Les cinq arènes où la mise à mort du
La corrida la plus connue en Espagne est la course de taureaux dans la ville de Pampelune lors de la San Fermin.
Régulièrement attaquée devant les tribunaux par des associations de défense des animaux, la corrida est toujours autorisée en France. Si notre Code pénal réprime les actes de cruauté envers un animal, elle bénéficie d'une exception législative au nom de « traditions locales ininterrompues ».
Grande oubliée de la Loi du 30 novembre 2021 visant à lutter contre la maltraitance animale et conforter le lien entre les animaux et les hommes, la corrida reste autorisée au motif d'une tradition locale ininterrompue.
Les peones citent le toro et le font courir en ligne droite en tenant la cape à une main. On les voit trop souvent toréer à deux mains, couper la charge du toro, le tordre, et le faire taper contre les planches. Le matador intervient ensuite pour toréer en général par des passes de cape classiques, « les Véroniques ».
Ses conclusions sont que, durant une corrida, le taureau ne souffre pas et même, ressent une sensation de bien-être.
Selon la tradition, le festayre doit être habillé de rouge et de blanc uniquement. Ainsi, il doit absolument avoir un foulard rouge (qu'il noue autour du cou) et une cinta rouge (qu'il accroche à la taille). De blanc, le festayre aura la chemise, le pantalon et les chaussures.
Dans la tradition taurine, le taureau gracié est considéré comme particulièrement volontaire, et pourrait lui-même transmettre son courage à sa progéniture. Après la bataille, le brave Cazatodes a donc la mission de concevoir de nouveaux petits toros, eux-aussi destinés aux corridas.
Les toreros sont nos héros, mais quand on va voir un combat, on peut facilement en croiser un, car ils sont accessibles, ce qui montre aux fans que leur vie est exactement comme la nôtre, à ceci près qu'ils sont assez courageux pour s'attaquer à un taureau. »
La corrida avec mise à mort reste légale en Espagne, dans une partie de la France, au Mexique, en Colombie, au Pérou, au Venezuela et dans une partie de l'Equateur. Au Portugal et dans une autre partie de l'Equateur, tuer le taureau dans l'arène est interdit même s'il est abattu ensuite.
Un combat déloyal
Avant les corridas, les taureaux sont souvent délibérément affaiblis, et ils ne s'en sortent jamais vivants. Parfois, les taureaux se font limer les cornes afin de les désorienter, des sacs de sable sont lâchés sur leur dos et leurs yeux sont enduits de vaseline pour rendre leur vision floue.
Après l'avoir fait charger deux ou trois fois un leurre fait de toile, Francisco Romero estoque le taureau à l'aide de son épée a recibir. Par la suite, il recommence dans d'autres arènes et devient un véritable professionnel. Francisco Romero est généralement considéré comme « l'inventeur » de la corrida moderne.
La première grande corrida en France aura lieu dans les arènes d'Arles le 6 juin.
AFICIONADO : amateur de corridas considéré comme éclairé. BANDERILLES : bâtons prolongés par une pointe de fer que le banderillero doit planter dans l'échiné du taureau. CUADRILLA : ensemble d'hommes compose par un torero et ses subalternes (banderilleros, picadors).
Toréador (de l'espagnol : toreador) est un terme vieilli, désignant celui qui combat les taureaux dans les courses publiques. Le terme de « torero » le supplante aujourd'hui.
Les places passant selon l'heure du soleil à l'ombre sont appelées sol y sombra. Les places les plus onéreuses, dénommées barrera de sombra, se situent dans les premiers rangs du côté ombragé de l'arène.
La mise en cause de la corrida
Pour ses détracteurs, la corrida est un spectacle sanguinaire qui se termine inéluctablement par la mise à mort du taureau. En Espagne, celle-ci a lieu au centre de l'arène et, au Portugal, hors de l'arène.
Le taureau de combat (toro de lidia ou toro bravo en espagnol) est une race bovine espagnole, principalement élevée pour les spectacles de tauromachie comme la corrida.
Le combat de l'arène est tout à la fois un sport, une science, une liturgie, un drame, un art, peut-être même… une résonance cosmique. D'effleurements en effleurements, les souffles sont binaires, mais la valse est toujours à trois temps.
Pourtant, si la corrida est née en Espagne - en 1796, le traité du matador Pepe Hillo en fixe les règles -, ses origines restent méconnues.
La corrida est un spectacle cruel qui consiste à torturer et tuer un taureau sous les yeux des spectateurs. La LFDA milite pour l'abolition de ce divertissement cruel d'un autre temps. La corrida consiste à infliger volontairement et sans aucune nécessité, blessures, souffrances et mort à un taureau.
Traditionnellement, le rose est associé à la bonne chance et le jaune à la mauvaise chance.
Des couleurs inspirées par l'Espagne
Les couleurs blanches et rouges n'ont pas été choisies par hasard. Elles viennent tout droit de la tradition basque espagnole de Pampelune. Le rouge du foulard est un hommage au sang versé par San Fermin, le saint patron de la ville, qui fut égorgé.
La Féria d'avril de Séville commence le soir de l'alumbrao, le moment de l'inauguration où sont allumées les lumières de l'enceinte fériale. C'est également ce soir-là qu'a lieu la traditionnelle dégustation de pescaíto frito (friture de poisson) dans les casetas (sortes de grandes tentes en toile rayée).