Les mycoses, par exemple n'entraînent pas de risque de stérilité. Les infections non génitales (rhumes, angines, otites...) non plus bien sûr.
Les jeunes femmes chez qui l'infection peut entraîner une stérilité, sont particulièrement touchées. Or cette infection provoquée par une bactérie (Chlamydia trachomatis) est dans la grande majorité des cas asymptomatique à l'exception parfois de douleurs pelviennes.
Démangeaisons, brûlures, rapports sexuels douloureux... Tous ces maux sont bien connus par trois femmes sur quatre qui ont déjà eu affaire à une mycose vulvo-vaginale (1). Cette infection génitale qui touche à l'intimité des femmes est certes banale, mais peut être difficile à vivre pour celles qui y sont confrontées.
Avec une infection, la glaire cervicale va devenir moins filante et moins perméable aux spermatozoïdes, ce qui va freiner leur migration et donc la fécondation.
Les IST comme la gonorrhée et la chlamydiose sont des causes majeures d'inflammation pelvienne et de stérilité chez les femmes.
Les mycoses, par exemple n'entraînent pas de risque de stérilité. Les infections non génitales (rhumes, angines, otites...) non plus bien sûr.
En soi, ne pas soigner votre mycose vaginale n'est pas très grave, mais risque de vite devenir très inconfortable et douloureux pour vous. Non traité, Candida albicans va continuer de proliférer et s'étendre à toute la zone génitale, touchant alors l'ensemble du périnée et la région anale.
Sous traitement adapté et selon la zone du corps infectée, une mycose guérit généralement en 1 à 3 semaines, parfois plus si l'infection est sévère. Consultez à nouveau votre médecin si votre mycose persiste, s'aggrave ou récidive.
Entre 26 et 35 jours, on considère que ce sont des cycles réguliers et il ne faut pas s'inquiéter. Au-delà de 35 jours, il faut mieux consulter.
Cent fois plus contagieux que le virus du sida, le virus de l'hépatite B fait partie des dix virus les plus meurtriers au monde.
La stérilité est l'incapacité d'un individu ou d'un couple de concevoir naturellement un enfant. L'infertilité, quant à elle, est une inaptitude à avoir des enfants après 1 année de rapports sexuels réguliers.
Difficultés à tomber enceinte : les causes
Les facteurs qui expliquent l'infertilité féminine sont le plus souvent : la diminution des capacités reproductives à partir de 35 ans, et surtout après 40 ans ; une lésion des trompes de Fallope ; les effets de l'endométriose.
La plupart du temps, l'obstruction des trompes n'entraîne aucun symptôme. Elle est souvent découverte de manière fortuite, lors d'un bilan de fertilité ou au cours d'une consultation pour grossesse extra-utérine. Néanmoins, des douleurs pelviennes peuvent se manifester au moment de l'infection aigue.
Chez les femmes, la chlamydia peut causer des écoulements vaginaux anormaux, des saignements vaginaux entre les règles ou pendant ou après des relations sexuelles, des douleurs abdominales ou dans le bas du dos, une sensation de brûlure en urinant et des douleurs au moment des rapports sexuels.
Elles sont souvent dues à des troubles du système immunitaire, à des problèmes génétiques, à des causes hormonales ou, occasionnellement, à une légère malformation de l'utérus.
Cela signifie-t-il que je suis stérile ? L'absence de règles (aménorrhée) ou des règles très irrégulières ne signifient pas qu'il y a stérilité, elles ne constituent pas en elles même un signe fiable.
Dans certains cas, une opération chirurgicale peut être nécessaire. Si les trompes de Fallope sont obstruées, une opération peut en effet remédier à ce trouble. En cas d'endométriose, des médicaments pour stimuler l'ovulation ou une fécondation in vitro peut être nécessaire pour espérer concevoir un enfant.
À savoir : après une relation sexuelle avec un nouveau partenaire, les mycoses sont plus fréquentes. En effet, chaque homme possède une flore intime qui lui est propre, comme c'est le cas pour les femmes. Et un rapport sexuel, c'est la rencontre de deux flores intimes qui n'avaient jamais été en contact auparavant.