Une fois mariée, la princesse de Clèves fait la connaissance du séduisant Monsieur de Nemours. Ils tombent passionnément amoureux l'un de l'autre. Voulant lutter contre cette passion, la princesse décide de quitter la cour et de se réfugier dans sa maison de Coulommiers.
La Princesse de Clèves est un roman de Madame de La Fayette, qui fut d'abord publié de manière anonyme en 1678. L'histoire prend place à la cour des Valois, au temps du roi Henri II, entre les mois d'octobre 1558 et de novembre 1559.
Clèves, gentilhomme exquis, meurt au bord du délire (« Je vous demande pardon »). Quant à la princesse devenue libre, elle refuse d'épouser Nemours et finit ses jours dans un cloître : triple héroïne de l'amour, de la vertu et des convenances.
EN 1678, quand elle vit le jour dans une édition anonyme, la princesse de Clèves ne portait pas de prénom.
Personnage imaginaire, inventé en 1678 par Madame de La Fayette (1634-1693), la princesse de Clèves, qui a donné son nom au roman du même nom, est une jeune fille de 15 ans qui vit à la cour du roi Henri II en 1559.
Réputation et vertu sont les maîtres-mots de cette morale : il faut avant tout garder la maîtrise de soi-même et maintenir des apparences vertueuses. Cette morale est notamment incarnée par la mère de l'héroïne, Mme de Chartres. Celle-ci a consacré sa vie à l'éducation de sa fille, en particulier à sa formation morale.
Le prince meurt d'amour en découvrant que sa femme, la princesse de Clèves est éprise d'un autre. Elle ne trompe pas le prince, au nom de la fidélité du mariage, mais le prince se désespère de se savoir mal aimé de celle qu'il aime. Il comprend sa femme et meurt d'amour.
Mademoiselle de Chartres est une jeune fille de 16 ans qui arrive à la cour du roi Henri II. Le prince de Clèves tombe amoureux d'elle, mais ce sentiment n'est pas partagé. Ils se marient. Elle tombe amoureuse du duc de Nemours, mais leur amour est illégitime puisqu'elle est mariée.
Il s'agit d'un roman intimiste, qui prend pour objet principal la psychologie des personnages. Il est rattaché au courant littéraire de la préciosité, que Madame de La Fayette connaissait bien par l'intermédiaire des ses amies lettrées, comme Mme de Scudéry.
C'est là le choix que fit Jean Cocteau en écrivant le scénario du film de Jean Delannoy en 1961 : dans cette adaptation cinématographique, la princesse accepte finalement de revoir Nemours, qui trouve cependant la princesse sur son lit de mort.
Elle tombe amoureuse du duc de Nemours, mais leur amour serait illégitime, puisqu'elle est mariée. Afin d'éviter de le revoir elle se retire de la cour, et avoue sa passion à son mari.
Son titre La Princesse de Clèves n'est pas un titre anodin. Il s'agit de son titre de femme mariée. Lorsqu'elle est jeune fille, la princesse de Clèves se nomme mademoiselle de Chartres. L'auteur a décidé, par ce titre, de mettre en avant sa qualité de femme mariée.
Elle fait preuve d'une remarquable finesse psychologique pour décrire leur attachement amoureux, et place son intrigue dans un contexte historique parfaitement maîtrisé. Autant de qualités qui font de ce roman une oeuvre exceptionnelle.
Le thème dominant (la jalousie, le secret) ayant d'abord rapport avec la passion : il s'agit à chaque fois de « galanteries », mais surtout chacun joue un rôle dans l'éducation de la Princesse de Clèves (et d'ailleurs, c'est toujours à elle qu'ils s'adressent : elle est le sujet de l'histoire, et la réceptrice des ...
Les thèmes principaux :
- Héros, héroïne - La Cour : le paraître et l'éclat => « l'honnête homme » - La morale : incitation à la vertu et jansénisme - La passion : destructrice de l'homme.
La Princesse de Clèves se présente comme une narration historique racontée à la 3e personne par un narrateur omniscient, comme le prouve le célèbre incipit : « La magnificence et la galanterie n'ont jamais paru en France avec tant d'éclat que dans les dernières années du règne de Henri Second. » Mais on remarque des ...
» On a ouvert son corps, avec un grand concours de médecins, de chirurgiens et de toute sorte de gens, à cause qu'ayant commencé à sentir des douleurs extrêmes, en buvant trois gorgées d'eau de chicorée, que lui donna la plus intime et la plus chère de ses femmes, elle avoit dit, qu'elle étoit empoisonnée.
Le contexte historique de La Princesse de Clèves
Il s'ouvre sur les « dernières années du règne de Henri II », en 1558 et 1559, et le début de celui de François II, qui offrent au récit son cadre, la Renaissance, à la façon d'un roman historique.
Personnage avide dans La Princesse de Clèves
Afin d'alerter sa fille sur les conséquences de telles liaisons chez les courtisans, elle lui raconte l'histoire de Diane de Poitiers, présentée comme "maîtresse absolue de toutes choses" de par son pouvoir sur l'esprit du roi.
Madame de Chartres, sœur du vidame Personnage inventé, Madame de Chartres est la mère vertueuse de la Princesse de Clèves. Elle meurt pendant la première partie du roman, où elle donne à sa fille des conseils à propos de ce qu'elle constate entre sa fille et Monsieur de Nemours.
Duc de Nevers (1516-1562) : François de Clèves est le fils de Charles de Clèves, comte de Nevers, et de Marie d'Albret, marié en 1538 à Marguerite de Bourbon, la tante du futur Henri IV. Il a participé aux guerres d'Italie et a trois fils : François II de Nevers, Jacques de Clèves* et Henri de Nevers, comte d'Eu.
Parce que ce roman est considéré comme le premier roman d'analyse psychologique. En effet, il se consacre essentiellement à l'exploration des sentiments des personnages (ceux de la Princesse de Clèves, de son mari et du duc de Nemours). Des sentiments d'amour, de vertu, de désir, de jalousie, et de renoncement.
On le constate particulièrement dans l'œuvre de Madame de Lafayette. Dans La Princesse de Clèves, l'héroïne a grandi loin de la cour de France et de ses simagrées. Elle a reçu une éducation très pieuse et morale qui en font un parangon de vertu.
Ce roman possède quelques registres qui sont : le registre tragique, lyrique, réaliste et pour finir le registre polémique. Cette oeuvre est considérée comme un roman moderne autrement dit un roman réaliste.