Des cellules cancéreuses peuvent se propager du côlon ou du rectum jusqu'à d'autres parties du corps. Cette propagation porte le nom de métastase.
Le péritoine (membrane tapissant l'intérieur de l'abdomen). Les os. Le cerveau. Les ovaires chez les femmes.
Habituellement, le cancer du côlon évolue silencieusement, parfois des années durant, avant de provoquer le moindre symptôme. Lorsque les symptômes apparaissent, il s'agit essentiellement de douleurs abdominales, d'une modification du transit intestinal et de la présence de sang dans les selles.
Le cancer colorectal est une tumeur maligne de la muqueuse (paroi interne) du côlon ou du rectum. Le côlon et le rectum constituent ce qu'on appelle le gros intestin, c'est-à-dire la dernière partie du tube digestif. Environ 40 % des cancers touchent le rectum et 60 % le côlon.
Le cancer colorectal (ou cancers du côlon et du rectum) est un cancer du gros intestin qui peut être guéri s'il est détecté précocement.
À un stade d'évolution avancé, le cancer colorectal peut se propager vers les ganglions lymphatiques, puis vers le foie et ensuite à d'autres parties du corps en formant des métastases. Au Canada, le cancer colorectal constitue la 2e cause de mortalité par cancer.
Cette phase est en général assez facilement identifiable par le médecin, comme par le patient dont l'état général se dégrade brusquement et rapidement : fatigue extrême, manque d'appétit, amaigrissement, douleurs.
La survie (survie nette standardisée) des personnes atteintes d'un cancer colorectal s'élève à 63% 5 ans après leur diagnostic pour les personnes diagnostiquées en 2010-2015, légèrement plus élevée chez la femme (65%) que chez l'homme (62%).
Si un cancer du côlon ou du rectum est diagnostiqué, un bilan sanguin évalue l'état général de la personne, mesure le taux de concentration d'un marqueur tumoral appelé ACE ( antigène carcino-embryonnaire) et, si besoin, procède à des analyses génétiques.
Le cancer du côlon peut être mortel selon son stade d'avancement : le taux de guérison est de 90 % au stade 0, de 70 % au stade 3 et 13 % au stade 4. Les chances de survie à 5 ans atteignent 60 %, tous stades confondus.
Des troubles digestifs signes possibles d'un cancer du côlon
Les premiers symptômes du cancer du côlon sont essentiellement digestifs. On observe habituellement des crampes abdominales, des ballonnements, des gaz et des troubles du transit intestinal (diarrhées et constipation).
Les principaux facteurs de risque de cancer colorectal sont l'âge supérieur à 50 ans, les maladies inflammatoires intestinales, un antécédent personnel ou familial d'adénome ou de cancer colorectal, une prédisposition génétique, la consommation excessive de viande rouge ou de boissons alcoolisées, le tabagisme, l' ...
Si la tumeur est très localisée et sans atteinte ganglionnaire, l'intervention chirurgicale est dite curative, c'est-à-dire que le patient est considéré comme traité par la chirurgie seule. Si la tumeur a envahi les organes voisins, l'ensemble des lésions locales doit être retiré en même temps.
Gustave Roussy 3e meilleur hôpital du monde en cancérologie.
Perte d'appétit. Douleur nouvelle et prolongée. Problèmes de vue ou d'audition. Nausées ou vomissements récurrents.
Scanner. Si le cancer colorectal est déjà à un stade avancé, il peut s'avérer nécessaire de procéder à un scanner (ou TDM pour tomodensitométrie) afin d'évaluer l'extension de la tumeur du côlon et de rechercher d'éventuelles métastases.
L'acteur Chadwick Boseman a été emporté par un cancer du côlon à l'âge de 43 ans. (Washington) La mort de l'acteur américain Chadwick Boseman, à 43 ans, illustre l'augmentation du nombre de cancers du côlon chez les adultes de moins de 50 ans, et qui sont trop souvent diagnostiqués à un stade avancé de la maladie.
Le symptôme le plus fréquent des métastases osseuses est la douleur aux os. C'est aussi le symptôme qui survient habituellement en premier. La douleur osseuse peut être intermittente (aller et venir) comme elle peut être continue. Elle a tendance à s'aggraver la nuit.
Les sièges de métastases à distance les plus courants sont les os, le cerveau, le foie et les poumons. Les cellules cancéreuses peuvent aussi se propager à la membrane qui recouvre les poumons (plèvre) et provoquer un épanchement pleural malin, ou bien se propager au péritoine, ce qui engendre alors une ascite maligne.
Au stade 4, le cancer du sein s'est propagé à d'autres parties du corps. On dit aussi que c'est un cancer avancé ou métastatique. Les traitements ne guérissent pas le cancer du sein métastatique, mais ils permettent de très bien le contrôler, parfois pendant de nombreuses années.
Le cancer responsable du plus grand nombre de décès par cancer chez l'homme reste le cancer du poumon (23 000). Viennent ensuite les cancers colorectal et de la prostate (respectivement 9 000 et 8 000).
Le dépistage s'adresse surtout aux personnes à risque moyen. En effet, il est recommandé aux personnes de 50 à 74 ans à risque moyen (sans symptômes et sans autre facteur de risque) de passer un test de dépistage du cancer colorectal tous les 2 ans.
Typiquement le cancer du poumon, du pancréas ou encore du foie.
C'est souvent, après de longs détours, qu'une allusion à la fin de vie va être évoquée par le patient, de manière non explicite ou sous forme d'une interrogation, en montrant le corps touché par la maladie, soit en demandant jusqu'où cela peut aller, soit en reparlant de l'inefficacité du dernier traitement, soit, tout ...