L'embolie pulmonaire entraîne l'apparition soudaine : d'une douleur thoracique d'un côté, qui augmente à l'inspiration ; de difficultés à respirer (dyspnée) : respiration rapide et courte ; parfois une toux et des crachats avec du sang.
Le diagnostic
La confirmation du diagnostic d'embolie pulmonaire fait appel à différents examens. Certains d'entre eux comme la radiographie du thorax, l'électrocardiogramme, la gazométrie sanguine, le dosage sanguin des D-dimères, sont des examens de débrouillage.
Quelles sont les causes de l'embolie pulmonaire ? Les embolies pulmonaires sont dues à l'obstruction d'une artère pulmonaire par un embole, c'est-à-dire un élément solide qui se coince dans cette artère. Le plus souvent, l'embole est un caillot sanguin.
« Notre expérience clinique nous disait que certains patients qui avaient eu une embolie pulmonaire présentaient un essoufflement et de la fatigue chronique longtemps après le traitement et la guérison de l'EP », a expliqué la docteure Kahn, fondatrice et directrice du Centre d'excellence en thrombose et ...
Son pronostic dépend du risque de décès qui peut survenir en quelques heures ou en quelques jours si rien n'est fait. Dans des cas plus rares, elle peut être très rapide et provoquer la mort en quelques minutes, c'est ce qu'on appelle une embolie pulmonaire "foudroyante".
- Éviter de dormir pendant des périodes prolongées (le risque de phlébite est plus élevé au bout de deux heures de sommeil). Pour dormir, surélever les jambes si l'espace disponible le permet.
Prévention de la maladie thromboembolique veineuse
- Mobilisation précoce est recommandée dès que possible (Grade B des recommandations). Le repos strict se limitant à 1 ou 2 jours dans le cas de thrombose veineuse profonde grave avec thrombus mobile dans la lumière du capillaire veineux.
Les symptômes de l'embolie pulmonaire surviennent subitement et sont peu évocateurs : essoufflement et difficultés à respirer soudains ; douleur thoracique en « coup de poignard » qui augmente à l'inspiration ; plus rarement de la toux, avec la présence d'un peu de sang dans le crachat.
R8. 4 — Il est recommandé d'hospitaliser en réanimation ou en soins intensifs les patients présentant une EP à haut risque de mortalité caractérisée par un état de choc et/ou une hypotension persistante (Grade 1+).
infections et pneumonies : les infections du poumon, dont font partie les pneumonies, peuvent occasionner des douleurs thoraciques et dorsales. Celles-ci sont accompagnées d'une forte fièvre, de toux et d'une gêne respiratoire. Ces infections doivent être prises en charge par un médecin.
Lorsque celle-ci est intense, brutale, vous « serre » la poitrine et dure plus de cinq minutes, même au repos, vous devez réagir. Cela est d'autant plus valable si la douleur s'intensifie au moment de la respiration, s'étend vers les bras (surtout le bras gauche), le dos, l'abdomen, le cou ou la mâchoire.
La douleur intercostale est, comme son nom l'indique, une douleur que l'on ressent au niveau de la cage thoracique, plus précisément, entre les côtes.
La gravité d'une embolie pulmonaire est fonction du degré d'obstruction de l'artère pulmonaire, de l'état de santé du patient (état cardiaque et respiratoire), et du délai avec lequel le diagnostic est posé.
Les symptômes les plus fréquents d'une thrombose veineuse sont une douleur qui envahit la jambe et la formation d'un oedème, c'est-à-dire un gonflement, apparaît au niveau du mollet, voire jusqu'à la cuisse, accompagné d'une sensation de lourdeur.
Le plus souvent, le traitement d'une embolie pulmonaire commence par l'administration d'une héparine, de fondaparinux sodique, ou d'anticoagulants oraux directs (selon les particularités du patient et la gravité de l'embolie). Ce traitement est poursuivi pendant cinq à neuf jours.
Quelles sont les complications de l'embolie pulmonaire ? Lorsque le caillot occupe plus de 50 % du diamètre de l'artère pulmonaire, des complications sévères peuvent survenir, en particulier une diminution de la quantité d'oxygène dans le sang et des troubles cardiaques, voire un arrêt cardiaque.
L'embolie pulmonaire est six fois plus fréquente après 85 ans qu'avant 60 ans.
Lorsqu'elle survient à la suite d'un facteur provoquant (chirurgie, traumatismes sévères des membres inférieurs, immobilisation prolongée, contraception œstroprogestative, grossesse), le risque de récidive après 3 mois de traitement anticoagulant est très faible (moins de 3% par an).
Lorsque le thrombus se développe dans une veine, on parle de thrombose veineuse. Une thrombose veineuse peut se détacher et migrer dans les poumons, transportée par le système circulatoire. Le caillot obstrue alors un vaisseau et provoque une embolie pulmonaire.
Dans l'infarctus pulmonaire, une partie du tissu pulmonaire ne reçoit pas suffisamment de sang et d'oxygène, et apparaît nécrosé sur les examens d'imagerie à cause de l'obstruction d'un vaisseau sanguin pulmonaire par un embole pulmonaire. Généralement, l'embole qui cause un infarctus pulmonaire est de petite taille.
Le traitement anticoagulant est le traitement de référence. C'est le traitement de base des embolies pulmonaires permettant de traiter de façon satisfaisante la majorité des patients présentant une embolie pulmonaire aiguë.
Les poissons gras (saumon, sardine, maquereau, hareng...)
Les omega 3 ont un effet hypocholestérolémiant avéré (qui font baisser le taux de lipides dans le sang) ainsi que des vertus protectrices des vaisseaux sanguins, qui permettent d'éviter la formation de caillots sanguins.
Les traitements en urgence de l'embolie pulmonaire sont : Prévenir immédiatement le SAMU ou les pompiers. Mettre la personne en position demi-assise ou assise. Prendre un traitement anticoagulant (héparine à dosage curative associée à des comprimés d'antivitamines).