Jean Castex promet 1000 euros minimum de pension avec la réforme des retraites. Le Premier ministre a promis qu'avec la réforme des retraites, il n'y aura plus de pensions inférieures à 1000 euros. Les retraités touchant de faibles pensions sont parmi les plus pénalisés par l'inflation.
D'autant que les 980€ évoqués ne correspondent ni au minimum contributif ni à l'allocation versée aux personnes qui ont de faibles ressources. En réalité, il s'agirait de la retraite moyenne versée aux personnes qui ont travaillé toute leur vie au smic grâce au mécanisme du minimum contributif.
11.441,49€ par an pour une personne seule soit 953,45€ par mois. 17.762,96€ par an pour les couples soit 1.480,24€ par mois.
Oui, votre retraite personnelle du régime général est revalorisée de 1,1 %. Cette augmentation a eu lieu début 2022, suite à la publication de l'indice des prix à la consommation. Si vous étiez travailleur indépendant, vos points de retraite sont également revalorisés de 1,1 %.
Quand a lieu l'augmentation des retraites en 2022 ? La revalorisation des retraites aurait dû être effective au 9 août, date correspondant au versement de la pension de retraite du mois de juillet. Elle a toutefois été repoussée, et sera perceptible à compter du versement de la pension d'août, donc au 9 septembre.
Le montant de l'Aspa qui vous sera accordé est égal à la différence entre ces 16 826,64 € et vos ressources. Le montant maximum par mois est de 1 402,22 €.
La revalorisation des retraites concerne : les anciens salariés du secteur privé, les retraités dépendants de régimes spéciaux, les indépendants ainsi que les ex fonctionnaires. En revanche, la retraite complémentaire n'est pas concernée par cette hausse dont le coût pour l'Etat est estimé à 5 milliards d'euros.
9 septembre 2022 : hausse de 4% pour les retraites du régime de base. 28 septembre 2022 : hausse de 4% pour les retraités de la fonction publique d'Etat. 29 septembre 2022 : hausse de 4% pour les retraités de la fonction publique hospitalière. 1er novembre 2022 : hausse de 5,12% pour les complémentaires Agirc-Arrco.
Cette revalorisation est effective à compter du 1er juillet 2022. Les pensions de retraite revalorisées seront versées début septembre ou fin septembre, selon les régimes.
Par exemple, en 2022, vous serez donc exonéré de CSG sur votre pension de retraite si votre Revenu fiscal de Référence 2020 ne dépasse pas le plafond de 11 431 euros si vous êtes seul sans enfant (1 part) ou de 17 535 euros si vous êtes en couple sans enfant (2 parts).
Puis-je partir ? Oui, vous pouvez partir à la retraite dès que vous atteignez 62 ans. Cependant, votre retraite n'est pas calculée au taux maximum si vous ne réunissez pas le nombre de trimestres nécessaire. Cette réduction (ou "décote") est définitive.
Le minimum contributif est automatiquement porté à 673,76 €, en fonction du nouveau plafond des retraites personnelles passé à 1 273,76 €.
En 2022, l'ASPA considère qu'une petite retraite correspond à toute pension d'un montant inférieur à 916,78€ mensuel pour une personne vivant seule et de 1423,31€ pour un couple. Depuis 2015, les retraités peuvent cumuler une rentrée d'argent pour une activité ainsi qu'une allocation ASPA sous certaines conditions.
Oui, les personnes n'ayant jamais travaillé peuvent percevoir le minimum vieillesse, ou plutôt l'Aspa, à partir de 65 ans. Cette prestation n'est pas issue des cotisations mais financée par le Fonds de solidarité vieillesse (FSV).
Dans son projet de réforme des retraites, votée en première instance à l'Assemblée Nationale mais en suspens depuis, l'exécutif envisageait de créer un minimum de pension, avec une garantie minimale de 1000 euros net, qui se serait appliqué dès 2022 pour atteindre 85% du Smic en 2025 pour les carrières complètes.
Les pensions de base vont être réévaluées au 1er janvier 2023. Cette augmentation devrait concerner 14 millions de personnes. Une nouvelle revalorisation en vue donc après la hausse de 4% des pensions de base en juillet et l'augmentation des retraites complémentaires Agirc-Arrco à partir du 1er novembre.
En mars 2022, certains des 13 millions de retraités du secteur privé percevant une pension complémentaire versée par l'AGIRC-ARRCO pourraient voir le montant de leur retraite baisser par rapport à d'habitude. En cause, une prise en compte tardive de leur nouveau taux de contribution sociale généralisée (CSG).
Qu'est-ce qui explique cette baisse ? Cette baisse est due à l'éventuelle augmentation en 2022 de la CSG sur les retraites, en fonction de la situation fiscale de chacun, explique Le Figaro. En effet, pour des raisons pratiques, l'Agirc-Arrco n'a pas pu appliquer le nouveau taux de CSG applicable au 1er janvier.
[Mis à jour le 13 octobre 2022 à 08h04] Bonne nouvelle pour les retraités, les retraites de base seront revalorisées de 0,8% à compter du 1er janvier 2023. Ce sera déjà la troisième augmentation en un an après les hausses de 1% en janvier 2022, puis 4% en juillet 2022. Au total, 14 millions de retraités sont concernés.
Avec la hausse exceptionnelle de 4%, notre retraité va toucher 56,62 euros de plus à partir du mois d'août. Au total, depuis le 1er janvier 2022, sa retraite aura ainsi augmenté de 72,02 euros brut par mois. Notre dernier exemple est un ex-salarié du privé qui touchait une retraite de 3.800 euros brut en décembre 2021.
Une revalorisation significative pour les retraités
Au total, les retraites complémentaires Agirc-Arrco augmenteront au 1er novembre 2022 de +5,12%. Cette augmentation représente un impact annuel de 4,5 milliards d'euros, entièrement financée par le régime.
Comme l'explique le site spécialisé La Retraite en Clair, qui s'est déjà penché sur la question et a multiplié les calculs, un travailleur partant à 62 ans avec suffisamment de trimestres pour prétendre au taux plein et environ 2 300 points Agirc-Arrco - soit l'équivalent d'une carrière pleine -, aurait droit à environ ...
Exemple : Si vous avez 800 € de revenu par mois, le montant de l'Aspa en 2022 sera de : 916,78 € - 800 € = 116,78 € par mois.
Ainsi, un trimestre de compensation est donné pour chaque période de 50 jours de chômage (devant avoir été indemnisée si elle a eu lieu après le 1er janvier 1980), de 60 jours de perception d'indemnités journalières versées dans le cadre d'un arrêt maladie, ou de 90 jours de pension d'invalidité perçue.