Le passage de la mémoire à court terme (ou la mémoire de travail) à la mémoire à long terme s'effectue grâce à l'hippocampe, dont la forme incurvée rappelle la queue d'un hippocampe marin. L'hippocampe est une partie très ancienne du cortex situé dans le repli interne du lobe temporal.
Le lobe frontal est celui qui contrôle l'ensemble du cerveau. Le lobe temporal : Il sert à entreposer l'information qui est conservée en mémoire à long terme. Contrairement au lobe frontal qui joue le rôle de moteur de recherche, le lobe temporal est comparable à une banque de données.
Le cortex moteur primaire est le siège de la mémoire motrice phylétique, celle des actes moteurs élémentaires, notamment la contraction musculaire. Au-dessus du cortex moteur primaire, dans la hiérarchie motrice, se situe le cortex prémoteur.
L'hémisphère gauche prendrait en effet majoritairement en charge ce qui est analytique : les chiffres, les calculs et tous les processus liés à la numération. Mais à lui reviendrait aussi l'essentiel du traitement du langage, à l'oral comme à l'écrit.
La mémoire explicite
On parle de mémoire à long terme explicite, ou déclarative, lorsqu'on se rappelle consciemment des informations enregistrées et qu'elles peuvent être exprimées par le langage. La mémoire explicite regroupe la mémoire sémantique et la mémoire épisodique.
Mémoire sémantique, mémoire procédurale et mémoire perceptive.
La mémoire à long terme possède une capacité de mémorisation presque illimitée. Elle est composée de la mémoire déclarative et de la mémoire non déclarative. La mémoire déclarative est composée de la mémoire sémantique et de la mémoire épisodique.
L'hémisphère gauche, lui, serait le siège de la logique et de la rigueur. Il serait plutôt monotâche, ne traitant qu'une seule information à la fois, et nous permettrait de planifier des taches et de se fixer des objectifs.
Avec près de 40 millions de récepteurs olfactifs disposés dans la cavité nasale, l'être humain est en mesure de reconnaître et de distinguer différentes odeurs dans notre environnement. Certains, à l'image de Marcel Proust, considèrent la mémoire olfactive comme “la forme la plus tenace du souvenir”.
Le cœur est notre premier cerveau, le siège de notre intelligence intuitive. Quand on évoque l'intelligence, l'association avec le cerveau est immédiate. Notre cerveau est en effet intrinsèquement lié à notre capacité à raisonner ainsi qu'à nos émotions.
Mémoire à court terme: retient temporairement des informations (jusqu'à 90 secondes) avant de la stocker définitivement dans le cerveau. Mémoire de travail: retient une information en la manipulant. Mémoire à long terme: retient une information durablement (jusqu'à plusieurs années).
Le tronc cérébral est situé sous le cerveau, devant le cervelet. Il relie le cerveau à la moelle épinière et contrôle des fonctions automatiques de l'organisme telles que la respiration, la digestion, le rythme cardiaque et la pression artérielle.
Le lobe frontal est une région du cerveau responsable de la coordination motrice volontaire et du langage. Il contient notamment les aires qui contrôlent la coordination musculaire, et les mouvements de la tête et du cou comme la mastication et la déglutition.
Les malades d'Alzheimer conservent la mémoire implicite, mais leur mémoire explicite est touchée. La mémoire explicite est directement impliquée dans la mise en place d'associations et de souvenirs lointains (c'est celle qui nous permet de conserver nos souvenirs).
Les souvenirs sont formés grâce à de changements à long terme dans la force synaptique, un processus connu sous le nom de plasticité synaptique, et sont stockés dans le cerveau dans des ensembles neuronaux spécifiques appelés cellules engrammes.
L'hypermnésie est un syndrome caractérisé par une mémoire exceptionnelle. L'hypermnésie autobiographique ou hyperthymésie, rare, engendre la capacité de se souvenir très précisément et sans effort de chaque jour de sa vie à partir d'un moment spécifique de son enfance.
Mémoire procédurale (ou motrice)
Très résistante dans le temps, la mémoire procédurale (une mémoire implicite) est la seconde partie de la mémoire à long terme. Elle correspond à la mémoire des automatismes, des habiletés et des savoir-faire.
La mémoire est une fonction cognitive qui nous permet de saisir, stocker, puis rappeler des informations perçues. C'est facile à comprendre. Même si le mécanisme de la trace mnésique et de sa consolidation reste du domaine de la recherche.
Pour comprendre la mélatonine, il faut passer par le cerveau, et plus précisément par sa base, là où est situé l'hypothalamus. C'est en effet dans cette partie du cerveau que le processus de veille et de sommeil est régulé.
les émotions sont latéralisées à droite; la prise de décision reposerait plutôt sur des régions du lobe frontal droit.
Le centre de la parole se situerait en fait environ trois centimètres plus près de l'avant du cerveau et de l'autre côté du cortex auditif, soit, en termes d'architecture et de fonctions cérébrales, très loin de l'endroit retenu par Wernicke.
Pour améliorer sa mémoire à long terme, il faut s'appuyer sur la mémoire sémantique. C'est sûrement la plus puissante et la plus durable de nos différentes mémoires. C'est elle qui nous permet de raconter un film sans être obligé de nous souvenir du nom de tous les personnages ou de tous les dialogues.
Il existe deux principaux processus pour entreposer une information dans cette mémoire : l'auto-répétition de maintien (ou d'entretien) et l'auto-répétition d'intégration (ou élaboratrice). Le premier consiste à répéter mentalement l'information à apprendre.