Les 6 premiers mois : si vous êtes militaire du rang, vous êtes obligatoirement logé en régiment (en chambrée de plusieurs lits, non mixte).
Une technique militaire pour s'endormir en 2 min
Déposez vos épaules le plus loin possible, suivies des parties supérieures et inférieures de vos bras, un côté à la fois. Expirez, détendez votre poitrine, puis vos jambes, en partant des cuisses vers le bas.
Les soldats dorment par terre, parfois dans l'eau. Ils ne peuvent pas se changer pendant des mois, ils se lavent très peu. Ils dorment très peu. Il y a tout le temps du bruit (fusillade).
Les conditions de vie des « poilus » dans cet univers sont excessivement dures : outre le froid, les rats, les poux, les odeurs pestilentielles et l'absence d'hygiène, l'ennemi le plus redoutable des combattants est la pluie, qui transforme les tranchées en fondrières malgré les caillebotis qui en garnissent le fond.
Les tranchées servent à protéger les soldats.
Ils vivent dans l'humidité, la boue, la crasse, dans la puanteur. Ils vivent aussi avec les rats et les poux. Ils dorment peu. Ils font des trous sous les tranchées des ennemis pour les faire exploser.
Un homme se tenait sur la surface et creusait la tranchée. Cette méthode était la plus efficace car plusieurs hommes pouvaient creuser simultanément. Cependant, les soldats étaient complètement exposés aux tirs ennemis, cette méthode était donc utilisée la nuit ou à l'arrière du front.
La vie dans les tranchées se résumait à de longues périodes d'ennui ponctuées de brefs moments de terreur. La menace de la mort obligeait les soldats à être constamment sur le qui-vive alors que les conditions de vie difficiles et le manque de sommeil minaient leur santé et leur endurance.
Corvées quotidiennes
Pendant qu'il faisait jour, ils effectuaient tous les travaux sous terre et à l'abri des fusils des tireurs d'élite. Entre les corvées, il y avait souvent du temps pour des loisirs. Les soldats lisaient, rédigeaient leur journal intime, écrivaient des lettres ou jouaient à des jeux de hasard.
Ils vivent avec des cadavres en décomposition autour d'eux. Les soldats dorment dans des casemates, souvent protégées sous d'importantes masses de terre, où l'atmosphère est souvent humide et insalubre. Dans les zones de combat, les hommes n'ont pas le temps d'organiser leur tranchée.
Pour se faire, allongez-vous sur le dos, les bras le long du corps. Ensuite, veillez à relâcher chaque partie de votre corps : d'abord les muscles du front, puis les yeux, les joues et la mâchoire tout en se concentrant sur sa respiration. Ensuite, descendez dans votre nuque et vos épaules.
Il s'agit donc d'une méthode naturelle pour savoir comment s'endormir sur commande. Littéralement 4 -7 -8 veut dire inspirer par le nez pendant 4 secondes, retenir la respiration pendant 7 secondes et expirer lentement pendant 8 secondes.
Placer un oreiller ou un coussin sous vos jambes. Dernière astuce pour adopter la meilleure position dorsale pour dormir, placez un petit coussin sous vos genoux ou sous vos lombaires. En faisant cela, vous allez soulager la pression exercée sur ces zones de votre corps très sensibles.
Les sous-officiers et officiers célibataires et sans enfant disposent d'un logement BCC (bâtiment cadre célibataire) à la caserne pour environ 20 euros par mois. Au bout de 6 mois de service, vous pouvez demander une autorisation de prendre un logement à vos frais en ville.
Salaire Militaire
Le salaire d'un militaire est en moyenne compris entre 1 500 et 6 000 euros bruts par mois. Cette information globale contient les salaires de l'ensemble des militaires, quel que soit leur niveau hiérarchique. Les salaires proches de 6 000 euros bruts sont réservés aux hauts gradés.
Volontaire de l'armée de terre (VDAT) ou engagé volontaire de l'armée de terre (Evat) sous contrat à durée déterminée, le militaire du rang est un soldat qui a reçu une formation militaire et technique dans un centre de formation initiale des militaires (CFIM) adossé à un régiment dans lequel il sera plus tard engagé.
Pour conserver à tout prix le terrain conquis, les troupes s'enterrent dans des tranchées, parfois fortifiées, qui forment bientôt un labyrinthe boueux. Les intempéries et la promiscuité favorisent la prolifération des rats et des poux.
Gaz moutarde (ypérite)
Ce gaz, qui tient son nom d'une forme impure du produit chimique ayant l'odeur de moutarde, est aussi parfois appelé ypérite, en référence à la ville d'Ypres, en Belgique, où il fut pour la première fois utilisé au combat le 11 juillet 1917.
« Avoir du poil » c'est avoir du courage
A l'époque, le poil est synonyme de virilité, et par extension, de courage. En résumé, être poilu signifie être courageux. Avant 1914, le terme a d'ailleurs déjà servi à désigner les soldats de Napoléon durant la campagne de 1805.
Avec la Grande Guerre, l'artillerie inflige jusqu'à 70 %-80 % des blessures. Les éclats d'obus broient les membres, éventrent les corps, détruisent les visages. En cas d'impact direct, ils peuvent pulvériser un combattant, dont il ne reste finalement plus rien.
Les tranchées sont de longs fossés où s'abritaient les soldats, généralement derrière des réseaux de fil de fer barbelé. Ces tranchées les protégeaient des armes légères, mais pas des obus, ni des gaz de combat comme le gaz moutarde. Les soldats passaient leur temps à attendre le bon moment pour riposter.
La zone non-occupée.
Les tranchées sont composées de plusieurs lignes, distantes de quelques centaines de mètres, reliées par des « boyaux » sinueux . Elles sont creusées à une profondeur d'environ 2 mètres et surmontées d'un parapet élevé avec des sacs de sable.