L'Affaire du siècle : la France condamnée à réparer les conséquences de son inaction climatique ! 14 octobre 2021. Le jugement de l'Affaire du Siècle vient de tomber : la France est condamnée à réparer les conséquences de son inaction climatique !
Lancement de l'Affaire du Siècle
Ce recours a pour objectif de faire reconnaître par le juge l'obligation générale d'agir de l'Etat français dans la lutte contre le changement climatique, afin de protéger les droits des citoyen-nes français-ses face à l'impact du changement climatique sur leur vie.
Ce sera le cas du sud de l'Asie, du golfe Persique (Iran, Oman, Koweït), et des pays bordant la mer Rouge (Égypte, Arabie saoudite, Soudan, Éthiopie, Somalie, Yémen) dès 2050. L'est de la Chine, une partie de l'Asie du Sud et du Brésil devraient également dépasser régulièrement un indice wet bulb de 35 °C d'ici 2070.
Le secteur énergétique
La production d'énergie et d'électricité est la championne des secteurs polluants. Elle est à l'origine de 31,5 % des émissions de GES.
En première position se place le Qatar, dont le taux de dioxyde de carbone émis par habitant s'élève à près de 37 tonnes .
Lahore, Pakistan, la ville la plus polluée du monde
La ville la plus polluée du monde est Lahore, une ville pakistanaise.
En septembre 2019 , il publie Devant l'effondrement : Essai de collapsologie, dans lequel il annonce que par effets systémiques l'effondrement mondial devrait se produire entre 2020 et 2040, période durant laquelle la population serait décimée par la famine, les maladies, les guerres, jusqu'à être réduite à deux ou ...
Selon les scientifiques, les eaux qui entourent les Pays-Bas pourraient monter de plus d'un mètre d'ici 2100 (1).
En Europe, Londres (Royaume-Uni) ou encore Venise (Italie) ne sont pas en reste. En France, des villes comme Bordeaux et ses alentours, la région de Saint-Nazaire et les villages de la côte montpelliéraine pourraient être les premières à disparaître sous les eaux.
Le Résumé à l'intention des décideurs que le Groupe de travail III a rédigé à titre de contribution au sixième Rapport d'évaluation ainsi que des documents et informations supplémentaires peuvent être consultés sur le site: https://www.ipcc.ch/report/ar6/wg3/.
Derniers rapports spéciaux du GIEC
On peut les consulter sous la rubrique Rapports. Durant le sixième cycle d'évaluation, entre octobre 2018 et septembre 2019, le GIEC a apporté la touche finale à trois rapports spéciaux.
Le dernier rapport du Giec confirme que le changement climatique concerne toutes les régions du monde, que l'adaptation est nécessaire et que les mesures d'atténuation seront moins coûteuses que l'inaction. Le travail du Giec s'organise en cycles d'évaluation.
Le 4 avril 2022, les experts du climat de l'ONU qui font partie du Giec ont publié un nouveau rapport consacré aux solutions pour réduire les émissions de gaz à effet de serre.
Tout d'abord, le budget annuel du GIEC varie entre 5 et 8 millions d'euros, celui-ci étant financé par les 195 Etats membres de l'ONU qui y contribuent de « manière indépendante et volontaire ».
La Conférence des Parties (Conference of the Parties) désigne couramment la réunion annuelle des États pour fixer les objectifs climatiques mondiaux.
En 2021, le GIEC compte 195 membres, pays qui se réunissent généralement une fois par an. Des centaines de fonctionnaires et d'experts de différents ministères et d'instituts de recherche compétents des pays membres ainsi que des organisations observatrices assistent à ces sessions.
Le GIEC est le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat. Créé en 1988 par le Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE) et l'Organisation météorologique mondiale (OMM), il rassemble 195 États membres.
Comme évoqué précédemment, adaptation et atténuation constituent deux réponses complémentaires dans le cadre de la lutte contre le changement climatique.
Budgets carbone et hausse de la température
6 et 1.9, donnent une probabilité supérieure à 50 % de limiter la hausse des températures respectivement à 2 °C et à 1,5 °C à l'horizon 2100. Le scénario tendanciel, le RCP8. 5, a plus de 50 % de probabilité d'aboutir à une hausse supérieure à 4 °C.
Le réchauffement du système climatique est sans équivoque, comme l'attestent l'augmentation observée des températures moyennes de l'air et de l'océan, la fonte généralisée de la neige et des glaces et l'élévation du niveau de la mer.
Une énergie moins carbonée
Afin de limiter la hausse mondiale des températures, les experts du Giec suggèrent de remplacer les énergies fossiles (charbon, pétrole, gaz) par des sources d'énergie bas-carbone ou neutres (hydroélectricité, photovoltaïque, éolien...).