladesh, l'Inde, le Vietnam, l'Indonésie et la Thaïlande sont les pays qui abritent le plus grand nombre d'habitants qui seront sous le niveau annuel moyen des inondations côtières d'ici 2050.
[CC / Climate Central]. La fonte des glaces est actuellement telle que près de 300 millions de personnes dans le monde risquent d'être touchées par la montée des eaux d'ici à 2050. Dont des centaines de milliers en France, comme le rapporte une récente étude publiée dans la revue Nature Communications.
Pour Yves Cochet, l'effondrement est « possible dès 2020, probable en 2025, certain vers 2030 ». Il estime qu'il « n'y aura plus de voiture en 2040.
Pour cela, le mieux est d'avoir une résidence secondaire à la campagne. Si vous n'en avez pas, essayez de trouver une forêt avec la présence de points d'eau. La forêt doit être suffisamment grande pour que vous puissiez vous y déplacer pour trouver votre nourriture presque tous les jours.
En France, c'est près de 1,4 million de personnes qui pourraient vivre sous la ligne de marée haute d'ici à 2050, de l'Aquitaine aux Hauts-de-France. Dans le scénario du pire, en raison de l'incertitude liée à la fonte des calottes glaciaires, les experts n'excluent pas une augmentation de 2 mètres d'ici à 2100.
Les résultats de cette étude montrent que les températures moyennes peuvent augmenter sur la région Provence-Alpes-Côte d'Azur jusqu'à 2.1°C à l'horizon 2030, 3.1 °C en 2050, 5.2 °C en 2080.
La planète sera de plus en plus surpeuplée et ses habitants se concentreront dans les villes. Les technologies produiront davantage de richesses, mais il faudra tenir compte des inégalités et de la durabilité. La population mondiale atteindra 9,8 milliards de personnes en 2050 et se concentrera dans les villes[1].
La ville de Colmar est située en Alsace dans le département du Haut-Rhin. Dans la Plaine d'Alsace au pied du massif des Vosges cette commune est l'une ou il pleut le moins en France. Avec 530mm/ an de précipitations, c'est même la deuxième ville la plus sèche après Marseille.
La Bretagne, ça nous gagne !
Nous l'avions déjà remarqué durant ces dernières périodes de canicule : la région bretonne reste assez épargnée par les vagues de chaleur. C'est plus particulièrement le Finistère qui serait plus peuplé en 2050, bouillonnant de vie culturelle – la région deviendrait même hyper touristique.
Les principaux pays concernés par cette montée des eaux sont les pays ayant des côtes sur la mer du Nord, soit le Royaume-Uni, la Belgique, les Pays-Bas (dont Amsterdam), l'Allemagne et le Danemark.
En 2100 la Terre compte 11 milliards d'habitants, elle sort d'une crise énergétique de plusieurs décennies. Malgré une transition énergétique réussie le réchauffement climatique atteint +5°C, avec de graves conséquences pour la disponibilité de l'eau, de la nourriture et de l'habitat.
D'ici à 2030, le climat de la Terre pourrait revenir trois millions d'années en arrière. Si les émissions de CO2 se poursuivent au rythme actuel des chercheurs estiment que d'ici 2030, la Terre sera revenue trois millions d'années en arrière, en termes de climat.