Les brimades et moqueries peuvent commencer dès le plus jeune âge, allant de la mise à l'écart, déjà douloureuse, à des insultes et humiliations quotidiennes, voire, des coups.
La violence : c'est un rapport de force et de domination entre un ou plusieurs élèves et une ou plusieurs victimes. La répétitivité : il s'agit d'agressions qui se répètent régulièrement. L'isolement de la victime : la victime est souvent isolée, plus petite, faible physiquement, et dans l'incapacité de se défendre.
On appelle cyber harcèlement le fait de tenir des propos ou d'avoir des comportements répétés qui portent atteinte à sa dignité en raison de leur caractère dégradant ou humiliant, ou créent à son encontre une situation intimidante, hostile ou offensante ou ayant pour but ou effet une dégradation des conditions de vie ...
Le concept de "harcèlement scolaire" est récent puisqu'il a été forgé au début des années 1970 pour désigner une forme particulière de violence scolaire. Elle est définie par trois caractères. D'abord, il faut que l'agresseur agisse dans une volonté délibérée de nuire.
Tristesse, déprime. Repli sur soi. Irritabilité, agressivité. Réticence pour aller à l'école, au collège ou au lycée.
Si votre enfant subit de façon répétée des violences verbales et/ou morales (surnoms méchants, insultes, moqueries, brimades, rejets du groupe, etc.), des violences physiques (bousculades, coups), des vols, il est victime de harcèlement.
Les violences physiques touchent plus les garçons que les filles, mais ces dernières sont davantage concernées par les mises à l'écart. 46 % des élèves déclarent avoir été victimes d'au moins une violence de façon répétée durant l'année scolaire. Et 6,7 % des élèves signalent cinq atteintes répétées ou plus.
Dans le milieu scolaire, le harcèlement est un rapport de force et de domination répétitif qui se caractérise sous différentes formes qui peuvent se cumuler contre la victime : intimidations, insultes, menaces, moqueries, humiliations, chantages, agressions physiques, racket, rejet social, mise à l'écart, jeux ...
Elles peuvent prendre différentes formes comme le témoignage, les enregistrements vocaux, les messages ou des lettres. Le fait de tenir un journal détaillé des incidents dégradant la vie d'une personne constitue aussi une preuve du harcelement.
Il peut prendre plusieurs formes, notamment morale, touche toutes les couches sociales et intervient dans tous les milieux, que ce soit familial, professionnel, scolaire, etc. Il s'agit d'un acte répété, par lequel l'auteur tient des propos ou agit dans le but de nuire physiquement ou moralement à sa victime.
Insultes, brimades, coups, intimidations, fausses rumeurs et manipulations sur les réseaux sociaux… Vingt-cinq à 30% des élèves âgés de 11 à 16 ans seraient concernés par le harcèlement scolaire en tant que victimes ou auteurs. Dans cette catégorie d'âge, 10 à 15% des élèves en auraient harcelé d'autres.
ayant pour objet ou pour effet ; une dégradation des conditions de travail susceptible de porter atteinte aux droits de la personne du salarié au travail et à sa dignité, d'altérer sa santé physique ou mentale ou de compromettre son avenir professionnel.
La sensibilisation des élèves et des parents au harcèlement sera systématisée. Le numéro d'alerte 3018 devient l'unique numéro pour alerter sur une situation problématique. Lors de la journée nationale de lutte contre le harcèlement du 9 novembre prochain, il y aura deux heures banalisées dédiées au harcèlement.
Les phénomènes de harcèlement apparaissent toujours lorsqu'il existe un conflit entre le groupe et l'individu. Or précisément le métier d'enseignant confronte les adultes à cette double mission : promouvoir chacun dans son originalité au sein d'un groupe.
De graves conséquences
décrochage scolaire voire déscolarisation (des études montrent que la peur des agressions expliquerait 25 % de l'absentéisme des collégiens et lycéens) ; désocialisation, anxiété, dépression ; somatisation (maux de tête, de ventre, maladies) ; conduites autodestructrices, voire suicidaires.
Il agit peut-être ainsi pour différentes raisons. Souvent, les enfants auteurs de harcèlement veulent s'intégrer, ont besoin d'attention ou tentent simplement de gérer des émotions complexes. Il arrive que les harceleurs soient eux-mêmes victimes ou témoins de violence chez eux ou au sein de leur communauté.
Elle ne croit pas ce qui lui arrive et souvent c'est la victime elle-même qui cherche des excuses à son harceleur. Le déni est souvent la première réaction face au harcèlement. C'est d'ailleurs la famille de la personne harcelée qui encourage cette dernière à monter au créneau et défendre ses droits en justice.
La pratique des arts martiaux tend à développer divers mécanismes d'adaptation qui peuvent, non seulement aider votre enfant dans des situations de harcèlement, mais lui apporter également des compétences importantes dans la vie pour les décennies à venir, comme la confiance en soi et le fait de savoir se défendre, ...
Les enfants harceleurs
Ils peuvent avoir des difficultés à exprimer leurs émotions, à communiquer leurs peines, leurs frustrations ou leurs déceptions. Certains encore peuvent avoir du mal à se débrouiller dans des situations de conflits, dans leur rapport à l'autre, dans leur rapport au groupe.
Dites non à ce qui ne vous convient pas, rappelez en quoi le propos est inapproprié dans la situation : « Stop, pas cela, ou pas ici ». En tenant ainsi tête à l'agresseur, vous aurez déclenché un processus dit de « renforcement négatif », une logique qui le poussera à renoncer.
Toute victime [1] de harcèlement peut porter plainte contre l'auteur [3] des actes incriminés. Si l'auteur [3] est inconnu, elle peut porter plainte contre X. Vous pouvez vous adresser à un commissariat de police ou une brigade de gendarmerie de votre choix. La réception de la plainte ne peut pas vous être refusée.