Les seigneurs vivent noblement dans leurs châteaux. Ce sont des chevaliers. Ils sont faits chevaliers lors de la cérémonie de l'adoubement. Ils doivent savoir combattre à cheval et doivent s'entraîner à faire la guerre (tournois) ; Dans leurs châteaux forts, ils ont un même mode de vie.
Qui sont les nobles ? Où vivent-ils ? Les nobles sont les seigneurs (les chevaliers) et leurs femmes. Ils vivent dans des châteaux.
S'il y a plusieurs échelons de puissance chez les nobles, selon les terres gouvernées, ils adoptent un même mode de vie : l'habitat (maison forte, château fort), l'alimentation surabondante, l'apparat de la vie de cour (banquets, danse, musique), des activités assez violentes, comme chasse et tournoi, en rapport de ...
Artisanat, négoce et service des pouvoirs. La présence des nobles dans les activités civiles, en particulier dans les affaires, est une puissante réalité. L'ordonnance royale de 1318 citée plus haut en témoigne et distingue le travail artisanal et le négoce. On fera de même.
Ils vivaient dans des maisons construites en pierre ou en torchis, et recouvertes d'un toit de chaume. Celles-ci étaient situées dans des villages à proximité du château de leur seigneur. Leurs habitations avaient une pièce unique, avec un sol en terre battue.
Une maison à colombages ou maison à pans de bois (expression plus adaptée lorsque la maison est à plusieurs étages), ou encore maison en corondages, est une maison constituée de deux éléments principaux : le colombage, ensemble des poutres formant la charpente d'un mur.
Les bourgeois, eux, ne travaillaient pas la terre. Ils vivaient du commerce et gagnaient plutôt bien leur vie. La bourgeoisie représentait donc une classe sociale privilégiée, supérieure à la paysannerie, mais inférieure à la noblesse.
En France, hormis le fait d'être militaire ou d'être au service de l'État, la noblesse ne doit pas travailler de ses mains sous peine de perdre la qualité de noble, c'est-à-dire déroger.
L'accès à la noblesse par l'office
Un édit royal de 1600 autorise l'anoblissement par la charge d'officier : la noblesse peut être acquise au deuxième degré (ou deuxième génération) après vingt ans de service minimum pour chaque degré.
Choiseul (de) — 1060, Champagne, Lorraine. Maillé (de) — 1069, Touraine, Anjou. Clermont-Tonnerre (de) — 1080, Dauphiné, Bourgogne, Picardie.
Depuis 1848, la noblesse française n'a plus d'identité juridique. Aujourd'hui elle obéit à une règle : survivre, transmettre et s'adapter. La noblesse représente aujourd'hui 0,2% de la population française, soit 100.000 personnes, et environ 3.000 familles.
Les marquis, comtes, vicomtes et barons sont en classe 7 (dans la même classe sont aussi les caissiers des aides et des gabelles par exemple). Les gentilshommes seigneurs de paroisse sont en classe 10 (dans la même classe sont aussi les banquiers et agents de change par exemple).
Les noblesses européennes comme la noblesse française semblent provenir de la fusion entre les élites gallo-romain et barbares et cela avec l'aide de l'église romaine. La véritable reconnaissance de la noblesse naîtra avec la seconde invasion des barbares et avec la chute de l'empire carolingien.
La noblesse apparait à l'origine comme une situation de fait résultant d'un ensemble de supériorités personnelles, par la suite elle va prendre un caractère héréditaire et l'aspect d'une condition juridique précise. A la fin du 10ème s certains hommes libres sont qualifiés de nobles.
A la fin du IXe siècle, mis à part le titre particulier de duc, le titre de comte devient le plus haut titre de la noblesse.
Ils pouvaient élever des chevaux, faire construire un char de guerre et ainsi être les soldats. Pendant longtemps eux seuls gouvernaient les cités (gouvernements aristocratiques). Il en est de même à Rome où les patriciens sont considérés comme les descendants des compagnons de Romulus fondateur légendaire de la ville.
Lallemand de Mont (de), anobli en 1730, Lorraine (famille subsistante au XXI e siècle). Lallemant de Liocourt (de), anobli en 1682, Lorraine, ANF (1935). Lamamie de Clairac (ou La Mamie de Clairac), Toulouse, ANF (1997). La Mare (de), extraction, maintenue en 1670, Pont-Audemer en Normandie.
Les armoiries sont « les signes héraldiques qui figurent sur l'écu d'une ville, d'une famille, d'une confrérie ou encore d'une personne. Elles s'inscrivent dans le cadre d'un blason ». Si les armoiries se transmettent de descendant en descendant, elles n'appartiennent pas uniquement à des familles nobles.
Etant fondée sur le mérite et l'aptitude à diriger, l'aristocratie ne doit pas être confondue avec la noblesse qui est fondée sur la naissance.
Une véritable industrie a émergé en Ecosse, permettant à des personnes ordinaires de devenir nobles en acquérant un titre, sur papier du moins. La société Highland Titles a ainsi anobli pas moins d'un quart de million de personnes dans des pays aussi lointains que l'Australie, le Canada et la Russie.
Le principal privilège de la noblesse et du clergé consiste à ne pas payer d'impôts. Les nobles bénéficient aussi du droit de chasse (ndlr : ils sont les seuls à en jouir jusqu'en 1789). Toute l'économie française est organisée selon les privilèges [avant 1789]. Le système des privilèges irrigue la société française.
Affirmer et défendre la dignité et les droits de toutes les personnes quelles que soient leur origine, leur race ou leur situation sociale, et en particulier des plus faibles. Cultiver l'honnêteté et le sens de l'honneur; attacher une valeur particulière au respect de ses engagements et de la parole donnée.
La grande bourgeoisie est dominante dans la société avec des revenus élevés. Elle est composé de banquiers, de grands négociants, des industriels, des hauts fonctionnaires ou des capitalistes. Ils vivent dans les beaux quartiers ou dans les hôtels soignés par de nombreux domestiques. Ils vénèrent l'argent.
Serre-tête et jupe-culotte. Rang de perles et foulard de soie. Chandail posé sur les épaules et petit talon de trois centimètres. Grosse broche et tailleur pied-de-poule.
« Par bourgeoisie, on entend la classe des capitalistes modernes, qui possèdent les moyens de la production sociale et emploient du travail salarié ; par prolétariat, la classe des travailleurs salariés modernes qui, ne possédant pas en propre leurs moyens de production, sont réduits à vendre leur force de travail pour ...