Le Vieux Continent est dépendant de la Russie pour son approvisionnement en pétrole brut, mais il l'est encore plus pour le diesel. La Russie a assuré plus de la moitié des importations européennes l'an dernier (54 % selon ICIS), loin devant le Moyen-Orient (27 %).
"La Russie est notre premier fournisseur avec 15% du pétrole brut. Vient ensuite le Kazakhstan avec 12%", précise Yves-Marie Dalibard. L'Afrique représente 30% de nos importations. "7% de nos importations proviennent du Nigeria et 6% de la Libye", indique le porte-parole de l'Ufip.
Les importations en provenance d'Arabie saoudite ont chuté de près de moitié (- 46 %), faisant reculer le pays de la première à la troisième place. Les États-Unis, au sixième rang en 2019, sont devenus le deuxième fournisseur de la France (4,3 Mtep, + 12 % sur un an).
le Kazakhstan (13,9% des importations françaises de brut en 2019) qui était le premier fournisseur de pétrole de la France en 2018 ; la Russie (12,7%) ; le Nigéria (12,2%) ; l'Algérie (11,7%).
Le diesel ou gazole est également issu du raffinage de pétrole brut. Pendant ce processus, différents hydrocarbures sont isolés – comme les hydrocarbures aromatiques notamment.
Les premiers gisements de pétrole français ont été découverts en 1949 près du village de Lacq, dans les Pyrénées-Atlantiques. En 1954, c'est dans les Landes, à Parentis, qu'un autre gisement commence à être exploité. Enfin, le bassin parisien a également été exploité suite à la découverte de gisements en 1958.
Et pour s'affranchir du pétrole russe, qui fait l'objet de sanctions de l'Union européenne, la France se tourne désormais davantage vers les Emirats Arabes Unis. Bruno Le Maire, le ministre de l'Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, l'a annoncé ce dimanche matin sur CNews.
1. Les États-Unis. Les États-Unis sont les principaux producteurs de pétrole au monde avec 11,5 millions de barils produits par jour.
“La Chine et l'Inde ne sont pas les seuls pays à acheter du pétrole russe”, commente Le Temps. La semaine dernière, l'Asie était encore la principale destination des exportations de brut russe, avec 50 % (1,71 million de barils), mais l'Europe en achetait 45 % (1,55 million de barils).
La Russie, grande puissance énergétique
Ce n'est que la 11ème économie mondiale, bien qu'elle soit le troisième producteur de pétrole après les États-Unis et l'Arabie saoudite et le deuxième exportateur de pétrole après l'Arabie saoudite.
Ainsi, l'étude démontre que la France est le 7ème plus gros importateur de pétrole russe ces 100 derniers jours, avec 4,3 milliards d'euros.
En décembre 2017 est adoptée une loi mettant progressivement fin à la recherche et à l'exploitation d'hydrocarbures sur le territoire national d'ici 2040. Ainsi, aucun nouveau permis de recherche d'hydrocarbures ne peut être désormais accordé en France par l'État.
Soixante-quatre gisements pétroliers et gaziers sont aujourd'hui en exploitation. Leur superficie totale représente environ 4 000 km2, principalement dans le Bassin aquitain et dans le Bassin parisien. La plupart de ces gisements ont été mis en production depuis 1980.
En 2021, environ 45% des importations de gaz naturel de l'UE provenaient de Russie. Face à la situation actuelle, la Commission européenne propose un plan, baptisé REPowerEU, visant à affranchir l'Union de sa dépendance au gaz russe d'ici à 2027. En 2021, l'UE consommait 400 milliards de mètres cubes de gaz.
C'est le Venezuela qui possède les plus importantes réserves au monde, principalement sous la forme de pétrole extra-lourd et de sables bitumineux. Le Venezuela possède 300,9 milliards de barils de pétrole de réserves prouvées à fin 2015, soit 17,7% des réserves prouvées dans le monde(1).
Résultat, l'Europe est le premier marché mondial pour ce type de carburants, loin devant l'Amérique du Nord et la Chine. Les raffineries européennes assurent la grande majorité de la demande, mais le continent doit importer environ 20 % de ce qu'il consomme. Majoritairement, donc, de Russie.
Début janvier, le groupe Sonatrach avait annoncé des investissements de 40 milliards de dollars entre 2022 et 2026 dans l'exploration, la production et le raffinage de pétrole ainsi que la prospection et l'extraction de gaz.
Les États-Unis sont le premier pays producteur de pétrole au monde depuis 2017.
Les taxes, 45 %. La matière première représente donc la moitié du coût. Or, les cours du brut restent élevés sur les marchés mondiaux, notamment en raison du conflit en Ukraine. Et la reprise mondiale tire la demande à la hausse, analyse Olivier Gantois, le président de l'Union française des industries pétrolières.
Aujourd'hui, les réservoirs exploités se situent entre 600 et 8 000 mètres de profondeur. Aux États-Unis, la profondeur moyenne des puits de pétrole et de gaz est passée de 1 200 mètres dans les années 1950 à 2 100 mètres dans les années 2000.