Harpagon, son personnage central, est comme le titre l'indique, un avare invétéré prêt à tout pour protéger sa cassette renfermant dix mille écus d'or, enterrée dans son jardin.
Harpagon est terrifié par une crainte obsédante : il a dissimulé dans le jardin, une cassette qui renferme dix mille écus d'or, il a peur qu'on la découvre et qu'on la lui vole. Suspicieux, il se méfie de tout le monde, même de ses enfants, il va jusqu'à renvoyer La Flèche, le valet de Cléante.
Dans cette scène, Harpagon est sous le choc. Il vient de se rendre compte que sa chère cassette de dix mille écus d'or a été volée. Juste avant, nous avons appris que La Flèche, le valent de Cléante, a volé le précieux trésor d'Harpagon.
Par le personnage d'Harpagon, Molière démontre la dualité entre richesse et pouvoir. Le riche est libre d'imposer sa volonté aux autres qu'il considère comme des subalternes ; car ceux-ci dépendent de lui.
Colérique, violent, obstiné, Harpagon est, au dire de son valet, « de tous les humains l'humain le moins humain, le mortel de tous les mortels le plus dur et le plus serré ». Il ne trahit jamais ce jugement dans ses attitudes, que ce soit avec ses enfants ou avec sa jeune maîtresse.
Étymologie. Du personnage créé par Molière, Harpagon dont le principal caractère était son avarice. Du latin harpago (« harpon, rapace »), lui-même issu du grec ancien ἁρπαγή harpagế « avidité, rapacité ».
Pas avare de talent
Sa raison de vivre est son or, à tel point que quand il le perd, il en vient à se soupçonner lui-même. Cette pièce est une bonne illustration philosophique de la fin et du moyen. Est ce que l'argent est une fin ou un moyen? Pour arriver à la fin bonheur, il faut le moyen bonheur.
Harpagon représente l'avarice. C'est un homme riche et veuf, père de deux adultes en âge de se marier : Cléante et Elise. Il n'est pas économe ou frugal, mais plutôt chiche, égoïste et s'obstine à faire quelque dépense que ce soit : « Quand il y'a à manger pour huit, il y'en a bien pour dix. »Acte III, scène I.
harpagon n.m. Homme d'une grande avarice.
L'imagination en berne
Car l'addiction à l'argent entraîne souvent une autre modification psychologique, visible chez Harpagon : une atrophie de l'imagination. L'avare, selon Rogues de Fursac, souffre d'un défaut d'imagination, dont il est la plupart du temps victime depuis son enfance.
LA FLÈCHE. La Flèche est le valet du fils d'Harpagon, Cléante. Harpagon le suspecte de l'avoir volé et décide de le renvoyer sur le champ.
Pourquoi Harpagon veut épouser Marianne ? Il aime Mariane, qui est promise à son père. Celui-ci veut l'obliger à épouser une veuve riche qui a une grosse dot. Valère aime Élise et se fait passer pour un serviteur d'Harpagon, pour gagner sa confiance et lui demander la main de sa fille.
HARPAGON, père de Cléante et d'Elise, et amoureux de Mariane. CLEANTE, fils d'Harpagon, amant de Mariane.
Il ya quiproquo parce qu'Harpagon croit que Valère lui parle de sa cassette alors qu'il lui parle de sa fille tandis que Valère croit qu'harpagon lui parle de sa fille alors qu'il lui parle de sa cassette.
L'usage seulement fait la possession. Est d'entasser toujours, mettre somme sur somme, Quel avantage ils ont que n'ait pas un autre homme.
La Flèche disparaît alors de la scène pour surveiller Harpagon et finalement trouver le trésor, ce qui provoque le dénouement : l'Avare est prêt à (presque) tout accepter afin de revoir sa « chère cassette », y compris céder Mariane à son fils.
Synonyme : intéressé, parcimonieux, regardant, thésauriseur. – Familier : chiche, chien, pingre, radin, rapiat, rat. – Littéraire : avaricieux, ladre, lésineur.
Qui fait preuve de cupidité. Glouton.
1. Raison invoquée, mise en avant, pour cacher le vrai motif d'une action : Encore un prétexte pour ne rien faire ! 2. Occasion pour faire une action ou pour s'autoriser à faire quelque chose : Tout est prétexte à rire.
Harpagon est entré ainsi dans cette mystique dévoyée de Mammon 4. L'argent est devenu pour lui le fondement de son univers personnel 5 et de son être même 6 car il est fondamentalement dans la comédie un maître tyrannique et trompeur 7.
Ici, c'est assez de montrer que Molière, en nous divertissant, pense et nous fait penser qu'il faut être vertueux, non-seulement par intérêt, mais pour la vertu même et pour Dieu qui nous la commande ; non-seulement pour nous, mais pour tous ceux qui nous entourent et dont nous sommes, responsables.
Harpagon est un personnage de la pièce de théâtre L'Avare de Molière. Riche veuf, il est le père de Cléante et d'Élise, deux jeunes gens en âge de se marier. Lui-même compte épouser Marianne. Le personnage a donné lieu à l'antonomase harpagon pour désigner une personne avare.
Le seigneur Anselme, qui n'est autre que le père de Valère et de Marianne, renonce à Élise en faveur de son fils, et l'Avare renonce à son tour à Marianne, consent à tout, à condition qu'Anselme fasse les frais de ces doux mariages et qu'on lui rende sa chère cassette.
L'avare de molière
Harpagon se méfie de la Flèche, son valet tout comme Euclion se méfie de sa servante Staphyla.
Au début de la pièce, nous apprenons qu'Élise est amoureuse de Valère, le fils d'un noble napolitain exilé, cachant son identité sous un faux nom, mais elle n'ose envisager un mariage sans l'accord de son père. Valère, pour vivre auprès d'elle, a donc imaginé de se faire engager comme intendant d'Harpagon.