La sonde urinaire est introduite dans le méat urinaire, l'orifice de sortie du système urinaire, puis remonte dans l'urètre, qui est le canal de sortie de la vessie.
Le patient est installé sur le dos, les jambes écartées, en respectant l'intimité, durant toute la durée de la pose. Un champ fendu est disposé sur le patient. La sonde vésicale est introduite par l'orifice d'où sortent les urines jusqu'à apparition d'urine dans le sac collecteur.
La sonde et le capteur de température sont généralement situés sur la culasse (partie haute du moteur) mais l'accès peut parfois se révéler difficile car ils sont situés un peu plus à l'arrière.
- maintien de la poche à urine au-dessous du niveau de la vessie : en position debout, la poche est fixée à mi-cuisse ou mollet avec des attaches de maintien ou filet de jambe Votre sonde vésicale est connectée à une poche stérile de façon aseptique.
La sonde est un tube mince et souple qui est introduit dans la vessie par le canal de l'urètre : chez l'homme le passage de la sonde peut-être ressenti au niveau du sphincter (muscle de la continence urinaire) et de la prostate. Cependant, dans la majorité des cas, il s'agit d'un geste peu ou pas douloureux.
La pose d'une sonde urinaire se fait sous anesthésie et n'engendre généralement pas de douleurs. En revanche, elle peut entraîner des infections urinaires et des lésions tissulaires au niveau de l'urètre et du méat urinaire, des calculs vésicaux ou encore des spasmes de la vessie.
Introduite à travers l'urètre dans la vessie et laissée en place pour une durée variant de quelques heures à plusieurs mois, elle permet l'écoulement permanent de l'urine qui est recueillie dans une poche à urine qu'il est nécessaire de vider régulièrement.
Le sondage urinaire a des risques. Le principal risque est la survenue d'infections urinaires. Celles-ci sont le plus fréquemment des infections nosocomiales.
S'installer soit en position assise, soit debout, un pied posé sur la lunette des toilettes. ✓ Pour les hommes : tenir le pénis droit. ➢ Introduire la sonde jusqu'à l'apparition d'urine, et laisser s'écouler l'urine, ➢ A la fin de l'écoulement, retirer lentement la sonde afin de vidanger complètement la vessie.
Ils sont effectués par un(e) infirmier(e) libéral(e). La pose ou le retrait d'une sonde urinaire à demeure est un acte sur prescription médicale.
Quand vous êtes allongé, le tuyau de la sonde doit être sur la jambe (et non dessous). Ne dormez pas avec la poche dans le lit. Pour permettre le bon écoulement des urines vérifier régulièrement que l'ensemble du système soit perméable (ne soit pas coudé).
Le sondage urinaire est une méthode de drainage des urines qui a démontré son efficacité : l'introduction d'une sonde urinaire dans l'urètre jusque dans la vessie permet de la vider et ainsi, de réduire le risque d'infections urinaires tout en préservant la fonction des reins.
Il en existe deux types : les sondes urinaires à demeure, introduites dans la vessie par l'urètre, et les cathéters sus-pubiens, insérés par l'estomac directement dans la vessie. Les sondes à demeure sont posées par des professionnels de santé et restent en place aussi longtemps que nécessaire.
Les plus connus sont les exercices de Kegel. Ils sont efficaces pour une rééducation en cas de fuites urinaires. Il est nécessaire de les pratiquer régulièrement pendant au moins 3 mois, parfois 6, avant de passer à un rythme moins soutenu.
Vérifiez souvent l'appareillage : vérifiez que la sonde urinaire et le sac de drainage ne sont pas tordus ou pliés. Videz le sac de drainage au moins 3 fois par jour : le matin, en après-midi et au coucher (ou plus souvent si nécessaire). Il doit être vidé s'il est plein au 2/3.
Le sondage permanent, dit « à demeure », est un type de sondage dont le dispositif est installé sur l'appareil urinaire du patient pour une longue durée, entre plusieurs jours et plusieurs mois. Il est indiqué aux patients non opérables ou paraplégiques, pour qui aucune autre alternative n'est possible.
La toilette se fait du gland vers la sonde pour ne pas ramener des germes vers le méat. Ensuite, recalotter le gland afin d'éviter toutes complications. Savonner la vulve, les grandes et petites lèvres et sécher en allant du méat urinaire vers l'anus. toilettes.
Le frottement du tube contre la paroi de la vessie peut également provoquer des irritations causant la présence de sang dans les urines en faible quantité (urines rosées). Boire au moins 1,5 L d'eau par jour et éviter les efforts importants permettent de soulager ces symptômes.
Des médicaments (anti-inflammatoires, paracétamol, anticholinergiques) peuvent calmer efficacement l'irritation de la vessie. Parlez-en à votre médecin traitant qui verra s'il est utile de contacter votre urologue.
L'infection urinaire est beaucoup plus rare chez l'homme que chez la femme. Elle a deux causes majeures : une maladie sexuellement transmissible, chez l'homme jeune, ou des complications anatomiques liées à la prostate, après 50 ans.
La rééducation périnéale est le traitement de première intention en cas de fuites urinaires. La récupération est totale sur plusieurs semaines de prise en charge kinésithérapique. L'objectif est de redynamiser les muscles élévateurs de l'anus par : La contraction mécanique du périnée.
Cette technique consiste à introduire par vous-même ou par quelqu'un de votre entourage, une sonde (petit tuyau) par l'orifice urinaire (méat urétral), dans l'urètre jusque dans la vessie et ceci plusieurs fois par jour.
D'une main, dégagez le méat urinaire. De l'autre main, insérez doucement la sonde dans l'urètre jusqu'à ce que l'urine se mette à couler. Laissez-la s'écouler jusqu'à évacuation complète. Quand l'urine s'arrête de couler, effectuez une pression sur le bas-ventre pour assurer une vidange complète.
Cette technique consiste à introduire par vous-même ou par quelqu'un de votre entourage, une sonde (petit tuyau) par l'orifice urinaire (méat urétral) dans l'urètre jusque dans la vessie et ceci plusieurs fois par jour.