Le niqab est un drap noir complété par une étoffe placée devant le visage qui ne laisse apparaître qu'une fente pour les yeux. Il est surtout porté au Moyen-Orient, notamment en Arabie saoudite.
Le niqab a été porté traditionnellement dans le sud de l'Iran par les minorités ethniques arabes depuis l'arrivée de l'islam jusqu'à la fin de la dynastie Kadjar. Il y eut de nombreuses variations régionales. Traditionnellement les femmes y portaient déjà le tchador bien avant la nouvelle religion.
Le voile intégral, qui inclut la burqa et le niqab, est interdit des lieux publics dans l'Hexagone depuis la loi du 11 octobre 2010 interdisant la dissimulation du visage dans l'espace public. Sont ainsi concernés la rue, les transports en commun, les commerces, les hôpitaux, les administrations ou encore les cinémas.
Le jilbab saoudien, entre hidjab et niqab
Contrairement au niqab il ne cache pas le visage, mais contrairement au hidjab, il couvre l'intégralité du corps, masquant les formes de ses porteuses, ce qui est vu comme « vertueux » par les défenseurs de ce vêtement.
« Se dissimuler le visage, c'est porter atteinte aux exigences minimales de la vie en société. Cela place en outre les personnes concernées dans une situation d'exclusion et d'infériorité incompatible avec les principes de liberté, d'égalité et de dignité humaine affirmés par la République française.
Selon le préfet, la délibération ne respecte pas le principe de laïcité. Le juge administratif s'est déjà prononcé sur ce sujet, et en a conclu que le port du burkini à la plage n'est pas incompatible avec le principe de laïcité, mais il peut être à l'origine de troubles à l'ordre public.
Le port de toute tenue destinée à dissimuler son visage est interdit : sur la voie publique (dans la rue, au volant de sa voiture...), dans les lieux ouverts au public (un magasin, une banque, un cinéma par exemple...), ou dans les lieux affectés à un service public (mairie, gare, école....).
Son port est autorisé dans les lieux publics ou les universités. Mais il est interdit dans les écoles, les collèges ou les lycées publics depuis 2004. Les agents des services publics ont également une interdiction de porter le voile en application du principe de laïcité.
La France devient alors le premier pays européen à interdire le voile intégral (burqa, niqab). Le texte interdit précisément « la dissimulation du visage dans l'espace public » (rues, mais aussi commerces, transports, mairies etc.). Des amendes jusqu'à 150 euros d'amende sont prévues en cas d'infraction.
Le tchador est une des façons de respecter la façon dont une femme doit s'habiller afin de suivre le code vestimentaire islamique, le hijab. Ce code vestimentaire islamique est une interprétation des versets du Coran, 24:31 et 33:59.
Port du burkini dans les piscines municipales
Dans les services publics, les usagers ne sont pas soumis à l'obligation de neutralité, contrairement aux agents du service public . Ils peuvent porter un signe d'appartenance religieuse sous réserve de certaines limitations.
Burkini : pourquoi le Conseil d'Etat a confirmé son interdiction dans les piscines de Grenoble. L'institution publique s'est prononcée, pour la première fois, dans le cadre d'un déféré laïcité. Elle a jugé que, pour satisfaire une revendication religieuse, la ville a dérogé à la règle commune. Lecture 4 min.
Elles seraient moins de 2 000. Françaises pour 75 % d'entre elles, dont 25 % de converties. Et jeunes : la moitié aurait moins de 30 ans.
La France et la Belgique sont les seuls pays à interdire le port du voile intégral dans l'espace public. Ailleurs, les interdictions se limitent à certains secteurs et continuent de faire débat.
La Suisse adopte l'initiative anti-burqa d'une courte majorité après un scrutin qui s'annonçait serré dimanche 7 mars 2021 pour l'interdiction de se dissimuler le visage en Suisse, qui vise les rares femmes qui portent le niqab dans le pays alpin.
Pays où l'islam est majoritaire. Le port du voile est obligatoire en public dans deux pays à majorité musulmane (Arabie saoudite et Iran). Dans le reste du monde musulman, les femmes portent majoritairement le voile islamique.
Pourquoi les étudiantes ont le droit de porter le voile ? La loi de 2004 interdit le port de signes religieux ostensibles aux élèves dans les écoles, collèges et lycées publics afin qu'ils puissent « se forger leurs propres opinions, sans subir de pressions », détaille Nicolas Cadène.
Les établissements d'enseignement supérieur étant autonomes en vertu de l'article L. 711-1 du code de l'éducation, il appartient aux présidents ou aux directeurs d'apprécier si, pour des raisons d'hygiène ou de sécurité, le port du voile doit être prohibé lors de certains enseignements.
La femme doit porter le hijab lorsqu'elle : sort de chez elle. est en présence d'hommes qui ne sont pas des muharam (un mahram est un membre de la famille avec lequel le mariage serait considéré comme haram, ou son époux)
En fait cette liberté de port du voile ou autres signes religieux découle de l'article 10 de la déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789, et de la convention européenne des droits de l'Homme qui a renforcé ce principe de liberté fondamentale.
En effet, la neutralité religieuse et l'interdiction du port de signes religieux dans les écoles, les collèges ou les lycées, s'appliquent seulement aux enseignants, employés de la fonction publique et aux élèves. « La loi ne concerne pas les parents d'élèves », indique la circulaire du 18 mai 2004.
En interdisant ces tenues de bain, il s'agit avant tout de réduire la pollution des bassins (poils, sueurs, résidus d'urine...) pour préserver la qualité de l'eau. Par ailleurs, les shorts longs sont amples et disposent souvent de poches.
Il est interdit de manger, de boire, fumer, mâcher du chewing-gum, cracher et de jeter des détritus dans l'enceinte de la piscine, des poubelles sont réservées à cet effet. Seuls les jeunes enfants "propres" ou équipés de couches spéciales pour la baignade sont autorisés à se baigner.