La mosquée de l'émir Chakib Arslan, du nom du grand-père du chef de la communauté druze Walid Joumblatt, vise à susciter une réflexion sur la religion et la modernité.
Dispersés, les druzes vivent surtout au Liban (où ils seraient entre 280 000 et 350 000, soit 4 % de la population), en Syrie (de 500 000 à 750 000 personnes), et en Israël (environ 118 000 personnes). Les Druzes vivant en dehors du Proche-Orient sont estimés à environ 100 000.
La doctrine druze se distingue au sein de l'islam, de l'ismaélisme, du chiisme et du sunnisme par la doctrine de l'unicité de Dieu, le tawhid. Pour les Druzes, se rendent coupables d'associationnisme les musulmans attribuant à Dieu des attributs humains.
Les druzes sont 130 000 en Israël et vivent principalement dans le nord du pays. Ils parlent arabe alors que la nouvelle loi votée avec le soutien du Premier ministre Benyamin Netanyahou fait de l'hébreu la seule langue officielle du pays.
D'après nos estimations, les Druzes seraient entre 350 000 et 400 000 en Syrie, entre 300 000 à 350 000 au Liban et à peu près 15 000 en Jordanie. En Israël, ils seraient environ 90 000 selon I.
Les druzes ne prononcent pas la « chahada » (Il n'y a de Dieu qu'Allah et Mohammed est son prophète). Ils ne font pas les cinq prières rituelles de la journée. Ils ne font pas les ablutions, n'observent pas le jeûne du Ramadan, ne se rendent pas en pèlerinage à la Mecque.
Un peu moins de 60 % de la population est musulmane (chiites et sunnites surtout, Druzes). La communauté chrétienne est dominée par les maronites (42 % de la population), les Arméniens, les Grecs orthodoxes et les Grecs catholiques.
La doctrine religieuse druze est un schisme de l'islam chiite ismaélien. Elle est née en Egypte sous le règne du calife fatimide al-Hakim bi-amr Allah intronisé en 996 qui se déclare à la fin de son règne le dernier imam, la dernière incarnation de Dieu sur terre.
9 Littéralement : la langue arabe « la plus éloquente », l'arabe classique.
Athée. Se dit de quelqu'un qui croit qu'il n'y a pas de Dieu ni de force transcendante.
« Religion athée » est une expression récente qui sert parfois à désigner un ensemble de rites, croyances, règles ou dogmes adoptés par un groupe ou une personne, sans relation avec des dieux ou divinités quelconques. Les religions athées sont assimilables à des formes de philosophies ou de spiritualités.
Monothéisme : le peuple hébreu ou juif a suivi une voie particulière. Au lieu de mêler son dieu à celui des autres communautés, il l'a érigé en Dieu unique, donnant naissance au monothéisme, ou religion d'un seul dieu, d'après les mots grecs mono, unique, et theo, dieu.
Judaïsme. Le samedi (hébreu : שבת Shabbat) est le jour saint des Israélites, que le Dieu de la Bible a demandé aux Hébreux de sanctifier, dans le Décalogue et en de multiples autres occurrences bibliques.
Un imam (arabe : imām, إمام, persan : emām, امام, guide religieux des musulmans, celui qui est devant) est une personne, guide religieux dirigeant la prière en commun.
La doctrine religieuse des Alaouites repose sur la croyance en une triade composée d'Ali dit le Sens ou l'Essence (ma'na), de Mahomet qui serait son Nom (ism) ou son Voile (hijāb) et de Salman le Perse qui serait sa Porte (bāb). Selon les Alaouites, Ali a créé Mahomet qui lui-même a créé Salman le Perse.
« Les Libanais sont les descendants des Phéniciens. ». Dans : , D. Meier, Le Liban: Du mythe phénicien aux périls contemporains (pp. 17-22).
Dans l'Antiquité, le Liban, pays du Proche-Orient tourné vers la mer, s'appelait la Phénicie. Ses habitants étaient de très habiles commerçants et aussi des marins, fondateurs de grands ports comme celui de Tyr.
Le Hezbollah (arabe : حزب الله ḥizbu-llāh, « Parti d'Allah »), aussi appelé le Parti de Dieu est un parti politique et un groupe paramilitaire islamiste chiite, considéré comme terroriste, basé au Liban à Beyrouth. Ses activités paramilitaires sont supervisées par le Conseil central du djihad.
La religion en Arabie préislamique comprenait le polythéisme arabe indigène, les anciennes religions sémitiques, le christianisme, le judaïsme, le mandéisme et le zoroastrisme. Le polythéisme arabe, la forme dominante de religion dans l'Arabie préislamique, était basé sur la vénération des divinités et des esprits.
La religion druze est issue de l'islam, et plus particulièrement du chiisme ismaélien, dit aussi septimanien. Celui-ci se réfère au calife Ali, à sa femme (Fatima, fille du prophète de l'islam Mohamed) et à leurs descendants directs, les sept imams, « guides », dont le dernier a été occulté.
Même si le Liban a connu temporairement, pendant des périodes de domination, des peuplements minoritaires européens ou ottomans, tous les Libanais sont arabes, à l'exception des Libanais arméniens ayant réussi à fuir le génocide turc. Enfin, Le Liban est un pays très homogène sur le plan linguistique.
La colonisation française (1920-1943) a œuvré à imposer la fameuse politique « Diviser pour mieux régner », afin d'imposer sa domination et son influence par la force, ce qui a attisé les divisions et les conflits interconfessionnels, au sein de la société libanaise, qui continue toujours d'en payer le prix.
Afin d'obtenir l'efficacité du dhikr, le pratiquant doit idéalement l'opérer dans un état de pureté rituelle et revêtu de vêtements propres, de préférence dans un endroit parfumé et sombre ou de nuit, suivant la tradition selon laquelle Mahomet priait lui-même entre l'aube et l'aurore.
Les musulmans se réunissent pour prier dans les mosquées, mais ils peuvent aussi le faire sur un tapis, là où ils le souhaitent, mais toujours en direction de la Mecque. Les fidèles s'y rendent généralement le vendredi.